Google continue à mettre en oeuvre sa stratégie de moteur de réponse, notamment au travers de son Knowledge Graph. L'avenir du métier de référenceur et, plus globalement, des stratégies de visibilité sur cet outil de recherche ne se situe-t-il pas au niveau de leur adaptation à cette vision plutôt qu'à un simple et dépassé positionnement parmi les liens bleus ?...
On me demande souvent d'intervenir, dans mes conférences, sur la notion d'avenir du SEO (ah, le sacro-saint "le SEO est-il mort ?") et du métier de référenceur. Il s'agit effectivement d'un sujet très intéressant : comment les moteurs évoluent-ils et comment notre métier peut-il s'adapter à ces transformations (comme il le fait depuis si longtemps) ? Car, dans notre domaine, quiconque n'anticipe pas les évolutions risque bien de prendre très rapidement un train de retard, et ce de façon irrémédiable. Il faut donc veiller, réfléchir et anticiper !
Pour ma part, je suis persuadé que l'avenir des moteurs n'est pas dans les "liens bleus" (les résultats naturels), au sein desquels nous essayons tous de nous positionner depuis plus de 20 ans que les moteurs de recherche de recherche existent sur le Web. Non, on le sait bien (et l'annonce sur la visibilité des infos santé dans les SERP de Google m'y a encore fait penser ce matin) : Google a avant tout en tête d'être, ou de devenir petit à petit, un moteur de réponse et de fournir directement des informations les plus précises possibles aux questions que se (lui) posent les internautes. C'est aujourd'hui évident...
Son "bras armé" pour cette quête est bien le Knowledge Graph et je suis persuadé que Google travaille plus aujourd'hui, dans ses laboratoire, à la problématique de mieux comprendre (recherche vocale, anticipation via Google Now, etc.) ce que recherchent ses utilisateurs pour leur fournir directement l'info, plutôt que sur un algorithme de pertinence renvoyant des liens web envoyant les internautes en dehors de son écosystème.
Les liens bleus aujourd'hui dépassés ?
Cette notion de "lien bleu" me semble aujourd'hui dépassée, ou le sera prochainement et de plus en plus, de façon graduelle, mois après mois. Et les SERP vont se remplir de "onebox", de résultats directement fournis par les bases de donénes internes du géant de mountain View. Avec, bien sûr, l'énorme risque de pensée unique que cela engendre. Mais il est clair que cela n'empêche pas Google de dormir un seul instant...
Donc oui, selon moi, le plus grand challenge qui attend les référenceurs dans les mois et années qui viennent, n'est pas le fait de mieux comprendre et analyser l'algorithme de pertinence qui fournit les liens bleus (qui, à mon avis, risquent même de disparaître à court terme sur certaines requêtes pour lesquelles les réponses directes de Google seraient parfaitement satisfaisantes), mais bien l'adaptation de leurs stratégies de visibilité au Knowledge Graph et à cette notion de moteur de réponse.
A quoi cela servira d'être bien positionné dans ces liens bleus si ceux-ci sont relégués en deuxième page de résultats, la première étant occupée par l'info googlienne ? Et cela pourrait venir bien plus vite qu'on le croit.
Google évolue à toute vitesse ! Prenons du recul !
Alors, bien sûr, j'entends déjà certaines personnes dire que Google ne peut pas se le permettre, que les internautes ne le suivront pas. Que nenni ! Regardez, C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui sur certaines requêtes où toute l'info - ou presque - au-dessus de la ligne de flottaison (visible sans scroller) est issue des entrailles de Google (analysez les requêtes autour de la météo, pour ne prendre qu'un seul exemple parmi tant d'autres)... Et, pour l'instant, cela semble passer comme une lettre à la Poste. La Commission européenne n'a rien dit ou fait à ce jour pour contrer cela... Abus de position dominante ? Pas si simple...
Ne gardons pas trop le nez dans le guidon et prenons un recul parfois salutaire... Regardez comment les SERP ont évolué depuis 2 ou 3 ans et vous verrez à quel point le Knowledge Graph - et les infos issues des outils Google - grignotent l'espace petit à petit, de façon très insidieuse, dans les résultats. C'est impressionnant...
