Quelques infos sur Google (et Bing parfois) et son moteur de recherche, glanées ici et là de façon officieuse ces derniers jours. Au programme, cette semaine :  Que faire si votre site est touché de façon négative par la Helpful Content Update ? Quid des problématiques liées à la balise hreflang, l’IA, la migration de sites et… la mort du SEO ?

Voici une petite compilation des informations fournies par les porte-paroles officiels de Google ces derniers jours sur différents réseaux informels (Twitter, Hangouts, forums, conférences, etc.). Donc « gossips » (rumeur) + Google = « Goossips » 🙂

La communication du moteur de recherche étant parfois plus ou moins sujette à caution, nous indiquons, dans les lignes ci-dessous, le niveau de confiance (taux de fiabilité) que nous accordons à l'information fournie par Google (de 1 à 3 étoiles, 3 étoiles représentant le taux de confiance maximal) - et non pas à la source qui en parle.

Touché par la HCU ? John Mueller donne quelques conseils
Sur X, John Mueller a partagé quelques idées pour récupérer de la visibilité après une mise à jour ayant eu un impact négatif, notamment notamment Helpful Content Update, qui prend plus de temps que pour les autres mises à jour. Comme à l’accoutumée, le célèbre employé de Google a conseillé aux propriétaires de site concernés de se concentrer sur la création de contenus de haute qualité, de fournir une expérience utilisateur exceptionnelle et de rester cohérents dans leurs efforts d’optimisation SEO, sans se focaliser sur les fluctuations. Il a rappelé en effet que les pages n’ont pas de position statique ou garantie dans les SERPs ou dans Discover. Il a également recommandé de surveiller les performances de leur site à l’aide d’outils et de faire preuve de patience, car les améliorations de classement peuvent prendre du temps… mais qu’il n’y a pour autant aucune garantie de regagner sa visibilité ou son classement perdu.
Source : Search Engine Journal
Taux de fiabilité :
« Faites du mieux possible, même si on ne peut rien vous garantir. » Si l’on devait faire preuve de cynisme, c’est peu ou prou de cette façon que l’on pourrait résumer les propos de John Mueller face à la frustration croissante des propriétaires de sites qui disent avoir apporté des améliorations significatives à leur site, mais continuent à constater des chutes de classement, update après update. Le fonctionnement d’un moteur reste complexe et il est fort à parier que Google doit encore faire de nombreux ajustements pour offrir aux différentes pages une place un peu plus juste et représentative.

 

 

Hreflang, IA, migration de sites, mort du SEO…. Gary Illyes fait le point
Dans une publication partagée sur LinkedIn, Gary Illyes aborde plusieurs sujets différents. Il admet notamment sa frustration à l’égard de la balise hreflang, qui permet d’indiquer la langue d’un site et ses variantes régionales, se disant très ouvert à la recherche d’un meilleure solution, à condition que cela fonction aussi bien « avec les petits sites qu’avec les mammouths, tout en fournissant au moins la même quantité d’informations ».

Concernant l’IA, il encourage les SEO à utiliser cet outil comme ils le souhaitent, de façon innovante, mais les met en garde contre le risque de contribuer à l’abondance de contenus de mauvaise qualité déjà présents en ligne : « pas besoin d’en ajouter ».

A propos de la migration des sites, Gary Illyes conseille aux webmasters qui ont rencontré des problèmes de migration de site qui se prolongent, sans signe d’amélioration, de contacter directement Google.

Enfin, l’analyste de Google souhaite rassurer les professionnels en affirmant que le SEO n’est pas mort « une nouvelle fois » à cause de l’arrivée de l’IA dans les moteurs de recherche. Véritable marronnier dans le secteur, la mort du SEO est prophétisée depuis 2003. « L’enfer de la mort lente », comme ironise l’intéressé…
Source : Search Engine Journal
Taux de fiabilité :
Avec ce message, Gary Illyes semble vouloir rassurer les SEO et les propriétaires de site et leur montrer l’intérêt que Google porte à leurs problématiques. Toutefois, comme il le dit lui-même à la fin de sa publication sur LinkedIn : « il m’arrive de me tromper ».