Deux études viennent d'être publiées sur l'usage du vocal par les entreprises. En clair, les choses changent lentement et c'est assez logique : les habitudes évoluent peu à peu et le vocal mettra du temps à définir ses propres usages... Donnons du temps au temps...
Deux études ont récemment été publiées sur la recherche vocale et la façon dont les entreprises américaines prenaient en compte ce nouveau phénomène.
La première étude, par Chatmeter, a analysé la stratégie de SEO local et vocal de 12 grandes marques de vente au détail et de restauration dont Target, Walmart, Apple et Wendy’s. L'option prise est celle du "si vous êtes visible localement, vous serez audible localement" (ce qui est certainement vrai sur Google, peut-être moins sur Alexa). Dans cette étude (voir tableau ci-dessous), le trio gagnant est Target, Ross et TJ Maxx. Starbucks ferme la marche.
Chatmeter a observé que toutes les marques étaient faibles (à des degrés divers) dans trois domaines clés : la stratégie de réponse aux avis, les médias sociaux locaux et l'optimisation pour les mots-clés hors marque.
La seconde étude est proposée par Uberall sur 73 000 entreprises, qui explique que seules 4% de ces sociétés sont "prêtes pour le vocal" selon le critère du VSR (voice-search readiness). Là encore, les aspects locaux et mobile semblent avoir été privilégiés.
Pour information, plus de la moitié des personnes ayant répondu à la question : "A quelle fréquence recherchez-vous des informations locales (commerces proches, heures d'ouverture, adresse, numéro de téléphone, etc. de façon vocale ?" ont répondu "jamais".
Tous ces résultats ne sont pas illogiques. Le vocal commence à peine à entrer dans nos vies (lorsqu'il y entre) et il faudra des années avant que les usages se définissent clairement. Il faut s'y préparer, mais cela ne sera clairement pas la révolution annoncée à court terme… Soyons patient, cela viendra d'ici quelques années, pas avant...
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