A l'instar des 'guidelines' pour ses Quality Raters, Google vient de publier un document permettant d'évaluer la qualité d'un contenu en termes de recherche vocale. Un document, proposant de nombreux exemples, à lire de toute urgence pour bien comprendre les enjeux du 'vocal search' et de l'avenir du SEO...
Google a annoncé en fin d'année dernière la publication d'un document fournissant des recommandations pour ses Quality Raters en termes de recherche vocale : qu'est-ce qu'un "bon" contenu dans cette vision et notamment pour l'assistant vocal de la firme de Mountain View ?
Ainsi, de la même façon que Google avait publié son guide à l'attention des qualty raters, un autre document est désormais disponible en ligne, proposant de nombreux exemples sur des contenus de bonne ou mauvaise qualité en termes vocaux. Parmi les critères retenus, on trouve :
- La satisfaction de l'utilisateur : l'information doit répondre aux questionnements de l'internaute (c'est effectivement un minimum demandé...).
- La longueur : lorsqu'une réponse affichée sur un écran est trop longue, les utilisateurs peuvent rapidement la scanner visuellement et localiser les informations pertinentes. Pour les réponses vocales, ce n'est pas possible. Il est beaucoup plus important de veiller à ce que soit retournée une quantité utile d'informations, ni trop longue, ni trop courte.
- La Formulation: il est beaucoup plus facile de comprendre une réponse écrite mal formulée qu'une réponse orale grammaticalement incorrecte. Il faut donc être beaucoup plus attentif à la correction grammaticale dans le domaine du "vocal search".
- L'élocution: les réponses orales doivent avoir une prononciation et une prosodie appropriées. Les améliorations apportées à la génération de textes vocaux réduisent aujourd'hui rapidement l'écart avec les performances humaines (exemples : Wavenet ou Tacotron 2).
N'hésitez donc pas à télécharger ce document PDF et à vous en imprégner afin de vous préparer à la recherche vocale, grand défi du "search" et du SEO des années qui viennent.
Extrait des "guidelines" Google sur la recherche vocale... Source : Google |
Quelle est l’intérêt de l’éditeur d’un site dans le cadre de la recherche vocale ?
Je me pose la question car il me semble que la source n’est pas citée. Si c’est le cas, l’internaute ignorera la provenance de l’information.
Qu’en pensez-vous ?
Je ne suis pas persuadé qu’il faille inclure les questions dans les contenus. Google est parfaitement capable de transformer une question en une recherche classique, notamment les mots « trouve », « trouver », « cherche », « chercher », « liste des », « comment »… qui sont déjà quasi ignorés depuis un certain temps dans une recherche manuscrite.
Par exemple « où trouver un restaurant chinois à Paris » donnait plus ou moins les mêmes résultats que « restaurant chinois paris ». Les pages contenant les mots « où trouver » dans leur titre ne sont pas spécialement mieux classés. Seul leur titre affiché varie (affichage ou pas du mot « trouver »)
En tous cas, je suis persuadé que Google ne peut pas se permettre d’attendre (des années ?)que tous les sites incluent ces mots interrogatifs dans leurs pages pour continuer à fournir ce qu’il estime être les meilleurs résultats. Par conséquent il aura probablement pris les devants pour transformer les recherches sous forme de questions en recherche classique par mots-clés, ne serait-ce que pour fournir plus ou moins les mêmes résultats sur une recherche vocale que manuscrite.
Bonjour Olivier
tout d’abord, je vous souhaite une formidable année 2018.
Dommage que le pdf soit intégralement en anglais, mais on va faire avec 😉
Pour ce qui est de la commande vocale pour la recherche, il est évident qu’il va falloir peaufiner ses textes et surtout y inclure les questions avec bien sur une prépondérance vers la longue traîne.
Maintenant, je demande avoir ce que ça va donner avec les accents régionaux et celui des cités (ça ne devrait pas être triste!)