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Comprendre ce qui fait la qualité d'un backlink, c’est ce qui va vous aider à améliorer la visibilité de votre site web. 4 experts en netlinking, Clément Pessaux, Régis Stéphant, Sylvain Delaporte et Maxime Doki-Thonon nous expliquent comment évaluer un bon lien. À travers leurs conseils, découvrez comment choisir les bons backlinks pour renforcer votre stratégie SEO, tout en évitant les erreurs qui pourraient nuire à votre progression dans les résultats de recherche.

Ce qu'il faut retenir :

  • Un lien de qualité dépend de plusieurs facteurs, dont l'indexation de la page source et sa capacité à générer du trafic constant.
  • La notoriété et la proximité sémantique entre le site source et la page cible sont des éléments indispensables pour maximiser l'impact d'un backlink.
  • La diversité des sources de liens est importante pour un profil de liens sain et naturel, évitant ainsi un schéma trop prévisible pour Google.
  • L'autorité d'un site ne se résume pas à des metrics, mais à sa capacité à se positionner efficacement sur des mots-clés.
  • Google pénalise rarement les excès de netlinking, mais il faut rester vigilant sur l'utilisation des ancres optimisées et sur la provenance des liens pour éviter d'éventuels impacts.

Quels sont, selon vous, les critères essentiels pour évaluer la qualité d'un backlink ?

Régis Stéphant : “Il est sur une page indexée. Ensuite, ça dépend du temps ou du prix qu’il vous en a coûté, mais s’il est indexé, c’est déjà un bon lien. Si la page porteuse du lien fait du trafic constant, c’est un très bon lien. À noter qu’un lien sur une home page ne rencontrera pas de problème d’indexation normalement.

Niveau metrics, il faut toujours savoir s’en détacher un peu, mais le DR d’Ahrefs au niveau du site est souvent intéressant, et la Semantic Value de Babbar vous dit en un coup d’œil s’il s’agit d’un site porteur de popularité à redistribuer. Je n’attribue pas la moindre valeur à Majestic, même si je regarde.”

Clément Pessaux : “Les deux principaux critères pour moi sont :
1. La notoriété (puissance SEO) du site qui contient le lien. Plus le site est reconnu (ou visible), meilleur sera le potentiel lien.
2. La proximité sémantique entre le lien et la page vers laquelle il pointe. Le contexte thématique doit être cohérent.

L'ancre du lien est aussi un facteur important mais elle sert plus à qualifier le lien qu'à déterminer sa qualité intrinsèque, c’est un adjectif qualificatif.

Il existe pour moi deux grandes catégories de liens :
- Ceux qui arrivent à tirer parti du maillage interne du site qui les héberge, en étant bien positionnés pour capter un maximum de popularité (proximité avec la page d'accueil, faible profondeur, maillage interne). La popularité externe sera un facteur à construire, mais ne l’est pas nativement.
- Ceux qui concentrent vers la page cible la puissance des liens externes que reçoit la page qui les contient (sur le principe d'un réseau privé de sites ou PBN). L’idée est de mettre en place une sorte de loupe qui capte et concentre la puissance des liens externes du domaine.”

Sylvain Delaporte : “Les critères sont nombreux et évoluent en permanence. On a longtemps parlé du pagerank et de la sémantique. Ces points restent essentiels.
Il regroupe des éléments d'analyse diverses, comme :
- la profondeur de l'article dans le site (plus, il est proche de la home, plus il va transmettre de puissance) ;
- la cohérence et la qualité du contenu produit sur la page et son rapport avec l'article final ;
- le nombre de liens externes présents sur la page...

Les critères évoluent désormais sur la capacité de ces articles à générer eux-mêmes du trafic et le fait que le lien soit réellement un point d'entrée vers le site cible.

S'il est utile de le rappeler, désormais Google "écoute" ce qui se passe depuis son navigateur Chrome et s'en sert pour évaluer la pertinence du lien ou plus largement du contenu.

Dans cette perspective nouvelle, il faut toutefois ne pas oublier que le pagerank reste au cœur de l'algorithme de Google, le signal évoqué semblant pour le moment être un élément de "boost" sans pérennité. On parlera de complémentarité.”

Maxime Doki-Thonon : Il est évident que la qualité d’un backlink ne peut être évaluée sur la base d’un seul critère. Néanmoins, et comme l’évoque Sylvain, le trafic organique des referring domains reste l’un des plus pertinents avec les signaux de popularité et d’autorité du site et de la page (plus ou moins mesurable avec les scores de popularité et le nombre de referring domains).

