Le marathon juridique entre la Commission européenne et Google devrait trouver son issue cet été. Le commissaire européen chargé de la concurrence semblait plutôt satisfait dans un premier temps des dernières propositions de Google, mais rien n'est réellement décidé pour l'instant. Ceci dit, Google a publié un document indiquant à quoi pourrait ressembler ses pages de résultats à l'avenir, affichant des résultats de sites concurrents...
Depuis plusieurs années, Google est en guerre avec la Communauté européenne au sujet du traitement par la société américaine des données personnelles de ses utilisateurs et de la notion d'abus de position dominante. Début février, un accord semblait proche entre les deux parties, mais il semblerait que rien ne soit encore établi pour l'instant, si on en croit Joaquin Almunia, commissaire européen chargé de la concurrence qui s'exprimait à ce sujet dans une interview sur la chaîne BFM Business.
Une décision finale sera prise, normalement entre juillet et septembre de cette année, une fois que les 18 plaignants auront été entendus. Le but n'étant pas de "donner raison à tous les concurrents d’une entreprise", rappelle-t-il. "Notre objectif c’est de favoriser les utilisateurs d’un service".
Ceci dit, Google a publié un document indiquant comment il pensait modifier ses pages de résultats (SERP) afin de répondre aux demandes de la Commission Européenne. De nombreuses copies d'écran montrent que les résultats commerciaux seront bien mieux indiqués qu'aujourd'hui et que ceux de plusieurs sites concurrents seront également proposés. En voici un petit florilège sur ordinateur de bureau, tablette et smartphone :
Source de l'image : Google |
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Source de l'image : Google |
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Source de l'image : Google |
Source de l'image : Google |
Source de l'image : Google |
Google est devenue trop gourmande..
Ce qui est impressionnant, c’est la diminution tendancielle du contenu des pages de résultat par rapport à la surface de plus en plus importante prise par la pub.
Une autre solution serait de permettre à l’internaute de configurer ce qu’il veut voir ou ne pas voir.
Emplacement par emplacement, il configurerait son interface, pas seulement pour la pub, il peut aussi se moquer éperdument du KG ou Google Images, c’est son choix.
L’internaute pourrait aussi configurer ce qu’il accepte, ou non, de transmettre comme type de données.
Un peu comme si on était dans un pays libre par exemple.
Google est devenue trop gourmande.. Surtout avec son histoire de « Not provided ». Elle a déclenché une guerre contre les webmasters quand elle a décidé de cacher les mots clés en prétendant protéger la vie privée de ses utilisateurs.
Mais qui utilise encore Google ? … Joke
C’est à regretter Altavista ! 🙂
Ce qui était critiqué, c’était la surreprésentation des services Google dans les SERPs.
Au lieu de réduire cette omniprésence, l’accord en vue lui laisse libre court à la seule condition d’y ajouter d’autres alternatives commerciales.
Le résultat global est que la place réservée aux résultats naturels dans les SERPs, loin de revenir à une situation plus normale, se trouve réduite encore davantage.
De plus, absolument rien dans l’accord n’interdit à Google de privilégier ses propres services dans son algorithme et donc leur place dans les résultats dits naturels.
google n’a pas honte sérieusement de ses captures: que de la pubs!