Suite aux différentes affaires de déréférencement qui ont dernièrement secoué le petit monde des référenceurs, il nous semble important de revenir quelques minutes sur les « guidelines » à ce sujet indiquées par Google dans ses pages d’aide. Il semblerait, d’ailleurs, que ces informations aient été complété dernièrement par le service éditorial du moteur de recherche.
Ces pages d’aide spécifiques du référencement se retrouvent en majorité dans deux rubriques. Tout d’abord la page « Conseils aux Webmasters » nous indique une première série de pratiques à éviter :
- Évitez texte caché et liens cachés.
- N'utilisez pas de pages masquées (« cloaking ») ou de redirections sournoises.
- N'envoyez pas de requêtes automatiques à Google.
- Ne multipliez pas les mots sans rapport avec votre contenu réel.
- Ne créez pas plusieurs pages, domaines ou sous-domaines au contenu essentiellement identique.
- Évitez les pages satellite (« doorway ») créées exclusivement pour les robots des moteurs de recherche, ou autres solutions « bateau » telles que les programmes d'affiliation au contenu pauvre ou inexistant.
Google continue : « Ces conseils de qualité décrivent les techniques les plus courantes de tromperie ou de calcul, mais sachez que Google est prêt à réagir à toute autre pratique malhonnête – par exemple, abuser les utilisateurs en enregistrant la version volontairement erronée de sites Web populaires (Yahoort, Gougol, Adobi...). Et surtout, n'allez pas penser que toute technique trompeuse non décrite sur cette page est acceptée par Google ! Les Webmasters qui s'efforcent de respecter les principes et conseils énumérés dans cette page sont certains de garantir à leurs utilisateurs une visite plus agréable et d'obtenir pour leur site un meilleur classement que ceux qui passent le plus clair de leur temps à rechercher les astuces susceptibles de tromper leurs utilisateurs ou les moteurs de recherche. »
http://www.google.fr/intl/fr/webmasters/guidelines.html
Mais ce n’est pas fini. Google propose également sa page « Optimisation (SEO) » qui va plus loin dans ce qu’il considère comme « spamdexing » (fraude aux moteurs de recherche) des la part des sociétés de référencement :
« Pour détecter les SEO peu recommandables, il existe quelques autres signes révélateurs. La liste qui suit étant loin d'être exhaustive, nous vous conseillons une fois encore de suivre votre instinct. Partez en courant si un SEO s'adonne aux pratiques suivantes :
- Il utilise des domaines parallèles (shadow).
- Il place des liens vers ses autres clients sur des pages satellite (« doorway »).
- Il propose de vous vendre des mots clés à saisir dans la barre d'adresse.
- Il ne se préoccupe pas de faire la distinction entre résultats de recherche naturels et messages publicitaires associés aux résultats de recherche.
- Il garantit le classement de votre site, mais uniquement à partir d'expressions clés très longues et très génériques.
- Il utilise plusieurs alias, ou des informations WHOIS falsifiées.
- Il génère du trafic à l'aide de faux moteurs de recherche ou de logiciels-espions (spyware, scumware).
- Certains de ses sites ont déjà été retirés de l'index Google, ou il ne figure pas lui-même dans l'index Google. »
Les sociétés de référencement dernièrement « blacklistées » de l'index de Google apprécieront tout particulièrement la dernière mention...
http://www.google.fr/intl/fr/webmasters/seo.html
Bien sûr, toutes ces données gagneraient à être clarifiées (qu’est-ce qu’une « redirection sournoise » ? une « solution bateau » ? un « domaine paralèlle » ?) mais elles ont l’avantage d’exister. L’étape suivante sera certainement d’aller encore plus loin dans l’explicitation du spamdexing « selon Google » voire, pourquoi pas, de nommer des « médiateurs », qui pourraient faire l'interface entre moteur et référenceurs, pour régler des problèmes épineux sur certains sites complexes à référencer. Google a, en tout cas et selon nous, un vrai rôle à jouer dans cette optique d’éducation du marché pour que tous (moteurs, internautes et référenceurs) aient à y gagner.
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