C'est en tout cas, un bon sujet de réflexion pour l'avenir de notre métier... Et vous, qu'en pensez-vous ?
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La question est bien sur importante. Mais pour autant, elle ne fait pas le monde. Internet c’est vous !! ce n’est pas Google !! Les questions c’est vous !! les opinons c’est vous !! La pensée c’est vous !! l’actualité c’est vous !! Mais surtout l’esprit critique c’est vous !! Demain si Google pense à votre place, vous dicte votre comportement vous aurez perdu. Moi qui suis un grand humaniste, je crois encore en l’homme et je pense que la pensée unique n’est pas pour demain !! Mais attention à vous tous. Comme le dit Olivier prenez du recul !! Analysez !! Fédérez autour de vous et la bonne pensée viendra peut être de votre courant de pensée. Dans cet article comme dans vos commentaires je suis un peu inquiet pour le monde de demain !! Vous avez encore la main !! C’est comme pour le climat vous pouvez tous influencer le système. C’est la prise de conscience qui est importante et le sens du chenin a tracer. Un peu de philosophie dans ce monde de brute ça fait pas de mal !!
le moteur de réponses, c’est juste le responsable de rayon en mode robot!
google vas toujours plus loin que nous pensés
les SERPS changent bien avec le knowledge graph, Google prend largement de distance vis a vis aux internautes et aux développeuses des sites web.
Dernièrement, il est vrai que Google viens de prendre un virage « inquiétant » pour ceux qui produisent du contenu, les acteurs du web, créateurs de sites…
Effectivement, Google dépasse les limites du « décent » envers les éditeurs. Sur un écran 15″ ou même 19″, il n’y a plus aucun résultat naturel. C’est effrayant ! D’autant plus que souvent, les numéros de téléphones sont périmés dans les résultats affichés. Il n’y a plus que de la pub, même sur des requetes peu fréquentes.
( https://www.google.fr/search?q=architecte+77+seine+et+marne )
Tant que l’internaute trouvera les réponses satisfaisantes a ses requêtes, rien n’empechera Google d’aller plus loin. Effectivement, avec un recul de 15 ans, Google n’a fait qu’avancer vers le devenir d’un moteur de réponse;
– en premier par les publicités qui ne feront qu’augmenter
– le cas échéant pas des résultats propre (base de données entreprise, image, shopping…)
Google continuera a soutenir les entreprises Américaines (pages jaunes solocal, amazon, ebay…), et déjà là, la page de résultat sera déjà pleine…
Google a déconnecté tout le réseau adwords par defaut du réseau partenaires adsense le 19 Février 2015 en mettant par défaut la seule publication des annonces sur sont site. Si par chance, l’annonceur clique sur le réseau partenaire Adsense (display), sans prendre garde, il est par défaut sur les sites des états unis. Adwords => outils => planification de recherche par mot clé, et aussi (USA) outils => ad planer reseau display.
Je ne vois pas ce qui va empêcher Google d’aller encore plus loin, et effectivement, devenir essentiellement un moteur de réponse et de pub. Le SEO …
1. Ce qui est présenté ici comme une analyse est en fait la politique officielle de Google. Cela ne sert donc à rien de la contester.
2. A mon sens, continuer à employer le mot « moteur » dans cette approche est une tromperie. Un moteur crawle et indexe le web, fait le tri par un algorithme.
Or, sur mon PC par exemple, Google affiche, en box, la météo de weather .com. C’est donc purement le résultat d’un partenariat entre eux. Pas d’algorithme. Ni SEO.
Quant aux box utilisant Wikipedia et similaire, il y a au moins un accord tacite entre eux. Pas d’algorithme savant sur base c’un crawl du web. Ni SEO.
Les liens « bleus » ne subsistent que comme décor dans cette mise en scène, comme « épaississant » (comme le maïzena dans la cuisine) pour faire valoir la boîte de réponse. Ils peuvent recevoir les miettes sur les requêtes faites.
3. Il y a quand même une limite à cela: sur les requêtes concurrentielles, il ya beaucoup de pub. Pas place pour une boîte de réponse. D’ailleurs, celle-ci ne convient pas à ces requêtes.
