Matt Cutts explique dans une vidéo qu'une page aura beaucoup de mal à se positionner dans les résultats de recherche de Google si elle n'a pas de (ou très peu) de backlinks. En d'autres termes, l'algorithme du moteur éprouve des difficultés à estimer la pertinence d'un contenu textuel sans notion de popularité...
Matt Cutts vient de mettre en ligne une nouvelle vidéo (1'30", tee-shirt mauve), répondant à la question How can content be ranked if there aren't many links to it? ou, en français, "Comment fait Google pour analyser la pertinence d'une page qui ne reçoit que très peu de backlinks ?".
Matt Cutts explique qu'en effet, il est très difficile pour le moteur de recherche de définir la pertinence d'une page si peu de liens pointent vers elle. On reviendrait alors à la période "pré-googlienne" où seuls les critères "in page" étaient pris en considération avec des résultats peu probants. Bien sûr, la "confiance" que peut avoir Google dans le site lui-même peut jouer, mais si les termes contenus dans le texte de la page sont assez génériques, ce document aura beaucoup de mal à se positionner dans les résultats du moteur.
Sans le dire vraiment, Matt Cutts confirme donc que l'analyse des liens reste bien, encore aujourd'hui, dans l'ADN du moteur et que les backlinks sont encore indispensables dans la somme des 200 critères de pertinence pris en compte par Google.
Source de l'image : Google |
Ce n’est u secret pour personne: le link graph est la base de l’algo et il ne disparaîtra jamais car le web est fait comme ça: je link vers toi tu link vers moi… si pas de liens donc pas visible sur le web ! Maintenant c’est sûr qu’avec Hummingbird les liens ne sont plus quantifiables en termes de volume mais en terme de pertinence. Bon référencement …
D’où l’importance d’utiliser les fils d’Ariane….
Merci pour l’article, pour cela il faut pas rêver d’avoir une bonne position dans les résultats de recherche sans « backlinks ». c’est semblable à « conduire sans voiture » .ce critère de backlinks c’est comme un vote mais pas toujours transparent..
Bah, en même temps, c’est Google (et les autres moteurs) qui veut à tout prix faire un « classement » !
Il y a moyen de faire autrement, tout en restant pertinent, mais il faudrait faire un reset les cerveaux des ingés de chez Google…. 😉
Ce serait drôle que la stratégie de Google fondée sur le peur et la paranoïa se retourne contre lui. Un monde où plus personne ne ferait de liens de peur d’être mal vue par le moteur. Google se retrouverait alors incapable de connaître la popularité d’une page et ses résultats en deviendrait moins pertinent…
@Baptiste REY: Il me semblait que le poids des backlinks externes étaient plus fort que les liens internes.
Votre remarque laisse penser que les liens ont le même poids.
Qu’elle est la bonne version du coup 🙂
Merci.
Je cite Baptiste: »En revanche il ne fait pas distinguo entre backlinks internes et externe »
Mon expérience ne me permets pas d’affirmer le contraire mais ça me semble tout de même difficile à croire? Où alors j’ai mal compris ce que vous vouliez dire.
En revanche il ne fait pas distinguo entre backlinks internes et externe 🙂
C’est une porte ouverte au SEO BH, même si Google essaye tant bien que mal à déceler les BL artificiels. Le traitement des données et la source non vérifiée, non limitée, est sujet a toutes les ruses possibles et inimaginables.
On sait que les grands groupes mettent sur la table des budgets parfois très conséquents pour créer de vrais sites d’infos autour de leur thématiques et poser leurs liens évidements, des sites qui ont aussi leur communauté sociale en partie artificielle.
D’autres passent par les Adwords pour pérenniser un peu mieux leur stratégie, c’est une conséquence du renforcement et durcissement de Google vis a vis du BH.
Ce n’est pas facile de laisser tomber les backlinks de nos jours même si google cherche à nous tourner la tête sur les backlinks.