Envie de rendre votre site WordPress plus performant ? Sécuriser vos données, améliorer la vitesse de chargement, optimiser le SEO… Ces étapes sont essentielles pour un site robuste et efficace. On vous guide à travers une checklist en 9 étapes simples pour configurer, protéger et optimiser votre WordPress facilement. Lisez l'article ou téléchargez la checklist au format Sheets !
1. Mettre en place un back-up et des paramètres de sécurité
Avant de parler optimisation et performances, je recommande de toujours avoir une bonne base de sécurité pour s’assurer de ne jamais avoir de problèmes de perte de données ou de piratage.
Voici les bonnes pratiques :
- Mettre en place une solution de back-up en plus de celle de l’hébergement avec une extension comme BackWPup ou UpdraftPlus et un stockage des données hors du serveur (Google Drive, Dropbox…).
- Utiliser des mots de passe forts.
- Déplacer la page de connexion, avec Secupress par exemple.
2. Choisir son thème
Le thème a un fort impact sur le SEO. Il détermine notamment :
- Les performances du site.
- Des aspects du maillage interne.
- La hiérachie des informations, le look and feel et l’expérience utilisateur.
- Le balisage des titres Hn.
Au-delà de ça, un thème doit être bien maintenu pour garantir une bonne compatibilité notamment avec les mises à jour futures.
On ne doit donc pas faire ce choix à la légère et prendre en compte ces critères.
Quelques thèmes bien connus offrent une bonne configuration de départ. On peut citer :
- Astra
- GeneratePress
- SEO Mag
- OceanWP
Cette liste n’est pas exhaustive et il faudra bien entendu choisir un thème qui correspond à votre projet !
De nombreux thèmes intègrent des pages builder comme Elementor. Il n’y a pas de contre indication majeure à les utiliser (bien qu’ils présentent des risques pour les performances). Il s’agit d’une question de besoins et d’habitudes.
Une fois le thème choisi, il faudra bien le configurer et s’assurer que les templates puissent accueillir les informations que vous souhaitez diffuser.
3. Bien configurer les réglages du CMS
Ensuite, on va s’assurer que les éléments de base de WordPress sont en place. Pour cela :
- Menu réglages, Général et remplir les différents champs.
- Menu écriture : définir une catégorie par défaut.
- Menu lecture :
- choisir un nombre adapté d’articles entre 10 et 25 pour avoir des pages offrant une bonne UX, un temps de chargement raisonnable et une pagination qui n'est pas trop profonde.
- La case “demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site” ne doit pas être cochée.
- Commentaire : modérez les commentaires publiés.
- Média : définir les taille d’affichage maximale du thème pour “Grande taille”.
- Permalien : c’est ici qu’on configure l’organisation de ces URL. Choisissez une structure qui n’intègre que des informations utiles. Je recommande d’éviter l’affichage de la date ou “numérique”. Privilégiez le titre, voire l’intégration de la catégorie.
4. Booster la vitesse du site
La vitesse de chargement de votre site est importante pour l’UX et le SEO. Dans sa configuration par défaut, WordPress manque d’éléments indispensables pour prétendre à de bonnes performances.
Configuration du cache
Installer un système de cache côté serveur ou sur WordPress avec une extension comme WP Rocket ou Litespeed Cache. Cela préchargera les contenus du site plutôt que de devoir les régénérer à chaque fois.
Gérer le poids des médias
Sur WordPress, on peut utiliser des extensions pour compresser automatiquement les images qu’on upload (Imagify, Smush…). Sinon, il faut les compresser sur son ordinateur avant la mise en ligne.
Autres éléments qui jouent sur les performances
Les images et le cache se configurent rapidement, mais cela ne garantit pas pour autant de valider les tests des Core Web Vitals. L’hébergement, le thème ou les extensions jouent également.
D’une manière générale, chaque nouvelle extension présente un risque d’augmenter le temps de chargement (et pour la sécurité). On évitera donc celles qui sont anecdotiques.
