Un cabinet d'avocats du Michigan a attaqué son prestataire SEO pour avoir employé des techniques interdites par Google pour référencer son site web. Mais comment définir la notion de 'technique interdite' ?...
Si on en croit le site Search Engine Land, le cabinet d'avocats Seikaly & Stewart, basé dans le Michigan (Etats-Unis), a attaqué en justice son agence SEO (Rainmaker Institute) pour avoir utilisé des méthodes contraires aux recommandations Google pour référencer son site.
Les méthodes employées seraient la création de "fermes de liens" sur les noms de domaine de leur client. La plainte n'indique pas clairement si le site a été pénalisé par Google du fait de ces actions ou si le procès est avant tout préventif.
En même temps, il semble logique que, si une société de référencement utilise des méthodes "hors limite", elle soit punie pour cela. Encore faudrait-il définir la notion de "méthode hors limite", puisqu'un seul lien factice depuis un annuaire SEO suffirait, normalement, pour entrer dans ce cadre (puisque ces liens sont clairement désapprouvés par Google)... On peut imaginer le nombre de procès que cela pourrait engendrer, en France comme ailleurs...
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Depuis juillet l’information est peut-être sortie.
Le cabinet a-t-il porté plainte car le résultat positif n’était pas atteint et l’image du cabinet en a pati ou tout à coup par amour du respect de la déontologie.
N’oublions pas que ce sont des avocats. Ce pourrait être un marché juteux si d’autres sociétés attaquaient leurs prestataires SEO et cette affaire pourrait faire jurisprudence….
Google arrive à intimider certains SEO. Ils sont les dieux du net maintenant.C’est triste que nous devions suivre toutes les lois edités par google,faudrais qu’on les attaque pour concurence deloyable vis a vis de leur concurence.
Bonjour
Pour l’instant, on a peu d’information sur l’affaire. Il faut certainement suivre son évolution pour mieux la comprendre. En tout cas, ceci montre que les clients peuvent aussi prendre des mesures strictes face aux mauvaises pratiques des agences SEO.
Y a plusieurs choses hallucinantes ici : un, le presta qui spamme à fond vers le money-site de son client. Deux, qu’il ait pas contrôlé la link-velocity. Et trois, que, comme trop souvent, Google pèse énormément dans ce qui s’apparente de plus en plus à la Loi…
Il faudrait déjà définir d’une manière juridique ce que l’on peut définir comme spammy : nombre et type de publication.
Aujourd’hui Google est hégémonique et il devient difficile de faire du référencement sur d’autres moteurs.
Bon alors… d’abord c’est aux US, et c’est un cabinet d’avocat qui est le client et qui attaque. Le secteur juridique aux US est ultra spammy.
On peut aussi envisager que ce soit une opération d’auto-marketing, pour récupérer le plus de clients possible dans le même domaine, maintenant que Google est de plus en plus méchant !
Je pense que même si on grey/black hat gentiment, il faut surtout éviter les liens qu’on ne contrôle pas et qui sont délicats voir impossibles à retirer en cas de pénalité.
Bonsoir,
Je suis un peu partagé sur la poursuite en justice des agences de référencement, car autant je trouve normal que ceux qui font n’importe quoi ne puissent pas continuer à agir en toute impunité, mais attention aussi à ne pas tomber dans l’excès inverse.
Cordialement,
Bruno
Au lieu de se plier à la mode de taper sur le dos des annuaires, on peut préciser que le cas ici vise une firme de référencement qui a créé des BLOGS pour faire des liens vers les sites de ses clients (des firmes d’avocats !) .
Il lui est reproché d’avoir généré ces (50.000) liens automatiquement (le contrat prévoyait 2000 liens/mois) et de s’être servi des mêmes textes pour référencer des clients différents.
Il s’est fait payer $ 49.000 pour le référencement de 3 sites pendant presque deux ans.
