La mise à jour Speed Update a été mise en place par Google le mois dernier, mais avec quel impact ? Une étude vient d'être publiée, montrant que ses effets sont quasiment nuls pour l'instant, comme on pouvait s'y attendre. En revanche, l'analyse montre que la 'webperf' est un point qui s'améliore de façon globale, mois après mois...

En janvier 2018, Google avait annoncé le Speed Update, prenant en compte à partir de juillet les performances de vitesse d'une page web dans son algorithme. Et, le mois dernier, le Speed Update a bien eu lieu.

Il était donc intéressant de voir quels avaient été les impacts (qu'on attendait très minimes) de cette mise à jour sur les positionnements dans les résultats de recherche. Pour cela, le site Link Assistant a mené une étude sur les 30 première positions de Google pour 33 500 requêtes, avant et après l'update. Et pour tout dire, l'étude montre effectivement qu'il ne s'est quasiment rien passé suite à la mise en place du Speed Update. Aucune corrélation n'a pu être trouvée pour des sites ayant de bons temps de chargement, qui n'ont pas gagné de places à cette occasion. D'autre part, Link Assistant indique qu'il n'existe pas de corrélation entre le positionnement et des métriques proposées par exemple par la dernière version de PageSpeed Insights, comme les FCP (First Contentful Paint) ou le DCL (DOM Content Loaded).

En revanche, l'étude montre que les temps de chargement se sont améliorés, d'une façon globale, en quelques mois, ce qui montre que les éditeurs de sites font de plus en plus attention à ce type de critère. Mais, tout comme l'HTTPS ou la compatibilité mobile, il ne faut clairement pas compter sur la "webperf" pour obtenir une meilleure visibilité sur les moteurs de recherche. Le vrai SEO est ailleurs. On le savait et cette étude le confirme, si cela était encore nécessaire.

 

La corrélation entre la webperf des sites et sa position dans les SERP (0,97)
n'a pas bougé entre les mois de mai et de juillet 2018. Source : Link Assistant