L'analyse du comportement des utilisateurs d'un moteur sur la page de résultats est-elle encore prise en compte par Google dans ses classements ? Une nouvelle étude semblerait conclure que non...
Article modifié pour tenir compte du taux de clic plutôt que du pogosticking, comme dans sa première version.
Dans les multiples critères utilisés par le moteur de recherche Google pour juger de la pertinence d'une page sur une requête donnée, le taux de clic a le plus souvent été intégré comme valeur sûre par les référenceurs depuis de nombreuses années. Cette notion, en partie inventée par la société DirectHit dans les années 90, consiste en l'analyse par le moteur du comportement de l'internaute sur la page de résultats : sur quel lien clique-t-il ? Et cette action a-t-elle une répercussion sur le classement futur de la page si un trafic important est ainsi généré ?
Ce critère est-il utilisé par Google ? En effet, une étude menée par un certain Bartosz Góralewicz relayée par le site Search Engine Land semble dire le contraire : selon lui, ce critère ne serait plus utilisé par Google car trop facilement manipulable. A noter que cette information avait été confirmée par le googler Gary Illyes en juin dernier, indiquant que ce taux de clic était utilisé pour l'évaluation et l'expérimentation, mais pas pour le classement des résultats.
Difficile de dire, bien sûr et comme d'habitude, qui a raison. La réalité est certainement plus nuancée. Comme il s'agit, de toutes façons, d'un critère qu'il est difficile d'influencer (sauf tentatives de fraude), on conclura sur le fait que meilleure sera la qualité des contenus proposés sur votre site, et meilleur sera ce taux de clics dans les SERP. Et tout le monde y gagnera : vous obtiendrez un trafic de meilleure qualité, l'internaute aura des réponses à ses questions, et le moteur y gagnera des liens pertinents !
Source de l'image : Search Engine Land |
Merci, et bien vu. Pas bien réveillé ce matin 🙂
L’article a été modifié !
Cdt
même remarque : Bartosz n’a pas testé les retours en arrière dans les SERP, et selon moi ses tests sur le CTR n’étaient pas assez bien faits (pourtant il semble très bien connaître la technique), comme je l’explique sur http://www.webrankinfo.com/dossiers/conseils/ctr-serp-critere-seo
Bonjour Olivier,
Je suis d’accord avec Sylvain. Il y a bien une différence entre le CTR et le Pogosticking. L’étude sur le CTR est très intéressante et semble mettre en valeur l’inutilité du CTR dans le positionnement. Pour le Pogosticking, j’ai rien vu de récent …
Olivier,
Je ne suis pas d’accord avec le titre, le test de Bartos Goralewicz ne parle pas du tout du pogosticking. Tout son test est fait sur le CTR sans aller-retour dans la SERP. L’image de ton illustration est celle de tests de rand Fishkin, qui lui a testé le pogosticking.
Sylvain, vous m’avez coupé l’herbe sous le pied ! J’allais le dire !