C'est désormais officiel et on a plus d'informations sur le futur index 'mobile first' de Google, qui est en test à l'heure actuelle et devrait être lancé d'ici quelques mois. Ce sont les contenus des pages mobiles qui serviront à analyser et classer les contenus et non plus le texte des pages 'desktop' comme actuellement. Explications...
Pendant une longue période, Google a répété qu'il n'utilisait pas d'index spécifique au mobile. Il n'existait qu'un index de pages, qui servait à la fois pour le desktop, les tablettes et le mobile. Puis, au mois de juin 2016, on a entendu parler par l'intermédiaire de Gary Illyes, de l'éventualité d'un index "spécifique au mobile". Enfin, le mois dernier, l'annonce officielle était faite : un projet d'index basé sur le contenu mobile était bien en cours de mise en place, sans donner encore beaucoup de détails à son sujet.
Le blog pour webmasters du moteur de recherche nous a donné vendredi dernier quelques informations complémentaires sur cet index appelé "mobile first" (noter à ce sujet que les tablettes sont considérées comme des "desktops" ; l'appellation "mobile" traite avant tout des smartphones).
Les nouvelles indications sur l'index "mobile First"
Voici ce qu'il à été indiqué à son sujet :
- Pour analyser le contenu d'une page, Google explorera en priorité le contenu affiché pour les mobiles pour calculer sa pertinence et renvoyer un résultat (sur les moteurs desktop et mobile). Actuellement, c'est le contraire qui se passe : le site desktop est analysé et le résultat est renvoyé sur le moteur mobile pour un mobinaute, alors que la page mobile peut contenir moins d'informations. Donc, s'il existe une version desktop et une version mobile, c'est le contenu de la page mobile (et du site mobile pour ce qui est de la conception du site, de son arborescence, etc.) qui sera noté. Si le contenu est identique sur les deux versions, cela ne changera donc rien.
- L'index "mobile first" est encore en test et n'est pas officiellement déployé. Rien de nouveau n'apparaîtra donc sur le moteur avant plusieurs semaines (au moins 4 mois) et la fin des expérimentations.
- Si vous utilisez des techniques de "Responsive Design" (1 URL, 1 code source) ou de "Dynamic Serving" (1 URL, 2 codes sources) et que les contenus sont identiques sur desktop et mobile, rien ne devrait changer, comme indiqué plus haut.
- Si vous modifiez le contenu en fonction du support, vérifiez bien que les balises de données structurées sont présentes sur les deux versions, que la version mobile du site (et les ressources utilisées) ne sont pas bloquées aux robots mobiles du moteur par le fichier robots.txt, et que les balises "canonicals" sont bien implémentées (pas de changements à ce niveau).
- Intégrez votre site mobile dans la Search Console si ce n'est pas déjà fait.
- Si vous ne disposez que d'un site pour desktop et que vous n'avez pas de site mobile (ou que votre site n'est pas compatible mobile), c'est le site desktop qui sera crawlé et analysé.
Bref, la morale de l'histoire est claire : si l'index s'intitule "Mobile First", c'est pour une bonne raison, que nous martelons sur ce site depuis quelques temps : l'avenir du Search sur le Web passera avant tout par le mobile et le vocal. Autant s'y adapter au plus vite !
Les spiders de Google construisent les index du moteur. Source de l'image : Chicago'D |
En faisant un bref test de mon site sur l’outil google speed insight ( ce que j’avais pas fait depuis de nombreux mois ), j’ai remarqué que désormais celui-ci met clairement en avant la version mobile dans ses résultats.
Le Trafic sur mobile il faut pas le négligé surtout si on a une activité de service à domicile ou service à la personne ou profession de santé, mon trafic sur mobile et tablette représente 13 % donc à ne pas négliger.
Bonjour, lors de la refonte d’une version mobile sur nous aurons à trancher entre marketing et SEO.