Mais le résultat est le même: les liens bleus sont en-dessous de la ligne de flottaison. Au dessus, c’est une liste de liens payants. Pas d’algorithme. Pas de SEO.
4. Commission européenne ? Elle ne voit pas le problème. Le précédent Commissaire disait parfaitement comprendre que Google veuille être plus qu’une liste de liens bleus. Sur ce point, la Commissaire actuelle n’est pas différente.
@ Frédéric : il faudrait poser la question à Qwant 🙂
Bonjour Olivier, je partage ton analyse, mais j’aimerais soulever une autre question un peu rattachée. Google fait ce qu’il veut avant tou parce qu’il manque de concurrence : Pourquoi face à un Google qui fait ce qu’il veut et dont les américains se servent pour s’aider dans leur guerre économique et guerre du renseignement ne voyons nous pas apparaitre un Google Européen ? Il existe bien yandex et Baidu ?
Loin d’être une utopie nous savons tous que ce n’est pas une question de technologie mais une question de moyens. Or si nous invotons les 20 plus grosses entreprises européennes à apporter des fonds dans un conglomérat, le financement en serait assuré car on sait tous les retombées que cela engendre. De la publicité pour ensuite expliquer en quoi se servir de ce moteur est plus européens que de se servir de Google et l’affaire est faite.
Votre avis ?
Adapter sa propre stratégie de visibilité au Knowledge Graph nécessite que chacun fournisse à Google sa propre part de Knowledge Graph : qui suis-je, que propose mon site, quels sont les types et caractéristiques des produits/contenus proposés, le tout à l’aide de données structurées…
Essentiel, mais pour ma part, je vois plutôt Google comme un immense supermarché avec ses rayons (les SERPs), ses têtes de gondoles (AdWords), ses vitrines (GG shopping).
En définitive, le moteur de réponses, c’est juste le responsable de rayon en mode robot!
Merci pour cette analyse (que je tiens aussi de mon côté).
Par contre je suis étonné de voir les réactions des personnes. Est-ce à cause du mobile que les personnes se braquent ?
Oui car il faut tout de même le noter que le klowledge graph est là grâce – à cause du mobile. Les contenues enrichies de type Rich Snippet sont là pour apporter une solution de facilité aux personnes utilisant de genre de plateforme.
Les recherches mobiles sont plus courte mais aussi plus précise. Quand l’on cherche un restaurant, les propositions données sont en lien avec les avis mais aussi grâce à l’enrichissement du site et de l’effort du référenceur.
Je pense qu’il ne faut pas voir le mal partout. Certes cela entache là qualité du SEO. On ne travail pas forcément que sur la technique – contenu – netlinking, mais une dimension UX/UI se met en place. Ce que les gens ne comprennent pas forcément ou on du mal à accepter.
Je pense que ce phénomène sera avant sur de la Short Tail et sur les questions simple ou basique mais sur la Long Tail perso je n’y crois pas vraiment ou alors dans 15-20 ans mais là les générations auront déjà changé les moeurs.
Tous ces liens bleus me font penser aux mots bleus de Christophe. Nous cherchons à savoir à quelle sauce Google va nous manger, lui qui a déjà digéré le web, mais j’ai de plus en plus l’impression qu’il ne le sait plus trop lui même. Il n’y qu’à voir les errements autour de Google +. Effectivement tout va vers du push d’info basé sur tout ce que GG sait de nous, knowledge graphe, big data et reconnaissance vocale mélés pour servir ses clients en priorité. GG travaille pour eux, pas pour les sites web. Mais je pense que les mots en bleu ont encore de l’avenir.
ça peut se démolir de 2 façons au moins de se débarrasser de cette nuisance :
– lui faire afficher des informations erronées pour qu’il se ridiculise auprès des internautes (voir l’exemple de Netlinking par exemple où manifestement GG ne vérifie pas les infos affichées)
– action en justice massive pour vol de contenu (ce qui est bel et bien le cas) et utilisation frauduleuse de données ne lui appartenant pas
Après, GG va de flop en flop ces dernières années, il va peut-être se donner lui-même son coup de grâce.
