Microsoft a repoussé d'un an la clause l'obligeant à verser à Yahoo! un montant minimum pour les revenus publicitaires d'AdCenter, qui ne tiendraient pas leurs promesses...
En 2009, Yahoo! et Microsoft signaient un accord stipulant que le portail de Yahoo! utiliserait la technologie AdCenter de la firme de Redmond pour ses publicités. Mais, pour palier un éventuel problème, une clause du contrat indiquait que Microsoft verserait à Yahoo! une somme "plancher" quoi qu'il arrive jusqu'au 31 mars 2012. Ainsi, au troisième trimestre 2011, Microsoft a versé 53 millions de dollars à Yahoo!.
Mais les résultats attendus dans le cadre de cet accord commercial ne semblent toujours pas à la hauteur des espérances et Microsoft vient de repousser la date à laquelle la clause s'arrêtera à l'année 2013, les revenus générés par AdCenter étant encore trop faibles selon Yahoo!, qui critique les limitations technologiques de la plateforme déjà signalées par Carol Bartz, l'ancienne PDG du groupe, en avril dernier.
Décidément, cet accord, né dans la douleur, a réellement du mal à prendre son essor et continue à creuser les ennuis de ces deux sociétés avec le Web et le search. Bad trip...
Source de l'image : Abondance |
C'est encore une fois dommage que les grand acteurs de l'internet se copient. La copie d'un concept donnera toujours des résultats différents et souvent moins bon que l'original parce qu'il manque la "logique" du concept initial la plupart du temps.
Un concept a ses parties visibles, mais aussi celles qui ne sont pas visible de l'extérieur, et le risque de ne pas maitriser toute la chaine du concept peu conduire a un raté, de même qu'un changement de Direction et de Stratégie peu ruiner un bon concept.
L'erreur de Yahoo et de Bing dans cette affaire, c'est d'avoir voulu copier Google. Dresser une liste des besoins, des nouvelles pistes possibles et de partir sur un concept assez différent aurait pu séduire les annonceurs et les webmasters, dans l'état, cette copie un peu palote et pas très optimisée conduit Microsoft a devoir saigner un peu son partenaire.