Une étude de la société Sharehaolic montre que le trafic généré par les moteurs de recherche sur un site a baissé depuis un an alors que celui fourni par les réseaux sociaux a été multiplié par deux...
Les réseaux sociaux ont le vent en poupe ! Selon une étude de la société Shareaholic, portant sur l'étude du trafic de 200 000 sites web (et 250 millions de visiteurs uniques mensuels), le trafic issus des moteurs de recherche aurait tendance à subir une certaine érosion alors que celui fourni par les réseaux sociaux est en forte progression depuis un an.
Les trafics générés par plusieurs moteurs de recherche (Google, Yahoo, Bing, Ask, AOL) et cinq réseaux sociaux (Facebook, Pinterest, Twitter, StumbleUpon, Reddit) ont ainsi été analysés et le constat (voir illustration ci-dessous) est clair : le trafic moteur, bien que nettement majoritaire encore, a baissé de 6% en un an (novembre 2012 à novembre 2013) alors que celui issu des réseaux sociaux a plus que doublé (+111%) !
Cette étude (à relativiser bien sûr en tenant compte de l'aspect récent du phénomène des réseaux sociaux) montre peut-être la complémentarité des deux outils, et le fait que les internautes trouvent certaines réponses à leurs questions sur les réseaux sociaux, plutôt que de passer par un moteur de recherche. Un phénomène dont Facebook pourrait s'inspirer en lançant dans les mois qui viennent un véritable outil de recherche sociale...
Source de l'image : Sharehaolic |
Humm comparer l’apport de trafic des moteurs par rapport à celui des réseaux sociaux ça n’a pas vraiment de sens.
Tous les sites n’ont pas vocation à faire du social, ou ne produisent pas de contenus à fort potentiel viral (aller demander a un fabricant de lunette de WC si ses contenus sont partagés sur FB ou twitter).
Les usages ne sont pas les mêmes : sur un moteur on est dans une démarche active de recherche d’ une information précise, alors que sur un réseau social c’est différent, on tombe sur des informations qui n’auraient pas fait l’objet d’une démarche active. Sans compter que les réseaux sociaux relayent avant tout des news, de l’actualité.
Pour finir les volumes de trafic (sauf exception) n’ont rien à voir, sur une grande majorités de sites le trafic apporté par les réseaux sociaux reste relativement modeste.
Contrairement à l’ adage selon lequel » les faits parlent d’ eux même » ce qui n’ est pas analyser reste confus et donc incompréhensible. C’ est dire l’ importance des chiffres voire des statistiques dans l’ interprétation d’ une information.Dès lors quid des doutes sur le rôle des réseaux sociaux dans le maillage des liens et surtout la transmission du savoir pourvu que l’ on sache où et comment y accéder.
Comme dans l’analyse de toute statistique. Il ne faut pas analyser les chiffres bruts mais plutôt les tendances. Je ne suis pas choqué par le fait que les flux du web s’orientent vers les réseaux sociaux, une utilisation plus ludique du web. Cette tendance n’est pas nouvelle. Pourquoi ne serait elle pas génératrice de trafic ? Les réseaux sociaux multiplient les tentatives de récupération de la manne publicitaire pourquoi n’arriveraient ils pas à capter et générer du trafic? Malgré, on le sait, moins d’efficacité que les moteurs de recherche. On parle d’une forte progression des réseaux sociaux, mais elle part de très bas et d’une érosion des moteurs positionnés très hauts. Un peu de ré-équilibrage ne peut pas faire de mal.
Et c’est hausse n’est terminée… Il suffit de regarder l’attitude des gens qui nous entourent. Tous avec la clope pendant les pauses sont sur facebook ou twitter. Les stats ne font que confirmer ce qu’on voir autour de soit.
Maintenant, le SMO est presque important que le SEO
l’intérêt aussi, avec les réseaux sociaux, c’est qu’1 info (pertinente) peut vous arriver sans l’avoir demandée, par le biais de la diffusion de vos propres données. D’où, à mon avis, l’importance primordiale de diffuser des données (« missiles »?) pertinentes/percutantes, claires et lisibles (et d’éviter les messages sans valeur ajoutée pour ne pas diluer l’info utile).
Twitter est, me semble t-il d’expérience (encore relativement modeste quoiqu’assez intense), l’un des outils au meilleur potentiel sur ce créneau de la circulation d’info à maîtrise variable mais orientable. Car il y a, selon moi, 1 stratégie d’intelligence du réseau et des comportements des infonautes à comprendre, construire et exploiter, et qui peut même s’élaborer à un niveau assez intuitif.
Bon, à propos d’intuitif et lisible, j’espère l’avoir été (au moins un peu, rassurez-moi ? 😉
Ne vous cassez quand même pas la tête et, surtout, bonnes fêtes ! 🙂
S’agit-il encore d’une énième étude destinée à nous vendre ce qu’une société, ici Sharehaolic, fait ? C’est un peu facile d’avancer des chiffres qui vont inciter les lecteurs à utiliser les réseaux sociaux comme fournisseurs de réponse, et donc corroborer ce qui est énoncé.
Pour ma part, désolé, mais si je tape « qui est Léonard De Vinci », c’est pas Facebook ni Twitter qui vont me donner la réponse. Les réseaux sociaux me vendent des trucs mis en avant, pas des informations.
Pour ma part, je suis tout à fait d’accord avec ce rapport, vu que la plus grande partie de l’information est véhiculée sur les réseaux sociaux.
Bonjour Olivier, cela ne m’étonne pas que le trafic des moteurs baisse. Les internautes sont très présents sur les réseaux sociaux, et cela va être encore plus flagrant en 2014.
Que les chiffres soient a relativiser ou pas ce qui est évident, c’est la montée en puissance d’internautes ou plutôt de sociaunautes qui par les Smartphones, les applications les réseaux sociaux, ne passent plus sur les moteurs de recherche classique type Google.
Pour rajouter de l’eau au moulin, on est ici sur du pourcentage… or ce n’est pas pour autant que le traffic global du search a diminué, seulement que la croissance du social est plus rapide, ce qui semble logique vu qu’il s’agit des clients Shareaholic.
C’est avant tout une étude à replacer dans son contexte. Aujourd’hui un site qui créé du contenu doit être présent sur les réseaux sociaux, c’est une source de trafic (et de viralité potentielle) indispensable.
Plus qu’à relativiser, cette étude est complètement pipée, dans la mesure ou elle se base sur les tags Sharaholic apposés sur les sites des utilisateurs du service en question. Les sites qui utilisent ce service sont par nature des sites très actifs sur les réseaux sociaux et souvent à forte dimension news/partage.
Normal que l’on constate ce phénomène dans ces conditions… mais allez demander à Amazon d’où provient son trafic pour vendre sa camelote, ça sera pas la même.
Ceci étant, c’est un indicateur pour les sites de News. Il y a clairement une tendance, et je ne suis pas certain que Google soit en mesure de continuer à jouer au roi des gros malins encore très longtemps avec son service Google News, qui fait de moins en moins la pluie et le beau temps face à Twitter, devenu un apporteur de trafic majeur pour les sites d’actualité.