Des algorithmes sont aujourd’hui capables de faire peindre des robots « dans le style de » grands maîtres de la peinture : on leur fournit une image, et ils en font l’adaptation tableau peint par Picasso, Van Gogh, etc
Les algos de Google travaillent sur l’intention de l’internaute depuis longtemps, et grâce à leur bulle de services ils trichent en se basant sur l’historique de recherche, la géolocalisation, la configuration matérielle et logicielle, etc
Je dis bien ils trichent car ils ne font que « déduire » des probabilités en fonction de ces informations.
Mais pour le quidam, c’est de la pure magie, de l’intelligence artificielle.
Google joue avec le feu avec le Knowledge Graph. Car servir des résultats « pré-formatés » selon ce qu’il déduit de l’intention, c’est risquer de passer à côté (pour un tas de facteurs qu’il ne maîtrise pas), et donc de faire des insatisfaits, puis des mécontents, qui peuvent aller voir ailleurs (Qwant.com ?)
Et puis, il y a aussi des internautes qui ne sont pas nés avec une petite cuillère en or dans la bouche, et qui ne se contenteront pas des « One box ». Si je cherche à savoir quels sont les peintres qui ont eu une période bleue, je me fiche de la première page de google dédiée quasi-exclusivement à Pablo Picasso. Heureusement Wikipedia, encore présent en tête des résultats, m’apporte une réponse plus riche car moins restrictive.
Voilà le problème à mon avis : à vouloir être trop technique, trop précis, trop concis « pour le bien de l’expérience utilisateur », Google se prend les pieds dans le tapis.
Bon article de réflexion. Les incitations de Google à utiliser de plus en plus les micro-datas est une preuve de plus qu’il se dirige vers un moteur de réponse. Après si on raisonne comme ça, ça serait la mort du display (entre autres).
Ce lien est intéressant pour surveiller l’apparition des différentes features sur la 1ère page de Google US (dont la knowledge box!) http://mozcast.com/features
Oui, exactement , L’objectif de Google sur les 10 années à venir, c’est de fournir une réponse qui soit exactement ce que vous voulez savoir.
Depuis l’explosion de facebook, qui est devenu pour certains >lele< moteur de recherche, google a essayé de ne plus être qu'un site de passage, mais plutôt un site de capture, un portail où les gens restent. Il a loupé son premier coup d'essai sur le social avec la tentative google plus, alors en attendant d'y revenir (rapprochement supplémentaires à attendre avec twitter ?), il semble se rabattre pour l'instant sur des segments où il a une opportunité de dominer: pourquoi pas remplacer wikipedia avec son knowledge graph, effectivement, mais pourquoi pas aussi remplacer amazon avec ses boutons de vente, proposer des infos intègrées aux SERPs concernant les dispositifs connectés de la maison, fournir en ligne un bilan de santé, toussa ?
Et quoi de mieux que de segmenter les entités qui fournissent cet Intranet en entité alphabétique, pour s'assurer cette hégémonie tous azimuts tout en évitant les dispositifs antitrust des états ?
Effectivement, au final, ça va prendre de la place, et on peut se demander ou seront rangés les liens bleus…
Même si Google se met à afficher des one-box sur toutes les requêtes, est-ce que pour autant les internautes privilégierons l’information « made by Google » ?
Nous avons déjà les exemples du comparateur d’assurance auto (Google a retiré le service pour rappel) ou de Google Flights (les sites des compagnies aériennes et des comparateurs de prix des billets ont-ils fermé depuis l’arrivée de ce service ? Non) qui montrent bien que les one-box sont loin de bouleverser les marchés visés.
Personnellement, lorsque je veux connaitre la météo par exemple je tape « météo [ma ville] » dans Google mais je ne m’arrête pas à l’info donnée par Google parce qu’elle n’est pas complète (il n’y a pas de commentaire, c’est ce que j’attends d’un service de météo).
Et quand je souhaite me renseigner sur une personnalité, un film, un lieu (une entité nommée quoi), je ne m’arrête également jamais à l’info affichée dans le Knowledge Panel.
Je trouve que les services one-box de Google sont souvent médiocres car l’information est incomplète et trop synthétique (ça manque de place dans les SERPs avec toutes les pubs, c’est bête…).
Ce n’est parce que Google décide de s’engouffrer dans toutes les niches exploitables qu’il va réussir.
