Google pourrait connaître en 2015 une vague de départ de la part de nombreux ingénieurs, devant le gigantisme et l'inertie de l'entreprise ainsi que la baisse de sa valeur boursière...
On apprend sur le site Business Insider que Ari Paparo, PDG de la société Beeswax et xoogler (ou ex-googler, en d'autres termes ancien employé de Google), a dernièrement twitté la phrase suivante : "Tons of engineers from goog looking to toy with a joining a startup only to stab us in the back".
Bref, de très nombreux ingénieurs pourraient prochainement quitter Google, lorsque les bonus leur auront été payés d'ici quelques semaines. Son tweet faisait écho aux dires de Hunter Walk, un investisseur qui indiquait qu'il lui semblait que de nombreux employés, en règle générale, étaient partis des grandes entreprises depuis janvier. De nombreux googlers pourraient donc migrer vers des start-ups, une fois leur CV (bien) rempli. Et de nombreux échos semblent indiquer que l'année 2015 pourrait être rude pour la firme de Mountain View.
Il faut dire que, selon nos informations, Google est devenu une énorme entreprise, avec une inertie et une lourdeur de décision qui pourrait, au fur et à mesure, décourager certains de ses employés et les amener à migrer vers des cieux plus réactifs et plus attractifs à l'avenir. La baisse de son action en bourse ne joue pas non plus en sa faveur auprès des employés dont la rétribution est souvent en relation directe avec cette donnée.
Source de l'image : Twitter |
C’est un peu la rançon du succès et une règle inéducable . Toutes les entreprises qui ont pris un gigantisme démesuré finissent par être leur propre victime de leur « sur-poids ». La lourde inertie qui s’en suit empèche bien souvent celle-ci d’être « au gout du jour » en permanence et de faire face a de brutaux changements de comportements ou de stratégie d’ensemble.
Par exemple, imaginons des concurents nationaux plus optimisés voient le jour dans chaque pays, le géant Google aurait bien du mal à faire face a 30% ou 50% de baisse.
La concurrence possible n’est d’ailleurs pas que sur les moteurs, Adwords ou du moins Adsense pourrait aussi faire l’objet d’une concurrence, car la place dans Google est très limité et très chère pour les annonceurs qui s’y ruinent.
Vu que Google se réserve les annonceurs les plus payants et ne diffuse sur les sites des éditeurs que le « résidu » en partie, des offres beaucoup moins rémunératrices, les éditeurs se tourneraient très facilement vers une autre plate forme qui travaillerait aussi avec les PME ce que seul Google fait pour le moment. En 2013, les offres publicitaires sur Google on augmentée de 20%, encore 20% en 2014, mais les éditeurs n’en n’ont pas vu la couleur (Adsense). La baisse depuis Novembre 2014 dont se plaignent certains gros éditeurs pourraient vite les faire changer de fusil d’épaule et abandonner Adsense.
Donc, si de nouveaux concurrents naissent sur la partie moteur et si Adwords venait lui aussi a avoir une concurrence, l’impact pourrait être désastreux pour Google.
En effet, avec près de 40 Data centers dans le monde, 2 000 000 de serveurs, 50 000 employés (souvent de haut-niveaux et couteux), des investissements colossaux en recherche et développement, la « méga structure » de Google est « tera coûteuse » …
Une telle baisse éventuelle avec la naissance d’une multitude de petites concurrences engendrerais aussi une baisse boursière catastrophique probablement pour cette compagnie.
Voici un résumé de Janvier 2015 sur le sentiment d’ensemble concernant Google. L’entreprise domine, mais inquiète par son « embonpoint « .
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/malgre-14-milliards-de-benefice-google-ne-rassure-pas_1646411.html