Optimiser le référencement naturel de WordPress n’est pas toujours une simple affaire. Parfois la concurrence est intense, d’autres fois notre site et notre secteur d’activité sont complexes. Mais même si chaque site WordPress est différent, les bonnes pratiques sont systématiquement les mêmes. Que l’on soit en B2B ou B2C, sur un petit site ou un site de très grande taille, que l’on soit orienté grand public ou dans un domaine de niche, on peut appliquer très facilement ces 10 conseils, tous tirés du livre « Optimiser son référencement WordPress » rédigé par Daniel Roch, paru le 25 janvier 2024 !
1. Avoir une sauvegarde externe
1er conseil très simple : mettez en place un système de sauvegarde externalisé, donc une sauvegarde en supplément de celle de l’hébergeur. Cela vous aidera si jamais votre hébergement ne fonctionne plus ou si votre site est piraté (avec tout l’impact que cela peut avoir en SEO).
2. Mettre en place du cache
Ensuite, il est impératif de mettre en place une extension de cache, par exemple avec WP Rocket. WordPress étant un CMS basé sur PHP, cela peut provoquer des pages lentes à se créer et ce qui peut impacter l’expérience utilisateur, mais aussi le crawl et l’indexation de Google (le fameux « TTFB »).
3. Installer une extension SEO globale
WordPress manque de la plupart des fonctionnalités de bases pour un bon référencement naturel. Vous devez donc impérativement installer une extension globale pour gérer les différents aspects SEO : gestion des métas, redirection, balisage schema et bien plus.
Pour cela, Daniel Roch conseille son extension SEOKEY (plus simple à utiliser, notamment avec son module de conseil et d’audit SEO intégré).
4. Bien paramétrer les contenus
La 4ème étape est de correctement paramétrer ses contenus : les types de contenus d’une part (les « post type » et les taxonomies d’autres part. Par défaut, WordPress vous donne en effet accès à différents types de contenus (les pages et articles), ainsi qu’à plusieurs façons de les classer (par défaut les catégories et étiquettes). Mais votre thème ou vos autres extensions peuvent en ajouter.
Vous devrez donc aller dans le menu de paramétrage de votre extension SEO pour indiquer les contenus à garder ou non pour les moteurs de recherche.
5. Bien ranger ses contenus
Dans la foulée du 4ème conseil, il est impératif de bien ranger ses contenus dans son site. Cela veut dire que la classification doit être compréhensible par toutes et tous, que ce soit pour l’internaute ou pour le moteur de recherche. Pensez bien à faire en sorte que chaque section (chaque catégorie) soit explicite.
Attention également, si vous avez dans une taxonomie plusieurs méthodes de classifications, cela veut dire que vous devrez créer une autre taxonomie. Par exemple dans vos catégories, si vous classer un contenu selon une ville et un type de produit, cela veut dire qu’il faudra créer une autre taxonomie « Localisation » pour indiquer la ville, et que l’on pourrait alors conserver les catégories pour classer les contenus par thématique produits.
6. Crawler son site régulièrement
Ensuite, il est important de suivre ce qui se passe sur votre site. N’hésitez pas à utiliser des outils externes régulièrement pour vérifier ce que WordPress peut réellement faire, notamment avec des logiciels de crawl comme Screaming Frog Spider SEO.
On conseille aussi bien entendu de regarder régulièrement les menus de la Search Console de Google qui peut vous donner de précieuses informations sur d’éventuels éléments à corriger.
7. Un contenu = un besoin utilisateur
L’étape suivante est tout aussi importante : vous devrez vérifier la pertinence de chaque contenu qui aura été rédigé pour vérifier si chacun d’entre eux répond bien à un besoin utilisateur.
En d’autres termes, demandez-vous ce que recherchent les internautes, et vérifiez ensuite que le contenu permet d’y apporter une réponse.
8. Penser ergonomie et UX
Le SEO doit être considéré dans un travail webmarketing plus global : faire venir des visiteurs sur votre site peut ne servir à rien s’il ne donne pas suffisamment envie. Pensez donc à bien optimiser l’ergonomie de votre site, son accessibilité et tout le parcours utilisateur.
9. Faire parler de vous
L’optimisation d’un site WordPress en SEO ne sert à rien en soi, il faut faire parler de vous (surtout dans les secteurs d’activité concurrentiels). Vous devrez donc tout d’abord mettre en place un véritable travail de netlinking pour augmenter la popularité du site.
Dans le même temps, il faudra améliorer votre image de marque (réseaux sociaux, évènements, newsletters, etc.).
10. Faciliter le travail de Google
Dernier conseil, optimisez votre site pour faciliter le travail de crawl et d’indexation de Google. Cela passe d’abord par l’application des conseils donnés juste avant (extension SEO, système de cache, bien ranger ses contenus, etc.).
Mais cela va plus loin : il faut nettoyer votre WordPress de ce qui peut nuire à Google, notamment tout ce que votre site peut parfois ajouter dans vos pages. Faites donc le tri des flux RSS, des liens non pertinents, des pages attachments, des archives par date ou encore des pages auteurs si vous ne les utilisez pas (certaines optimisations sont activées par défaut dans certaines extensions comme SEOKEY ou manuellement dans d’autres).
Avec ces 10 conseils, vous avez déjà une bonne base pour optimiser votre site WordPress ! Pour aller plus loin, on vous recommande de lire le livre de Daniel 😉