5 nouvelles plaintes pour abus de position dominante sont venues s'ajouter aux 4 déjà déposées contre Google auprès de la Commission européenne...
La Commission européenne avait déjà bon nombre de plaintes pour abus de position dominante contre Google à gérer depuis plusieurs semaines. Selon Reuters, cinq nouvelles procédures semblables viennent de voir le jour sans que l'on sache encore qui les a déposées, sachant que les sociétés eJustice.fr,Foundem et Ciao (filiale de Microsoft) semblaient faire partie du lot dans un premier temps et que cinq "petites sociétés" les auraient rejoints dernièrement, toujours selon Reuters... Et ce n'est peut-être pas fini...
Le communiqué de la Commission européenne dit notamment que "la Commission enquêtera sur la question de savoir si Google a abusé d'une position dominante dans le marché de la recherche en ligne en abaissant dans ses résultats de recherche gratuits le rang de services concurrents qui se spécialisent dans la fourniture aux utilisateurs de certains types de contenu spécifiques tels que les comparateurs de prix (ces fournisseurs de services sont connus sous le nom de services de recherche verticaux), ainsi qu'en accordant à ses propres services de recherche verticaux un placement préférentiel, afin d'exclure les services concurrents. La Commission enquêtera également sur les allégations selon lesquelles Google aurait dégradé le "Score de Qualité" de services de recherche verticaux concurrents dans ses résultats de recherche payants. Le "Score de Qualité" est un des facteurs qui détermine le prix à payer pour l'affichage d'une publicité sur Google".
Elle rappelle également que "cette ouverture de procédure n'implique pas que la Commission possède des preuves de l'existence d'une infraction. Elle signifie seulement que la Commission conduira une enquête approfondie sur ce dossier, de manière prioritaire".
Mise à jour 9 août 2011 : Une 10ème plainte vient de s'ajouter avec celle du site Deals du Jour.
Source de l'image : Abondance |
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Voici la contrepartie du succès … Google a encore du temps, mais l'entreprise devra se scinder dans le futur ou lâcher du lest. Il y a un côté "j'aime bien" chez Google, mais aussi le côté "blackhat" financier que l'on aime beaucoup moins. Le côté "obscur" exerce une pression constante, qui, comme toujours, prendra le dessus, avec toutes ses conséquences.
Il n'est pas facile pour une entreprise sur le web, notamment un annuaire, de ne pas dépendre de Google. Panda semble une menace pour un minimum de présence, en même temps, jouer le jeu Google selon Panda ne met pas forcément le site en totale conformité, dans notre cas.
Nous avons opté pour l'imminente mise à jour , pour une architecture totalement axée pour le confort et la pertinence de l'utilisateur, une structure complètement remaniée, et certaines options de services qui nous conduisent à ne pas rendre visible pour le moteur des parties adjacentes dont nous ne sommes pas l'éditeur. Nous allons nous retrouver en concurrence avec Google sur les Google adresses, et poser le problème de la pertinence des résultats sur ce point particulier…
Nous avons donc bifurqué en termes de SEO pour partir sur une stratégie totalement indépendante de Google, qui peut être juge et partie et choisir son camp en nous éliminant des serps.
Au lieu de partir de front, nous avons une approche plutôt de complémentarité, en utilisant aussi des outils publicitaire Google, ce qui est aussi un juste retour des choses.
On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, si Google nous apporte un minimum de trafic, il est juste de lui donner aussi un minimum de retour. Je crois que dans certaines de ces affaires, le retour de visiteurs apporté par Google n'était pas suivi de l'emploi de la régie de Google.
Si par contre, Google se moque d'un "échange" équitable et veut à tout prix mettre en place sa propre conception de l'Internet business et verrouiller tout ce qui touche les entreprises Françaises en reléguant toute concurrence aux oubliettes, c'est une autre affaire… et le début des soucis …