Problématique qui concerne de nombreux sites, les textes sont pour nos marketeux un handicap, il verraient bien des sites sans phrases…. surtout sur mobile !
En tant que SEO il est plus que jamais inacceptable de les enlever et même après un compromis, il est difficile de les mettre au second plan ou de les tronquer. D’autant plus que le ranking desktop dépendera (d’apprès GG) du site mobile.
Autant deux rankings indépendants ne poseraient finalement que peu de problème, autant devoir tenir notre ran en optimisant l’index mobile est délicat.
Je deviens schizophrene !
Merci pour ce résumé. Maintenant, que faut-il faire pour des sites qui existent en dynamic serving avec des URLs différentes, soit toto.fr et m.toto.fr, pour anticiper la bascule vers un index « mobile first » ?
Evidemment, dans un monde idéal, les propriétaires de sites dont la version mobile n’est qu’une version partielle du site desktop devraient immédiatement commencer à travailler sur une version unifiée.
Mais ce bas monde n’est pas un monde idéal, et je connais bien de propriétaires de sites qui n’ont pas les moyens pour ouvrir tout de suite un tel chantier. Autant plus que déjà pour convaincre les directions de PME de débloquer des budgets pour faire une version mobile, c’était difficile, alors maintenant de leur faire comprendre « désolé, mais Google va changer et ce qui était suffisant il y a quelques mois, ça va carrément être contreproductif demain », ce n’est pas a porté de tout le monde.
Que faire donc avec un site mobile m.toto.fr qui ne pourra pas intégrer tout le contenu de toto.fr d’ici quelques mois ?
Est-ce qu’il ne serait pas le mieux de carrément désindexer le site mobile ? Certes, on perd le bonus compatibilité mobile, mais jusqu’à nouvel ordre mobilgeddon n’a pas eu lieu et pour l’instant, je ne voie pas de bonus très important. En tout cas, pas de bonus qui serait l’équivalent de ce que certains sites vont perdre si seulement leur version mobile apparaît dans les résultats de recherche.
Et si j’ai bien compris Google a l’intention de continuer à utiliser la version desktop, s’il n’y a pas de version mobile.
Des avis ?
Merci pour cet article, effectivement la version mobile est indispensable aujourd’hui et tous les clients ne veulent pas encore le comprendre.
Oui il y a petit surcoût de développement, mais le retour sur investissement est loin d’être négligeable par rapport à la perte d’audience à envisager sans version mobile…
@Toto
Si le contenu est plus léger sur mobile il y aura probablement pertes de positions.
La question est que va-t-il se passer dans le cas d’élément masqué pour des raisons d’interface.
Pour l’instant ce n’est pas clair : https://twitter.com/methode/status/794753340764622848?ref_src=twsrc%5Etfw
Par contre faudra t’il sacrifier l’expérience utilisateur sur mobile pour garder ses positions seo ? Souvent un site mobile géré en responsive ou en dynamic serving propose un contenu allégé sur tout ce qui est navigation maillage, etc … pour s’adapter à la taille de l’écran. Comment gérer ça demain, Google ne donne pas encore de réponse claire …
Les usages mobiles explosent, cela me parait tout à fait normal. Je passe plus de temps sur ma tablette et mon iphone que sur mon pc depuis quelques années, la 4G a vraiment boosté les choses.
Maintenant c’est OBLIGATOIRE d’avoir un site compatible mobile… et je suis bien d’accord avec la conclusion de l’article !
Tiens je viens de remarquer que le site Google ( vous connaissez ? ) n’est même pas « responsive design ». Avec 70.000 employés, je trouve ca plutôt moyen surtout qu’avec leur page d’accueil ca doit representer peut être une heure de travail.
Mon duckduckgo.com lui il est responsive desgin, et il évite de donner des leçons ( = ordres dans le chef d une société en position dominante) aux gens.
