Quelques infos sur Google (et Bing parfois) et son moteur de recherche, glanées ici et là de façon officieuse ces derniers jours. Au programme, cette semaine : est-ce que proposer un don à une association contre un avis entre dans les guidelines de Google ?
Voici une petite compilation des informations fournies par les porte-paroles officiels de Google ces derniers jours sur différents réseaux informels (Twitter, Hangouts, forums, conférences, etc.). Donc « gossips » (rumeur) + Google = « Goossips » 🙂
La communication du moteur de recherche étant parfois plus ou moins sujette à caution, nous indiquons, dans les lignes ci-dessous, le niveau de confiance (taux de fiabilité) que nous accordons à l'information fournie par Google (de 1 à 3 étoiles, 3 étoiles représentant le taux de confiance maximal) - et non pas à la source qui en parle.
Les dons à des associations en échange d’avis sont contraires aux directives de Google |
Joy Hawkins du site Sterlingsky a demandé à Google si faire un don à une organisation caritative en échange d’un avis, qu’il soit positif ou non, était acceptable ou non. Selon Google, la pratique est tout simplement contraire à ses directives : « Les contributions à Google Maps doivent refléter une expérience authentique dans un lieu ou un commerce. Les faux engagements ne sont pas autorisés et seront supprimés. Cela inclut : Payer, inciter ou encourager la publication de contenu qui ne présente pas une expérience authentique. » En somme, Google ne veut pas d’avis tronqués, même si l’argent du don revient à une association, et non pas à la personne qui rédige l’avis en question. |
Source : Sterlingsky |
Taux de fiabilité : |
si l’on se réfère aux directives de Google, cela semble en effet plutôt clair. Reste à voir comment le moteur peut parvenir à identifier de tels échanges. |
Difficile d’imaginer comment Google va arriver à identifier les faux avis.
Amazon a la même politique depuis des années (interdiction formelle de publier des faux avis) et pourtant, on voit des groupes privés Facebook dans lesquels les avis littéraires s’échangent. Amazon n’arrive pas à identifier ces personnes et valident leur avis en ligne.
Bref, si Amazon, dont c’est le cœur de métier (vendeur de livres étant le premier métier d’Amazon, les avis de lecteurs ont toujours été au centre de l’algorithme de classement des pages de recherches Amazon) n’arrive pas à modérer les avis, je ne vois pas comment Alphabet pourrait y arriver…