Quelques infos sur Google (et Bing parfois) et son moteur de recherche, glanées ici et là de façon officieuse ces derniers jours, avec au programme cette semaine quelques réponses à ces angoissantes questions : est-il judicieux de mettre en place un système de protection contre le hotlinking ?
La protection contre le hotlinking est acceptable
John Mueller a affirmé que la mise en place d’un système de protection contre le hotlinking, avec des exceptions pour les moteurs de recherche, est acceptable. Il a fait remarquer que cette pratique était plus courante dans les années 2010, mais moins aujourd’hui. John Mueller a ajouté que les moteurs de recherche ne remarqueraient probablement pas la mise en place d’une telle protection en bloquant les référents HTTP d’autres sites sur les images.
Source : Search Engine Roundtable
Taux de fiabilité : ⭐⭐⭐ On est d'accord !
Pour rappel, le hotlinking a lieu lorsque d’autres sites utilisent directement les images de votre serveur sans votre autorisation, ce qui peut augmenter la consommation de bande passante. La protection contre ce phénomène empêche cette utilisation abusive, réduisant ainsi la charge sur le serveur. Toutefois, comme le dit John Mueller, le hotlinking n’est plus aussi employé qu’auparavant et les problèmes de bande passante peuvent être résolus grâce aux CDN ou à l’hébergement statique.
En fait, les protections contre le hotlinking étaient bien plus motivées par le souci de protéger les droits d’auteur (que la bande passante) et c’étaient les moteurs de recherche qu’elles visaient en particulier.
En effet, vers les années 2010, les moteurs de recherche ont commencé (ce fut plus tard en France et en Allemagne) à publier les images dans leur format intégral au lieu de vignettes. D’où, une multiplication des plagiats non autorisés (la simple consultation du résultats de Google images ou Bing images permettait et permet toujours de copier l’image intégrale sans même visiter le site auteur) et, de toute façon, une perte majeure de trafic (estimée à l’époque à bien plus de 50%).
Pendant des années qui suivirent ce changement, des webmasters ont préféré empêcher leurs images d’apparaître dans les résultats des moteurs par des protections anti-hotlinking. Au fil du temps, ces contestataires ont abandonné de guerre lasse.
Depuis les années 2010 et encore aujourd’hui, le trafic organique (moteurs) des images d’un site est donc très faible par rapport à la consultation effective de ses images en format intégral par les internautes dans les moteurs de recherche.
Et encore aujourd’hui, les moteurs n’acceptent pas les protections anti-hotlinking les visant. Google a même (à l’époque) évoqué une pénalité de l’ensemble du site ayant cette pratique.