La compatibilité mobile, c’est soi du responsive design, soit du dynamic serving, soit un site web dédié au mobile. Google a fait ce dernier choix. Le site est donc compatible mobile. Il n’y a aucune obligation d’être responsive pour être compatible mobile…
oui, je sais bien. A noter aussi que Google préconise la première méthode:
https://developers.google.com/webmasters/mobile-sites/mobile-seo/overview/select-config
en gras « Le responsive design est le modèle que nous recommandons. »
@Marc vous dites 30% de données inutiles… sur les fichiers HTML, JS ou CSS je suppose.
Mais le total de ces caractères « inutiles » sur un site ne représentent rien par rapport aux images mal compressées de ce même site. Et je ne parle même pas des vidéos.. Full HD… 4K…
Ceci dit je suis d’accord sur le fond : la plupart des sites sont actuellement mal optimisés. Les pages d’accueil de plus de 1 Mo sont légions… mais ce n’est pas l sujet de l’article 🙂
Pour en revenir à l’article je trouve ça bien dans la mesure où un site qui ne possède pas de version mobile n’est pas pénalisé sur une recherche desktop.
Et je rajouterais à tous les développeurs de sites web, concepteurs de CMS et autres plugins, SI VOUS VOULEZ FAIRE UN GESTE POUR LA PLANETE, supprimez tout le code inutile dans vos pages, et les data center vont « respirer » un peu, comme les réseaux, la vitesse, la consommation d’énergie … bref.
Il va falloir sérieusement trouver des solutions vis a vis de ce « gâchis » de données inutiles…
@Anonyme je ne crois pas qu’il faille faire une obligation de générer du contenu spécifiquement aux mobiles, c’est même je pense une « folie » irresponsable de la part de Google, pour plusieurs raisons :
L’énergie consommée par les data dans le monde;
Je prends mon exemple de gros site avec 10 millions de pages, en statique. La consommation en ressource (energie) du passage des moteurs (robots) est déjà gigantesque. Ainsi, pour ne pas devoir « zoomer » sur son mobile, il faut doubler la capacité de stockage et de transmission des data dans le monde (je force un peu le trait mais pas loin de la vérité).
Déjà 30% des données sont inutiles dans le monde (espaces, tabulations, retours a la ligne inutile dans le code des pages web). Sur le crawl éffectué par le moteur de recherche Français Premsgo.fr , 132 millions de pages, 29,7 % du code html de ces pages est totalement inutile, représenté par des successions d’espace, de tabulations, ou de multiples retours a la ligne inutiles.
Saturation energtique prévue pour 2030 et déjà l’équivalent de 100 centrales nucléaires pour l’usage du web ! :
Selon le site notre-planete.info , la consommation électrique due au web représente déjà 16% aux royaume uni , et dans le monde, la consommation énergétique double tous les 4 ans. Faites quelques calculs a partir des chiffres de cette page http://www.notre-planete.info/actualites/4328-consommation-energie-web-saturation , ou sur d’autres sites, et projettez en l’état la situation en 2020.
Serieusement, Google a des intérêts purement commerciaux dans cette affaire, sinon, il y a d’autres mesures toutes aussi efficace pour « forcer » le responsive des sites a un usage général sur les type de terminaux, mobiles, desktop et tablettes.
Je pense qu’il est temps que les autorités mondiales mettent serieusement le nez dans les directives et choix technologique que décide Google, car l’impact, vu la dimension de Google, est désormais planétaire.
Au vu de l’évolution du trafic sur mobile qui vient de dépasser celui du desktop, il était devenu obligatoire pour Google de mettre en avant les sites mobiles ou les applications. En tout cas, maintenant c’est officiel
Je ne sais pas comment il va gérer son mobile first mais j’espère qu’un réel boost niveau positionnement sera accordé aux sites mobiles car ces derniers ne feront plus le poids contre des sites qui amincissaient leurs contenus sur mobile. Dans ce cas, tant qu’à faire, autant garder que la version desktop si pas de boost. Au moins le robot pourrait avoir un max de donnée.