Bonjour tout le monde,
@Jérome, Je rejoins un peu ton avis sur ces « one-box » fournis par google. Mais ça, c’est notre côté « addict au web » qui fait que nous y prettons moins attention. Car nous avons des sites, et nous savons que ce que nous proposons, sera mieux fourni en terme d’infos.
Mais ce n’est pas le cas d’un utilisateur lambda, qui à ce que je ne me trompe représente une grande majorité des utilisateurs !
Ils tapent météo, ils ont la météo ils en veulent pas plus. Pareil pour d’autres requetes, comme le nombre de calorie fourni par un aliment etc …
Il faut garder un tête, que google est avant tout un « site internet » pour ces utilisateurs comme le mien ou le votre ! A quoi bon aller visiter un site de plus alors que le premier nous fourni déjà la réponse ?
Amitiés, Maelys.
Je suis également de votre avis je pense que nous nous orientons également vers un moteur de réponse. Cependant je pense que ce fonctionnement s’épuisera rapidement lié au mécontentement des propriétaires de sites qui pourraient à force se détourner de Google vers d’autre moteur….c’est encore un peu tôt mais finalement qui fournie le contenu à Google?
Enfin et si Google récupère le contenu de chaque site plus personne n’achètera d’adwords …
Bien vu et dit avec clarté.
» Un moteur de réponse »
Le paysage du SEO change très vite, l’anticipation est nécéssaire pour rester sur une bonne trajectoire et ne pas perdre son temps et son énergie.
Merci
Evidemment, les SERPS changent bien avec le knowledge graph, mais je crois qu’il doit se tromper sur certaines requêtes ou l’algo n’est pas en phase avec la réalité.
A voir certains résultats depuis plus d’une semaine, on se rend compte que le knowledge graph prends de l’ampleur plus rapidement qu’on le croyait.
Peut être une histoire d’algo en cours qui trainerait ….
Utilise t il le nombre de requêtes faites sur une thématique pour relayer l’ information ?
Utilise t il les date de modification et les modifications elles même pour annoncer une information pertinente ?
https://www.google.fr/search?q=deco+mariage&oq=deco+mariage&aqs=chrome..69i57j0l5.1387j0j8&sourceid=chrome&es_sm=93&ie=UTF-8
Ou est ce selon la saisonnalité de la thématique qu’il ressort une info …
Les internautes sont mobiles et obtiennent la réponse avec Google Now. Google va communiquer ces suggestions avant que nous puissions lui demander. Google 1 Web 0.
On pourrais du coup se demander si Google ne va pas devenir l’ennemi des éditeurs de site web. Si son objectif est de fournir les réponses à toutes les questions dans ce cas les sites web lui permettrai de récupérer l’information, de la stocker puis de la rediffuser directement dans les résultats sans pour autant rediriger l’internaute vers le site initial.
Au final, il n’y aurai même plus de « web » mais simplement « Google ». C’est déjà un peu le cas je trouve quand je vois certaine personnes qui au lieu d’avoir un icône pour ouvrir un navigateur ont simplement une application Google. Du coup elle ne passe que par Google pour accéder à leur site (même ceux qu’elles utilisent tous les jours…)
Cordialement,
Olivier
C’est pas faux, pour beaucoup de mes eleves ils confondent web et Google
Il y a même des tripotées de jeunes qui confondent internet et Facebook !
Google est déjà un ennemi sur certains secteurs d’activité pour les éditeurs.
Google va dans un avenir plus ou moins proche substituer les SERP’s par ses propres services (flight, shopping, etc.) et par des informations issues du Knowledge Graph (météo, apps, etc.). Je dirais même que l’objectif « final » pour le géant de Mountain View est de répondre directement en « suggest » aux requêtes faites par les utilisateurs.
Exemples : Il suffit de taper « mort paul walker » et le moteur nous retourne en suggest « Accident impliquant un seul véhicule ». Autre requête : « Paul Walker » et là nous avons le lieu et la date du décès en suggest. (Désolé pour ces exemples morbides)
En revanche, je pense que si cela se produit, d’autres moteurs auront une sérieuse carte à jouer. Google décide de l’avenir du web depuis bien trop longtemps…