Cela se reflète dans une étude que nous avons menée à l’aide de RocketLinks Benchmark, notre solution pour analyser les backlinks des concurrents. Nous avons pu observer que 10 à 20 % des liens devaient générer du trafic pour envoyer du jus. Petit rappel : n’oubliez donc pas les liens sur les pages déjà positionnées 😉

Je rejoins Clément Pessaux sur l’importance du contexte thématique. Pour que Google puisse identifier une cohérence entre la page cible et la page source, les thématiques doivent être les plus proches possible. Cela aide à renforcer la pertinence du lien aux yeux de Google.

Comment évaluer l'autorité d'un site web et son impact sur la qualité des liens qu'il fournit ?

Clément Pessaux : “Je ne crois pas au concept basique d’autorité d’un site (la lecture qui a été faite des Google leaks sur le sujet me semble trop rapide et simpliste pour ne pas dire erronée). Ce qui sera intéressant au niveau d’un site, c’est sa capacité à positionner des mots clés par rapport à son volume de pages. Je ne parle pas ici de “liens positionnés” qui n’est qu’une résurgence ; ce qui va nous intéresser, c’est de mesurer la capacité d’un site à se positionner lui-même, à avoir de la visibilité. Un site qui n’a pas de visibilité, qui n’arrive pas à se positionner sur son univers d’expressions, est un site qui n’aura pas la capacité à pousser un autre site. S’il ne peut pas le faire pour lui-même, comment pourrait-il le faire pour un autre ?

Cela fait de nombreuses années que j’utilise un petit indicateur qui me permet d’éliminer rapidement des sites de mon analyse. Il est simple : je divise le nombre de mots clés Semrush par le nombre de pages indexées. Si le ratio est inférieur à 1, alors j’élimine le site de mon spectre potentiel d’achat. Si le ratio est supérieur à 1, je pourrai alors continuer son analyse. Ce qui compte prioritairement pour moi ici, c’est si le ratio est inférieur à 1.

À noter que dans ce ratio, il y aura deux typologies de sites qui seront exclus de par leur nature : les forums et les réseaux privés.”

Sylvain Delaporte : “Dans la continuité de l'analyse de la qualité d'un backlink, le site qui l'héberge a forcément une importance capitale.

Ainsi, l'analyse des backlinks du site en question reste un critère de pertinence. La puissance, la quantité et la qualité des liens qu'il reçoit sont à identifier.

Si cette tâche peut paraître chronophage, je dirais que plus le coût est important(soit en temps passé pour l'obtenir, soit en euros lors d'un achat d'article sponsorisé), plus il est important de creuser ce point.

Un élément pertinent aussi sera la quantité de liens externes que produit le site par rapport au nombre global d'articles. S'il est naturel qu'un site face des liens externes, un ratio de 1 pour 1 n'est pas bon signe.

Enfin, il faut s'attacher à la cohérence et les thématiques abordées dans le site. Ainsi un site généraliste sera difficilement "justifiable" à moins d'être un média ou d'avoir une orientation spécifique qui le justifie.

De même, un article sur un sujet type "immobilier neuf" avec un article connexe "quelles sont les meilleures crèmes de jour" aura du mal à sembler cohérent dans cet environnement. Le bon sens, en somme.”

Régis Stéphant : “L’autorité a un sens réel pour le site en lui-même, ce qui peut lui permettre de s’indexer vite, et monter vite dans les résultats de recherche via ses dernières publications, au moins provisoirement. Pour ce qui est du netlinking, c’est sa capacité à rester indexé qui va être importante. Dans une stratégie de netlinking, un site d’autorité, je dirais donc que c’est un site qui a un fort taux de pages indexées comparé à sa taille. Et, pour la pérennité, un site qui ne fait pas que de l’article sponsorisé, mais des articles sans liens et le plus souvent du maillage interne intext pertinent.”

Maxime Doki-Thonon : Comme l’a justement souligné Clément, la visibilité du site est un critère non négligeable. Un site qui se positionne efficacement sur les mots-clés de sa thématique et génère du trafic est bien plus susceptible de transmettre du jus aux sites/pages cibles. Si un site ne parvient pas à se positionner lui-même sur son secteur, il est peu probable qu'il puisse avoir un impact sur nos backlinks.

