Depuis la fuite massive qu'a connu Google en mai 2024, de nombreuses hypothèses pullulent sur ce qui serait ou non un facteur de classement, et dans quelle mesure. Will Critchlow, fondateur et PDG de SearchPilot, a émis plusieurs hypothèses intéressantes dont certaines pourraient faire l'objet de tests.

Ces facteurs qui ont déjà fait l’objet de tests

Avant de livrer ses conclusions, Will Critchlow rappelle les conclusions de plusieurs tests effectués par le passé et notamment l’impact des balises title qui peuvent affecter à la fois la position dans le classement, les mots-clés sur lesquels la page se positionne et le taux de clics. La fraîcheur des contenus est un autre critère qui a surpris par sa puissance d’impact. Une puissance qui fait dire à l’auteur avoir eu « l’impression que les tests effectués conduisaient à des impacts non durables », qui semblaient « presque manipulables » et « pourraient nuire au site web à long terme ».

Le dernier facteur évoqué en préambule concerne les interstitiels intrusifs dont l’impact négatif a été démontré avant que Google ne les pointe officiellement du doigt.

Paramètres de fraicheur, score commercial et authorship

Après la lecture des documents qui ont récemment fuité, Will Critchlow a eu de nouvelles hypothèses.

La première hypothèse concerne la fraîcheur des contenus et plus spécifiquement les différents éléments qui peuvent se rapporter à ce facteur :

  • Répétition de la date sur la page
  • Mention de la date dans le cœur de la page (et pas seulement dans les microdonnées)
  • Mention de la date dans les ancres internes (qui pourraient concerner les contenus « super frais », d’actualités en direct par exemple)

La deuxième hypothèse concerne le score commercial qui voudrait qu’un site doive adopter un aspect commercial (présence de panier d’achat et de fonctionnalités de paiement) s’il veut se positionner sur les requêtes hautement commerciales qu’il cible.

Enfin, la troisième hypothèse concerne la paternité (authorship), sujet particulièrement controversé qui a fait les grandes heures de feu-Google +. La question est donc de savoir s’il s’agit toujours d’un facteur de classement et à quel point celui-ci est important.

Les autres hypothèses « non testables »

Will Critchlow revient sur les documents qui ont fuité. Pour lui, le fait qu’ils contiennent assez peu de surprises est plutôt une bonne chose puisque cela montre que l’industrie était déjà globalement consciente de nombreuses choses.

D’autres éléments sont plus surprenants, mais ne peuvent pas faire l’objet de tests, au sens scientifique du terme. Il évoque notamment l’existence d’un « gros bouton vert », qui serait l’opposé du gros bouton rouge associé aux pénalités manuelles. Lorsqu’il est enclenché, le gros boutons vert permettrait donc à certains sites de ne pas être affecté par les mises à jour d’algorithme, les reclassements ou les pénalités. Une fonctionnalité qui pourrait être en cours du côté de chez Google, sans qu’il ne soit possible de l’affirmer ou de l'infirmer.

Autre hypothèse : l’association explicite entre de certaines requêtes avec des résultats officiels. L’auteur reprend l’exemple utilisé dans la documentation de Google où la requête « Britney Spears » en anglais aux USA devrait renvoyer vers le site officiel de la chanteuse américaine. Un classement qui ne serait donc pas une conséquence algorithmique, mais un couplage officiel.