C’est bien je trouve que un client est sonné la sonnette d’alarme , tout le monde se tiendra aux règles
Bonjour,
C’est très bien ce client à porté plainte, cela va surement calmer les société qui profite de la naïveté des client et font n’importe quoi!
Yann
Raymond, tu n’es pas très blanc alors ne t’avance pas stp, relis cette phrase d’Olivier:
un seul lien factice depuis un annuaire SEO suffirait, normalement, pour entrer dans ce cadre
Google ne sera jamais responsable de quoi que ce soit. Lui même définit ses propres règles et jurisprudence. Les agences n’ont qu’à bien tenir les règles définis pour du référencement naturel et surtout pour l’ajout de liens.
Ca fait peur ! En même temps on ne fait pas du SEO que pour google 😉 Yahoo, Bing, Duck Duck Go etc… 😉
Google est parvenu à intimider certains SEO. Il parvient à faire changer de camp la peur d’une pénalité. C’est peut-être une bonne solution quand on y regarde bien.
Cette notion de « hors limite », en plus de ne pas pouvoir être défini, est totalement fluctuante. L’optimisation on-site peut être un jour considéré comme « hors-limite », et là c’est le métier même de SEO qui est illégal.
Aussi, associer Google (« ces liens sont clairement désapprouvés par Google ») à la justice (« logique que, si une société de référencement utilise des méthodes hors limite, elle soit punie ») est absolument néfaste à notre discours et à notre métier. La justice ne doit pas s’inspirer des règles d’une entreprise privée et nous nous devons nous aussi de ne pas faire passer ce message. Le « hors limite » doit moralement être défini absolument autrement que par les règles d’une société US.
Débat complexe.
On verra ce que donne le procès. Il faudra lire le jugement pour comprendre si c’est le spam qui est condamné (et là ça peut devenir la porte ouverte à n’importe quoi), une quelconque tromperie, un préjudice d’image,ou autre.
Cela se résumerait à dire qu’il faudrait faire du SEO sans faire AUCUN lien, ce qui est tout à fait IMPOSSIBLE. Un lien placé dans le but de manipuler les SERPS est ipso facto considéré comme « interdit » par Google. Comme le dit Polo_SEO, il faut avertir le client au préalable et se prémunir via ses conditions générales et particulières de ventes.
quand j’avais a ma charge le site d’une association, j’ai reussi a faire grimper ce site dans le top 3 sans avoir besoin de farming :/
suffisait d’avoir du contenu a jour, les bons elements correctement tagé, les bon mots clé qui reviennent (pas trop souvent, mais pas trop peu)
du coup quand on recherchais sans meme entrer la ville par ex un truc genre cours peinture moderne, le site de l’association etait comme dit dans le top 3 (la position variait dans la temps) alors que des cours du meme type dans des villes 10 fois plus grandes etaient proposé LOIN, mais alors LOIN derriere
si on rajoutais le nom de la ville la c’etait position 1 tout le temps (meme le site de la mairie n’arrivait pas a me depasser 😉 )
bon depuis je me doute que les algo de calcul ont changé 😉 mais pour moi ca reste la base 🙂
avoir des liens vers un site sans contenu pour moi (et google) c’est de la triche 😉
De mon coté, si il y a une presta avec du linking je le mentionne toujours dans mes ppt et le devis pour le client. Il est important que ce dernier sache que c’est interdit par Google et qu’il peut disparaitre. Ca permet de se protéger un minimum en cas de problème, mais il serait intéressant de savoir ce que ca vaut au niveau juridique.
Oui mais la notion de « pratique interdite » évolue certainement plus vite que loi, voire la jurisprudence… Un sujet passionnant pour un juriste je pense 🙂
Bonjour Olivier,
C’est bien pour éviter cela que certaines chartes existent non ? Da Code avait signé la charte pour les partenaires qui s’engageaient à ne pas avoir recours au genre de pratiques litigieuses décrites dans cet article. Et d’ailleurs, il n’y a pas de meilleure occasion je pense pour la rappeler ici : http://partenaires.abondance.com/charte.html