Régis met également en lumière un point important : la capacité d’un site à indexer régulièrement ses pages est un indicateur fort de son autorité, preuve infaillible de la fraîcheur du site.

Au-delà de l’autorité en tant que telle, la capacité du site à maintenir, voire à augmenter son trafic sur ses thématiques phares ainsi qu’à traiter des thématiques connexes sur le long terme doit être aussi prise en compte.

Quels sont les signes d'un lien de mauvaise qualité ?

Sylvain Delaporte : “Un lien éloigné de la thématique ou sur des sites sans réelle popularité, sur une ancre optimisée par exemple peuvent mettre en évidence un profil de lien de mauvaise qualité.”

Régis Stéphant : “Il n’est pas indexé ou il a fallu forcer son indexation, ce qui peut laisser craindre une désindexation probable dans les prochaines semaines. Il n’est pas négatif, simplement il n’apporte rien. En outre, un mauvais choix d’ancre ou d’URL de destination constitue pour moi un lien de mauvaise qualité. Un lien peut faire du tort lorsqu’il est sur une ancre optimisée mais pointant vers la mauvaise page de votre site. L’ancre ne va alors pas correspondre à la bonne SERP, et très certainement pas à la bonne intention.”

Clément Pessaux : “Il n'y a pas vraiment de mauvais liens pris isolément. Ce qui compte, c'est la stratégie globale de netlinking. Même un lien peu qualitatif contribue positivement à la diversité et à la naturalité du profil, qui ne doit surtout pas avoir l'air trop parfait ou travaillé. Un profil de liens doit prendre en compte la réalité du web.”

Maxime Doki-Thonon : Il n’y a pas de mauvais lien à proprement parler. C’est l’ensemble des liens dans une stratégie de netlinking qui fera la différence. Une typologie de liens diversifiés, issus de différents types de sites (à fort trafic/popularité ou non), et pointant vers divers types de pages (homepage, catégorie…) est l’une des composantes clés d’une stratégie réussie.

Il reste néanmoins des bonnes pratiques de base à respecter mentionnées plus haut par Régis, Clément et Sylvain pour garantir la qualité des liens. Parmi ceux-ci : cibler des thématiques pertinentes, maintenir une proportion raisonnable d’ancres optimisées (en adéquation avec la page cible bien sûr) et s’assurer que le lien soit placé sur un site avec une bonne réputation. Ces éléments combinés contribuent fortement à renforcer l’efficacité globale d’une stratégie de netlinking.

Quelle est l'importance de la diversité des sources de liens pour un profil de liens sain ?

Clément Pessaux : “Si je devais caricaturer, je dirais qu’un profil sain est un profil sale. La majorité des liens doivent pointer vers la home page avec des ancres “branding”. Pour la suite, des liens forums, des liens depuis des sites obscurs ou pas, des pages internes avec plus de liens que d’autres, il faut de tout pour faire un bon profil, et surtout des déséquilibres. Il ne faut pas que le site sente le SEO à plein nez. Ce n’est pas nécessairement pour Google qu’il faut ce genre de profil, mais plus pour la concurrence qui va analyser le profil et faire en sorte de vouloir faire “mieux”. C’est à ce moment que l’on rentre dans une guerre de liens. La construction d’une stratégie de netlinking passe par la structuration “sale” et “cachée” du profil de liens.”

Sylvain Delaporte : “C'est évidemment la question centrale. Il est essentiel de varier sa typologie de liens. Ainsi, on parle principalement de l'achat d'articles sponsorisés en netlinking. Pour autant, varier son profil de lien est primordial.

On pensera à du lien annuaire, forum, média, RP, home, partenaire, fournisseur, affiliation... En creusant dans son environnement professionnel, local ou encore secteur d'activité, il est déjà possible de trouver de nombreux liens gratuits et pertinents avant de penser à l'achat.
Des liens parfait pour la diversification.”

Régis Stéphant : “Le proverbe le dit, on ne met pas tous ses œufs dans le même panier. C’est la principale raison pour diversifier ses sources de liens. Ainsi, une désindexation ou disparition totale de vos backlinks est limitée.

