Quelques infos sur Google (et Bing parfois) et son moteur de recherche, glanées ici et là de façon officieuse ces derniers jours, avec au programme cette semaine quelques réponses à ces angoissantes questions : Une page web avec images est-elle mieux classée que sans ? Quel est le poids des critères d'HTTPS et de temps de chargement des pages dans l'algorithme ?
Voici une petite compilation des informations fournies par les porte-paroles officiels de Google ces derniers jours sur différents réseaux informels (Twitter, Hangouts, forums, conférences, etc.). Donc « gossips » (rumeur) + Google = « Goossips » 🙂
La communication du moteur de recherche étant parfois plus ou moins sujette à caution, nous indiquons, dans les lignes ci-dessous, le niveau de confiance (taux de fiabilité) que nous accordons à l'information fournie par Google (de 1 à 3 étoiles, 3 étoiles représentant le taux de confiance maximal) - et non pas à la source qui en parle.
Images |
John Mueller a expliqué sur Twitter que le fait d'ajouter des images à une page web ne donnait pas automatiquement à celle-ci un "bonus" en termes de SEO. Une page web avec images n'est pas obligatoirement mieux classée que la même page sans images. |
Source : Search Engine Roundtable |
Taux de fiabilité : |
Ça semble logique. Ceci dit, on constate souvent qu'une page qui contient des images (et c'est également le cas avec les vidéos) en plus du texte est bien "appréciée" par l'algorithme. Pluralité des formats, attributs ALT supplémentaires, informations complémentaires, etc. On conseille fortement ce type de contenu "mixte" qui, à nos yeux est assez performant, si le contenu textuel est de qualité, bien entendu. En gros, le bonus n'est pas systématique (un texte de mauvaise qualité, avec ou sans images, reste de mauvaise qualité...), mais ça joue, c'est certain... |
Temps d'affichage des pages |
John Mueller, Gary Illyes et Martin Splitt (la fine équipe de Google Zurich) ont imaginé dans un de leurs podcasts "Search off the record" un moteur de recherche nommé Steve qu'ils créeraient de toutes pièces. Bien sûr, Steve n'était pas très loin du "vrai" algorithme de Google dans leur discussion. À ce sujet, ils ont expliqué que le critère du temps de chargement des pages, comme celui de l'HTTPS, serait une sorte de "tie break" comme au tennis, qui serait utilisé pour départager les ex-aequo. Gary Illyes a cependant expliqué que, dans les faits, l'algorithme avait plus besoin qu'avant de l'utilisation d'un "tie-break". Et il a également été évoqué le fait que le critère d'HTTPS était de plus fort poids au départ, à l'époque où il a été introduit, mais qu'il a été dégradé au fur et à mesure des tests, pour finalement rentrer aujourd'hui dans le rang à l'état de tie-break. |
Source : Search Engine Roundtable |
Taux de fiabilité : |
Cela fait plusieurs semaines, voire mois, que Google explique qu'il ne faudra pas attendre de grands changements de la mise à jour Page Expérience / Core Web Vitals de cet été. Les agences web et SEO qui font peur à leurs clients en expliquant qu'il s'agit d'une mise à jour majeure, le tout pour vendre des prestations à forte marge, sont donc très proches de l'arnaque avec ce type de discours... |
Goossips : Prise en compte des Images, Temps d'affichage des Pages. Source de l'image : Google
Très intéressant ! Merci
Je m’intéresse énormément au SEO et je dois avouer que pour moi vous êtes une référence. Comme vous je suis assez sceptique concernant ces nombreuses annonces sur l’importance de la vitesse de chargement d’une page. J’ai du mal à croire que cela devienne un critère important, surtout avec l’évolution technologique (fibre et passage à la 5g).
Ce critère aurait limite dû avoir plus d’impact à l’époque de la 2g /3g. A l’heure actuelle et surtout à l’oeil, je ne vois que très peu de différence sur le temps de chargement d’une page notée 50 par Lighthouse par rapport à une autre notée 90, du moins sur mon smartphone nouvelle génération (wifi / 4g et 5g). Au final cela ne joue que très peu sur l’expérience utilisateur alors que les indicateurs démontrent le contraire.