Une étude du site Stone Temple montre que, depuis trois ans, les usages vocaux évoluent, mais pas aussi rapidement que certains l'annoncent parfois. La recherche vocale, par exemple, grignote du terrain mais sa progression est plutôt lente. Laissons faire le temps...
Une étude, récemment pubiée par le site Stone Temple, semble indiquer que la recherche vocale connait un léger "coup de mou" aux Etats-Unis à l'heure actuelle, ou en tout cas une progression plus lente que celle qu'on pouvait imaginer.
1 719 personnes ont ainsi été questionnées sur leurs habitudes de recherche ou d'utilisation du vocal. L'étude, disponible en ligne, fournit de nombreuses indications, notamment sur la façon dont la recherche vocale est utilisée (le plus souvent lorsqu'on est seul ou avec des amis, à la maison) :
Le vocal est ainsi le deuxième choix pour effectuer une recherche, après le navigateur sur mobile :
Et les trois actions principales effectuées vocalement sont les appels téléphoniques, le fait de dicter un texte et la possibilité d'obtenir une direction géographique :
Nous vous laissons découvrir les autres questions posées, très nombreuses et intéressantes (mais qui s'appliquent, bien sûr, à un public américain avant tout).
Ceci dit, d'une façon générale, lorsque les chiffres des études de 2017, 2018 et 2019 sont comparés, on est très loin d'un raz-de-marée. Par exemple, pour le "Top 3" des usages sur la recherche d'information, le vocal obtient son plus mauvais score en 2019 (même si le score est meilleur si on ne prend en compte que le premier choix, comme vu ci-dessus).
Bref, la recherche vocale progresse petit à petit, pas à pas, mais on est très loin du tsunami parfois annoncé et des 50% de recherches effectuées vocalement prévues par Comscore en 2020.
Laissons donc faire les choses à leur rythme et préparons-nous en R&D. Car, lorsque l'impulsion sera réellement là, il faudra être prêt ! Mais pas de panique !