Pour le reste, on peut faire de beaux discours, moi le premier, sur le fait qu’avoir différents types de liens peut être attendu pour passer un plafond de verre, mais en réalité on y arrive généralement tout aussi bien avec un seul type de liens, au hasard, des liens sponsorisés. Mais, il y a tout de même un intérêt, celui de la diversité sémantique. Le lien forum sera par exemple porteur d’une sémantique différente. Et la diversité des contenus qui vous font un lien, dès lors qu’ils sont légitimes, va être un vrai plus.

Ensuite, si vous travaillez votre visibilité à 360, vous aurez aussi travaillé d’autres aspects marketing, par exemple les réseaux sociaux, et vous aussi ainsi sans aucune stratégie SEO off site obtenu des liens depuis ces autres sources, follow ou no-follow.”

Maxime Doki-Thonon : "Comme nous l’avons dit plus haut, Google aime ce qui est naturel. Il est important de paraître le plus naturel possible lorsque nous mettons en place une stratégie netlinking et qu’on la veut pérenne.

Cela se traduit effectivement par une diversité de liens, donc les articles sponsorisés mais pas que ! Pensez alors aux liens forums, annuaires et partenaires en plus de tous ceux cités plus haut 😉

Et on ne le répètera jamais assez, mais des pages sources et des pages cibles diversifiées font aussi partie du combo gagnant."

Quelle est l'importance de la pertinence thématique entre le site source et le site cible ?

Régis Stéphant : “Le lien d’une page A (depuis le site support du lien) transmet du « jus » à la page B (sur mon site) si la thématique est suffisamment proche. Sinon, cela ne marchera pas, ou beaucoup moins bien. C’est donc important.

Un site thématique présente un avantage important. Vous avez la quasi-certitude que son maillage interne (structurel et manuel) va transmettre le jus de page en page. Ainsi, si le site est bon, votre article neuf y sera certainement bien entouré.

Un site moins bien thématisé, voire généraliste, peut tout à fait vous apporter satisfaction, car la thématique se mesure à la page. Mais cette future page sera-t-elle bien pourvu en maillage interne depuis des pages elles-mêmes populaires... c’est difficile à juger à l’avance, sauf sur pour du lien sur des articles déjà existants.

Par thématique, il faut voir large. Il n’est pas question de rester focus sur votre sujet précis pour que cela soit OK.”

Clément Pessaux : La proximité sémantique est cruciale aujourd'hui. Google regarde d'abord le contexte thématique du lien, c’est une condition sine qua non. S'il est validé, alors les autres critères sont pris en compte pour transmettre du poids. Sinon, le lien aura peu d'impact.”

Sylvain Delaporte : “Comme dit plus haut, c'est quasiment un pré-requis et il ne s'agit pas d'une croyance ! Pour autant, il ne faut pas oublier l'intérêt des liens de branding qui sont, eux aussi, totalement cohérents. 

A l'image de ce que peut apporter une campagne de relation presse, il est souvent question de l'entreprise, la marque elle-même. Ainsi des sites dédiés aux thématiques clients, entrepreneuriat / économie / communication auront du sens indépendamment de la thématique cible.”

Maxime Doki-Thonon : “Comme l’a expliqué Sylvain Peyronnet, cofondateur de Babbar, lors d’interventions auprès de nos clients, la proximité thématique entre une page source et une page cible est cruciale pour Google. Elle prouve la pertinence et l’utilité du lien, ce qui permet une transmission maximale du PageRank vers la page cible.

L’idéal est donc de viser des backlinks sur des sites ayant une thématique très proche de la nôtre, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. En réalité, on peut vite se retrouver limité. De plus, lorsqu’on analyse les profils de liens de gros sites, on constate que les thématiques sont diverses et qu'on peut aussi avoir des liens de sites à thématique plus éloignée.

Comme l’a évoqué Sylvain Peyronnet, on distingue donc quatre cas :

  • 1er cas : le site source et la page source n’ont aucun rapport avec la thématique de la page cible : “quasiment aucune transmission”
  • 2nd cas : le site source a une thématique différente mais la page source a la même thématique que la page cible : “transmission maximale d'une toute petite partie de la puissance du site”. D’ailleurs, une grande partie des liens aujourd’hui rentre dans ce cas de figure.
  • 3ème cas : le site source et la page source ont la même thématique que la page cible, c’est le graal : “transmission maximale de la puissance du site”. Ce sont les meilleurs liens.
  • 4ème cas : le site source a la même thématique que le site cible mais la page source a une thématique différente de la page cible : “transmission faible de la puissance du site” 

Vous l’aurez compris, la pertinence thématique entre la page source et la page cible est bel et bien importante pour transmettre un maximum de jus vers son site !"