Il pourra être nécessaire de faire appel à un développeur pour réduire les appels à des scripts externes (comme les Google Fonts) ou la multiplication des fichiers.
5. Préparer la structure de son site WordPress
Plusieurs paramétrages de WordPress organisent la structure du site :
- Les relations pages parents-enfants.
- Les taxonomies : catégories, tags, mais aussi format d’article, date…
- Les auteurs.
- Les post-types personnalisés.
Cette structure doit être au service de votre stratégie SEO et permettre de présenter une structure optimale pour cibler vos mots-clés (cocon, silo…).
Les catégories et les tags jouent sensiblement le même rôle. Souvent, je recommande d’utiliser les catégories et d’ignorer les tags, sauf besoins spécifiques.
Les catégorisations par date ou format peuvent être désactivées via une extension SEO.
En complément de ces éléments de base, configurez et intégrez un fil d’Ariane qui reflète votre structure (et qui embarque un balisage structuré breadcrumblist). Celui-ci peut être généré automatiquement avec une extension comme Yoast SEO.
6. Rédiger les contenus de départ
Après la configuration de l’arborescence du site, supprimez les contenus par défaut (page, catégorie et article).
Rédiger les contenus de base :
- Accueil.
- Politique de données personnelles à l’aide du template.
- Description des catégories.
- Pages auteurs avec leur nom et texte de présentation.
7. Optimiser les titles, meta description et attributs alt
Outre le contenu qu’on intègre dans le back-office de chaque page et article, des zones plus discrètes sont critiques pour le SEO on-page.
Par défaut, WordPress reprend le titre de la page comme balise title. Pour la personnaliser, on va devoir installer une extension comme WordPress, SeoPress ou SEOKey.
En revanche, lorsqu’on upload une image, WordPress permet de saisir un attribut alt dans lequel on viendra décrire chaque image d’illustration.
8. Générer un sitemap
WordPress génère automatiquement un sitemap ainsi qu’un sitemap d’actualité, par contre, il ne donne aucun élément de contrôle et envoie souvent au crawl des pages pas forcément utiles.
Il est préférable de passer par une extension (les plugins “SEO” proposent tous un sitemap personnalisé) et de contrôler le contenu du sitemap.
Si celui-ci est conforme et ne contient que des pages utiles, renseignez-le dans la Search Console (onglet sitemap XML).
S’il s’agit d’un nouveau site, créez une page plan de site avec le block Gutenberg (Sitemap ou l’extension WP Sitemap Page) pour faciliter la découverte des pages.
Après indexation, pensez à supprimer cette page du site.
9. Les extensions pour bien démarrer
Pour un WordPress bien configuré, je recommande une base de plusieurs extensions SEO WordPress :
- Cache (WP Rocket, Litespeed cache, WP Super Cache, WP Fastest Cache…).
- SEO (Yoast, SEOKey, SeoPress, RankMath, All In One SEO...).
- Backup (BackWPup, UpdraftPlus, Jetpack Backup…).
- Redirection (et le plugin éponyme).
- Compression des images (Imagify, WP Smush, TinyPNG…).
- Sécurité (Secupress, Sucuri, Wordfence, Bullet Proof Security…).
Avec ces 9 étapes, votre site WordPress sera sécurisé, rapide et bien optimisé. De quoi offrir une meilleure expérience à vos visiteurs tout en améliorant votre visibilité en ligne !
Voila un article que toute personne qui débute avec WordPress devrait lire !
Attention quand même à ne pas appliquer sans réfléchir ce qui est dit. Par exemple : selon le plugin SEO choisi, inutile d’ajouter un plugin de redirection. SEOKey notamment, intègre un outils de redirection, même en version gratuite.
Le déport de l’administration peut être fait avec WP Hide Login si vous n’utilisez pas secupress comme Web App Firewall.