La société Ignite Visibility a interrogé 500 personnes sur leurs habitudes de recherche sur le Web et sur la façon dont ils utilisent les moteurs de recherche à l'heure actuelle et leur niveau de satisfaction des résultats renvoyés...
Le site Ignite visibility a publié dernièrement une étude portant sur l'état de l'art de la recherche web en 2020, basée sur l'analyse des réponses de 500 personnes quant à leurs habitudes sur la Toile lorsqu'elles recherchent une information.
Le but était de répondre à cette question : "Que recherchent les internautes sur les moteurs web et dans quelle mesure les résultats de ces derniers reflètent-ils fidèlement leur intention de la recherche initiale ?".
En voici les principaux résultats :
- La majorité des répondants ne sont pas réceptifs aux annonces publicitaires dans les résultats de recherche. La plupart (85,2 %) préfèrent cliquer sur les résultats organiques, et 66,7 % ont répondu que si Google ajoutait plus d'annonces dans les résultats, ils utiliseraient moins le moteur de recherche.
- La notion de "moteur de réponse" (réponse fournie directement par le moteur au-dessus des "liens bleus" est appréciée et vue comme un progrès par 55,5% des répondants.
- Le contenu textuel est toujours roi. Malgré l'importance croissante accordée à la production de vidéos et d'images, 55 % des répondants préfèrent toujours voir du contenu au format texte dans les résultats de recherche.
- La protection de la vie privée sur le web reste une préoccupation pour les utilisateurs. En ce qui concerne le ciblage des annonces, 62,1 % d'entre eux n'ont aucune idée de la raison pour laquelle Google les cible pour certaines annonces.
- La premier lien classé n'est pas tout. Oui, un meilleur classement est préférable, mais la plupart des répondants ont regardé plus de trois résultats de recherche avant de décider de cliquer.
- La notoriété d'une marque est importante, mais elle n'est pas un facteur de rupture. Une petite majorité (55 %) a déclaré qu'elle ne cliquerait que sur une marque qu'elle connaît dans les résultats de recherche, tandis que 44,9 % cliqueraient quand même, même si elle ne connaissait pas la marque qui propose l'information.
- Les méta descriptions (et donc le snippet) restent un élément crucial du référencement. Lorsqu'on leur a demandé quel facteur avait le plus d'impact sur leur décision de cliquer sur un résultat, 62,9% ont répondu que c'était la description.
- Bonne nouvelle pour Google : la plupart des chercheurs sont satisfaits des résultats de recherche. À cette question, 72 % ont répondu que le moteur de recherche était le plus précis qu'auparavant pour ce qui est de la correspondance entre leurs requêtes et les résultats proposés.
Bien sûr, on fera attention à une étude qui n'est basée "que" sur les réponses de 500 personnes, du monde anglophone et sans explication claire de la méthodologie adoptée. Ceci dit, tous les résultats de l'étude sont disponibles ici.
Encore faut-il faire la disctinction entre les deux… Source : Ignite Visibility
Le format des réponses… Source : Ignite Visibility
Nombre de liens lus dans la SERP avant de cliquer… Source : Ignite Visibility
Merci pour l’article et les réserves en fin de celui-ci. En effet, les intentions de recherche se sont pas les mêmes dans le monde francophone et anglophone.
J’ai parcouru l’étude anglophone que tu link. C’est intéressant mais ça aurait pu être plus poussé, par exemple quid de la recherche vocale, quid des derniers gaulois qui utilisent les booléens pour des recherches efficaces, etc.
Ce qui m’intéresse le plus c’est la préférence pour les résultats issus de la recherche organique. Ce qui est logique, car c’est là ou la pertinence de la recherche est la meilleure.
« Bien sûr, on fera attention à une étude qui n’est basée « que » sur les réponses de 500 personnes, du monde anglophone et sans explication claire de la méthodologie adoptée. »
C’est exactement mon sentiment. Un sondage n’a de valeur qu’en fonction de la qualité de l’échantillonnage des répondants et de la manière dont sont posées les questions.
Si on interroge essentiellement des cadres sup. du monde de la tech, on n’aura pas les mêmes résultats qu’en questionnant des retraités vivant en dehors des grandes agglomérations.
Donc ces données restent du domaine de l’anecdote pour moi. Mais merci pour le partage, ça encourage à se poser des questions et à échanger.
66,7 % de gens qui disent quitter le moteur de recherche s’il y a plus de pub, j’ai vraiment du mal à croire. La plus part des gens pensent qu’internet = google. Donc autant dire que peu de gens vont se tourner vers d’autres moteurs.
J’ai moi-même été quelque peu surpris des résultats de cette étude. D’où mes réserves à la fin de l’article…
Je suis très étonnée aussi..
Beaucoup de personnes ne font pas la différence entre les liens sponso et le résultat naturel.
Et quand on voit que sur le mobile, l’organique est souvent noyé par la pub .. c’est encore plus surprenant !
Étude intéressante, même si peut-être à prendre avec quelques pincettes ou quelques réserves.
Il est clair que beaucoup de personnes ne font pas vraiment la différence entre les liens sponso et les liens naturel, et c’est d’ailleurs toute la malice que Google doit employer pour ne pas dépasser la limite en affichant trop d’annonces payantes parmi leurs résultats (ou en les diluant très habilement).
Je suis étonnée par le taux de satisfaction pour la pertinence des résultats de recherches.
Depuis 2/3 ans il me semble que c’est plutôt de pire en pire, à cause des sites commerciaux qui fagocitent une grande partie des résultats, et qu’il faut aller chercher les bonnes réponses à nos questions de plus en plus loin dans les pages du moteur.
J’ai moi-même été quelque peu surpris des résultats de cette étude. D’où mes réserves à la fin de l’article…