La société Xilopix, conceptrice du moteur de recherche Xaphir, a déposé le bilan le mois dernier avant d'annoncer dernièrement sa reprise par la société Qwant...
Au mois de mai dernier, nous vous présentions Xaphir de Xilopix, un moteur de recherche créé dans les Vosges (Epinal), et qui avait d'énormes ambitions sur le marché international des moteurs de recherche.
Dans notre article, qui proposait une interview d'Eric Mathieu, créateur/concepteur de l'outil, nous faisions part de nos craintes d'assister à un "effet Cuill" avec Xaphir. Rappelons ici que Cuill était un moteur de recherche créé en 2008 par des pointures du domaine dont Louis Monier (Altavista, Google, etc.). Il avait suscité un très grand intérêt mais a hélas très vite périclité et s'est arrêté 2 ans plus tard car il avait été lancé trop vite (par décision des actionnaires), alors que la pertinence de ses résultats n'était pas encore au rendez-vous. Et les premiers tests de Xaphir nous faisaient craindre une issue similaire, car les résultats de la version disponible en ligne étaient très décevants, ce qui avait été relevé par de nombreux observateurs. Xaphir avait-il été lancé trop tôt (sachant qu'une levée de fonds prévue fin 2016 avait échoué) ?
Le 10 octobre dernier, on apprenait en tout cas le dépôt de bilan de la société Xilopix, plaçant la société en redressement judiciaire pour six mois, action permettant de payer les salaires et de chercher des partenaires financiers. On a appris cette semaine que ce serait la société Qwant qui reprendrait l'activité et les salariés de Xilopix. Pour l'instant, on n'en sait pas plus et on ne sait pas comment Qwant intégrera les outils de Xilopix dans son outil, encore largement (et quasi exclusivement) tributaire de la technologie de recherche Bing de Microsoft pour l'instant. La suite très bientôt, certainement...
Informations sur le site de presse directement dans un Knowledge Panel... Source de l'image : Abondance |
Qwant rachète une société vide techniquement et commercialement!! Tous les millions investi dans qwant pour une simple interface graphique qui est loin de faire l’unanimité. Si c’est juste pour faire beau et utiliser les API bing ou autre…
En plus la banque européenne met de l’argent dans cette boite!!!!!
En achetant xaphir, qwant confirme que son propore moteur de recherche (et propore index) n’est ni fait ni à faire….A suivre
Le Bilan 2016 venant d’être publié, Qwant confirme l’accroissement de sa dette qui grimpe a 10 millions d’euros de perte (6 millions en 2015 – source vérif).
Serieusement, Qwant ou Xaphir, c’est la charue avant les boeufs. Les crawls de Qwant sont depuis des années inutiles puisque c’est toujours l’API et les résultats de microsoft BING en majorité.
J’ai bien peur que ce soit une annonce, la énième , juste pour faire croire que Qwant a de la dimension, je ne vois rien dans ce moteur Xaphyr qui puisse être intéressant .
Le pire dans ces propositions de rachats, c’est que souvent c’est un concurrent qui veut juste mettre le nez dans la technique et la stratégie pour savoir si il peut pas repartir avec un peu de connaissance ou un employé, et qu’en fait il ne rachète jamais (j’ai donné dans la presse déjà).
Le grand doute, c’est qu’en 2015 Qwant a déjà perdu près de 6 millions d’euros, et que le bilan 2016, toujours pas publié a l’approche de 2018, doit etre encore pire. Qwant doit avoir un passif de plus de 10 millions d’euros, et je ne vois pas , raisonnablement, comment il pourrait racheter un autre moteur qui a zéro audience, a part pour l’euro symbolique.
Un vrai moteur de recherche, c’est déjà ses propres data crawlés, analysés, synthétisés et présente au public. Les courageux qui font cela doivent etres soutenus, financés. Pour moi, celui qui utilise l’API de Microsoft , Google ou Yahoo n’a rien d’un moteur de recherche comme c’est le cas de Qwant, et ne mérite surement de fond public.
En fond privé, chacun dépense son argent comme il veut. Il y a tellement de jeunes désespérés qui n’ont rien, pas la moindre aide, pas même un titre de transport pour se présenter a un job, qu’il faut rester humain et réaliste avec l’argent public.