Vic Gundotra, concepteur du réseau social Google+, a annoncé son départ jeudi dernier. Cela peut-il avoir une incidence sur l'avenir de ce service, encore en quête d'une reconnaissance encore fragile face aux géants Facebook et Twitter ?...
Vic Gundotra, vice-président de Google et créateur de Google+, a annoncé la semaine dernière sa démission et son départ de l'entreprise de Mountain View.
Il a donné peu d'explications sur les raisons de son départ et ses perspectives d'avenir. Est-ce le relatif échec du réseau social (qui compte quand même plus de 300 millions d'utilisateurs actifs) qui a provoqué ce départ ? Ou une divergence de vue avec les dirigeants de l'entreprise, Larry Page en tête ? Pour l'instant, aucune information n'a réellement filtré à ce sujet.
De façon officieuse, on parle de David Besbris, vice-président de Google en charge de l'ingénierie, pour succéder à Vic Gundotra. Tout cela peut-il avoir une influence, d'une façon ou d'une autre, sur Google+ ? On peut imaginer que non, et que le produit continuera à vivre et à progresser avec d'autres dirigeants à sa tête... Les enjeux autour de ce réseau social sont aujourd'hui trop importants pour que la société de Mountain View le laisse de côté. Avec ou sans son créateur à bord...
Source de l'image : Vic Gundotra |
@Googlepara, si l’on prend du recul et que l’on revient à la source des comptes GG+, qui sont-ils?
… des Google Adresses transformées en compte GG+ , et les Google Adresses viennent de fichiers d’entreprise acheté…
Pour la France, ce sont donc quasi 3 millions de comptes GG+ créé par Google, si l’on multiplie la même manoeuvre sur 100 pays, on obtient 300 millions de comptes fictifs.
Seuls les SEO se sont mis à les faire fonctionner réellement. J’ai fermé immédiatement le compte pro de l’Annuaire Français, j’ai gardé le miens personnel, et comme @googleparano, je poste des messages dessus de temps en temps, quand le bouton est présent à côté d’un article intéressant , comme je le fais avec twitter et facebook, par reflexe je clique sur les 3.
Connaissez-vous autour de vous un particulier qui a créé lui-même son compte GG+ et l’utilise en permanence? Moi aucun. Amis ou famille, personne ne connais GG+, tout le monde connais Facebook…
Comment imposer GG+ au monde entier? On n’impose rien aux internautes…
Je ne pense pas que Google abandonne GG+, il va simplement le laisser en l’état et continuer a chercher ce qui pourrait le faire marcher.
Bonjour à tous,
Si j’ose, +1 pour pour Marc où je suis assez d’accord avec son opinion.
Tout comme Robert, j’ai lu au moins une fois ailleurs (grand magazine) que la démission de Vic Gundotra était synonyme de descente pour Google+.
Là où je suis étonné c’est que l’on peut lire sur divers sites de référencement que Google+ est aujourd’hui de plus en plus conseillé dans la mise en place d’une stratégie SEO et là, j’avoue m’interroger car même si je suis assez d’accord avec Marc, Google+ représente 300 millions d’utilisateurs et ce n’est pas rien.
Si je suis toujours Marc, j’avoue encore poster sur Google+ par « obligation ».
Malgré un nombre de consultations intéressant me concernant, analytics me démontre noir sur blanc que Google+ ne m’apporte rien.
Je rejoins aussi Robert en revenant sur les 300 millions d’utilisateurs et me dire que je serais très étonné si Google abandonnait G+ avec autant d’utilisateurs?
Le dilemme pour moi est le suivant:
Oui Marc je poste sur Google+ par obligation et oui, G+ est un doublon et ne brille pas par son utilité.
En revanche et comme le disait « Anonyme », pourraient-ils laisser mourrir un réseau comptant 300 millions de personnes et où j’ai aussi le sentiment que beaucoup s’impliquent de plus en plus?
Je suis aujourd’hui complètement perdu et en aucun cas ne me risquerais, pour le futur, à prédire le succès ou le déclin de Google+.
Je pense que d’un point de vue général, Google a voulu profiter de l’attrait des réseaux sociaux de certaines entreprises pour créer Google+.
La décision de passer les Google adresses en pages Google+ en est la preuve.
Hors, Google a tenté le coup, mais quelques part, la maturité et la manoeuvre a mal été perçue par les internautes. L’opération est confuse, il y a des mélanges qui ne sont ni logiques, ni naturels, ni utile, et limitatifs, et globalement, l’approche de Google est rejeté.
Voilà comment on se plante dans un projet : par son inutilité… et comment réussir = l’inverse, c’est à dire son utilité.
Le maitre mot sur le web aujourd’hui est : rendre service, le plus possible, puis voir comment on peu rentabiliser. Les plus grand sites on débuté dans cette approche.
Il y a aujourd’hui beaucoup de stratégies et de nouvelles sociétés web qui soient :
– proposent des solutions de « spam » (appelons un chat un chat …) e-mailing
– proposent de la rédaction « artificielle » …
– se positionnent en intermédiaire de pub ou intermédiaire tout court
La vrai volonté de rendre un service utile et novateur est de plus en plus rare, les bonnes idées sont souvent déjà exploités et les autres sont rares.
Google+ est tombé dans le piège de cet élan du web, pâle copie de Facebook en faisant croire que l’exploiter donnerait un meilleur positionnement dans les serps, apporterait des clients vers google shopping, que les pages GG+ pro se vendraient comme des petits pains … Bref, c’est la bérézina sur ce coup là, malgré les moyen énorme de Google.
Depuis le début nous avons retiré notre page GG+ de l’Annuaire Français, afin de ne pas participer a cette erreur grossière qu’est GG+, ce qui n’a pas empêché le trafic de croître sans cesse et continue encore.
Google a de bon côté, et ses mauvais. Une bonne agence web doit savoir éviter les flop a ses clients et les diriger vers les bonnes solutions, bien trop se sont précipités sur les pages GG+, à mon avis, alors que des solutions bien plus performantes existent pour leur clients, et bien moins restrictives.
Google+ est bien présent et le sera de plus en plus au vu des résultat de recherche. De plus google ne va surement pas laisser Facebook seul sur ce terrain… L’avenir nous le dira.
Hello, j’ai lu ici ou là que le maintien même de Google+ en tant que tel était posé. A voir, mais Google+ pourrait rejoindre Google Buzz au cimetière des produits abandonnées pour se transformer en système d’authentification (à la Facebook Connect) ou en gestionnaire des photos.
Affaire à suivre, mais l’histoire se répète : on a beau avoir des moyens illimités, cela ne suffit pas pour créer une success story à la Facebook ou Twitter. C’est l’adhésion du publique qui fait le succès de la plateforme, pas la taille du portefeuille.