Quelques infos sur Google (et Bing parfois) et son moteur de recherche, glanées ici et là de façon officieuse ces derniers jours, avec au programme cette semaine quelques réponses à ces angoissantes questions : EEAT est-il un élément SEO que l'on peut ajouter sur un site ? JavaScript peut-il bloquer l'indexation d'une image dans Google ? Quel est l'impact d'un contenu qui n'a rien à voir avec la thématique principale d'un site ? Un auteur qui publie sur un site pénalisé peut-il infecter un autre site ?
EEAT n’est pas un simple élément SEO
Google a confirmé qu'EEAT (Expérience, Expertise, Autorité et Fiabilité) ne pouvait pas être simplement « ajouté » à une page web, comme un élément SEO classique. Lors de l’événement Search Central Live NYC, John Mueller a en effet expliqué qu’EEAT était utilisé par les évaluateurs pour juger la qualité des résultats de recherche et qu’il est principalement pris en compte dans le cadre de sites traitant de sujets financiers ou médicaux (les fameux YMYL pour « Your Money Your Life »). Il a précisé qu'EEAT n’était pas un critère algorithmique pour les sites généralistes, prenant l’exemple des blogs de recettes. Pour le dire autrement, essayer d’ajouter de l’EEAT à un site est une mauvaise compréhension de son fonctionnement. John Mueller : « C'est un aspect que nous demandons aux évaluateurs tiers de surveiller lorsqu'ils évaluent la qualité des pages et que nous prenons en compte lorsque nous pensons que la requête ou un ensemble de pages porte sur un sujet spécifique plus critique, ce que nous appelons les pages « YMYL ». Nous pensons que l'utilisateur doit pouvoir compter sur quelque chose et sur des signes indiquant qu'il peut se fier au contenu présent. »
Source : Search Engine Journal
Taux de fiabilité : ⭐⭐⭐ On est d'accord !
En effet, EEAT est bien davantage un système d’évaluation, intégré dans les guidelines dont se servent les Quality Raters, qu’un élément SEO à proprement parler. Rappelons aussi que ce concept, comme l’a déjà répété à plusieurs reprises Google, n’a pas d’impact direct sur le classement des pages dans le moteur de recherche. En revanche, les retours des évaluateurs permettent à Google d’améliorer son algorithme, ce qui a des conséquences indirectes sur l’état des SERPs.
Goossip #2
Google sait indexer les images chargées par JavaScript
Martin Splitt a confirmé que les images chargées via JavaScript peuvent être indexées par Google, à condition d’être correctement configurées. Lors de la conférence SEO for Paws, il a expliqué que les problèmes d’indexation viennent souvent d’erreurs comme des images absentes du sitemap XML, des en-têtes HTTP bloquants ou des images non visibles dans le HTML rendu. Pour éviter ces soucis, il recommande d’utiliser la Google Search Console pour vérifier l’affichage des images en HTML, de mettre à jour le sitemap et d’ajouter du texte alternatif.
Source : Search Engine Journal
Taux de fiabilité : ⭐⭐⭐ On est d'accord !
On le sait, Google est tout à fait capable de gérer le JavaScript. Si vos images ne sont pas indexées, le plus judicieux reste effectivement de procéder aux vérifications mentionnées par Martin Splitt.
Goossip #3
Publier sur un nouveau sujet n’a pas d’impact négatif, mais…
Danny Sullivan a expliqué que publier un contenu sur un nouveau sujet n’impacte pas négativement le référencement d’un site, mais Google essaiera malgré tout de comprendre comment ce contenu s’intègre au reste du site. Une nouvelle section peut initialement bénéficier de la réputation globale du site, puis voir son classement réajusté si elle est jugée trop différente du reste du site. Google traite parfois ces sections comme des « mini-sites » ayant leur propre réputation, permettant ainsi une évaluation plus précise de leur pertinence dans les résultats de recherche.
Source : Search Engine Journal
Taux de fiabilité : ⭐⭐ On a quelques doutes...
Voilà une précision intéressante, que Google avait déjà toutefois évoquée, dans un contexte où les sanctions pour abus de réputation de sites font craindre le pire aux sites qui s’éloigneraient de leur thématique principale. Moralité : si vous souhaitez publier un contenu différent, faites-le intelligemment, ou mettez en place des solutions pour le bloquer.
Goossip #4
Un auteur ne peut pas être « infecté » par un site pénalisé
Lors du Search Central Live NYC, Danny Sullivan a clarifié une chose : il n’existe pas de signal d’authorship négatif qui suivrait un rédacteur freelance d’un site pénalisé à un autre : « Si vous avez écrit pour un site qui a fait l'objet d'une action manuelle, cela n'infecte pas d'une manière ou d'une autre l'autre site pour lequel vous pourriez travailler plus tard, donc encore une fois, ce n'est pas quelque chose dont les freelances devraient s'inquiéter. » Inversement, « Si vous êtes un site et que, pour une raison ou une autre, vous avez envie d'employer un freelance, et que cela a du sens, c'est très bien. Vous n'avez pas à vous soucier de savoir pour qui il a travaillé auparavant. »
Source : Search Engine Journal
Taux de fiabilité : ⭐⭐⭐ On est d'accord !
Même si cela paraît finalement assez logique, la question méritait d’être posée. Comme le précise Danny Sullivan, il ne s'agit pas d'une maladie.