Quand peut-on réellement se faire pénaliser par Google pour des actions de netlinking ?

Clément Pessaux : “Ce que l’on note actuellement, c’est que si une page reçoit trop de liens (dans le sens erreur statistique sur la SERP), il y a un risque que l’URL soit bloquée par Google et ne progresse plus. Mais on trouve de très nombreux contre-exemples à cela. Étonnamment (ou pas), on retrouve ce blocage sur des profils ou l’achat de liens est important, mais pas sur des réseaux privés où l’envoi massif de liens n’entraîne pas ce genre de blocage.

Mais au-delà de la volumétrie, le point sensible reste l’ancre des liens. À partir d’un certain volume d’ancres exactes, il y a un plafond de verre qui se met en place et Google aura tendance à ignorer les nouveaux liens. Mais cela reste assez flou car on trouve de nombreux contre-exemples aussi.

Depuis quelques années, Google semble appliquer une sorte de "nofollow général" sur certains sites ayant abusé de la vente de liens. C’est particulièrement malin (ou pervers) de la part de Google. Ces sites continuent de bien se positionner, mais leurs liens sortants ne transmettent plus de popularité. Acheter des liens sur ces sites n'a donc plus d'impact.”

Sylvain Delaporte : “Google a fait le grand ménage, ainsi des liens de faible qualité ne seront tout simplement plus pris en compte. Il ne faut donc pas s'inquiéter de liens externes exotiques dans la majorité des cas.

Il ne faut pas oublier toutefois que l'url finale pour un mot clé donné devra être soigné sur son profil de lien. Si le nombre de liens qu'elle reçoit est trop important avec un ancrage peu soigné par rapport à la concurrence, cela peut entraîner des baisses de position.

Il faut donc penser les choses sur l'ensemble du site. Travaillez la home, les pages internes importantes et réorientez le maillage vers les pages importantes.

Les liens internes sont aussi à penser pour orienter la stratégie externe. Enfin, comme dit plus haut, la mise en place d'ancres optimisées est à prioriser sur des sites les méritant.”

Régis Stéphant : “Sincèrement, il faut y aller très fort, mais alors très très fort… Les messages de pénalité manuelle pour abus de liens n’ont pas disparu, mais sont devenus extrêmement rares depuis plusieurs années. Et dans l’histoire très récente, ils ressemblent même plus à un bug. Tel un élément qui déclencherait le message dans la GSC, mais pas la pénalité qui l’accompagne, les courbes n’étant pas impactées.

Certains peuvent aussi prendre peur en voyant des dizaines ou centaines de liens spammy avec des ancres machiavéliques arriver. L’effet sera souvent invisible, ou négatif pendant quelques semaines, le temps que Google identifie cet afflux massif de liens depuis des sites sans confiance et annule alors leur effet.

Dans l’immense majorité des cas, les liens incriminés sont ignorés au fil de l’eau. Si le lien provient d’un site que vous auriez dû éviter, alors le Pagerank, le « jus », n’est tout simplement pas transmis. Si vous les aviez achetés, vous avez perdu votre argent.

Cet aspect peut être déroutant, car il est très difficile d’identifier cet aspect. Je me souviens que Clément Pessaux évoquait déjà il y a 3 ans de cela le fait que certains sites à grosses metrics pouvaient avoir leur jus totalement bloqué. C’est rare dans ce sens-là, heureusement.

Et si je peux donner un conseil, ne faites jamais au grand jamais confiance aux outils vous indiquant la toxicité d’un lien. Bien souvent, ce sont des liens porteurs de popularité pour vous.”

Maxime Doki-Thonon : “Effectivement, les pénalités manuelles à cause du netlinking existent encore en 2024. C’est un aveu de faiblesse de Google d’en ressortir à ce genre de choses mais de temps en temps il doit encore rappeler à l’ordre pour montrer l’exemple. Pour arriver à recevoir une pénalité manuelle, il faut vraiment abuser sur les ancres optimisées, comme le soulignent Clément et Régis.

On est à des années lumière de la situation d’il y a 10 ans, quand c’était encore assez fréquent. Aujourd’hui, Google n’a plus besoin de montrer l’exemple parce que les gens font les choses d’une manière plus qualitative qui ne met pas Google mal à l’aise.”