400 entreprises et associations du domaine numérique européen vont annoncer aujourd'hui la création de l'Open Internet Project, coalition visant notamment à attaquer Google en justice devant la commission européenne pour abus de position dominante...
400 acteurs du monde numérique européen ont créé l'Open Internet Project (bizarrement, la structure ne semble pas encore disposer d'un site web) avec pour ambition de traîner Google en justice pour abus de position dominante devant la Commission européenne.
Selon le JDN, l'OIP regroupe " les groupes Axel Springer, Lagardère Active, CCM Benchmark (éditeur du JDN), le Geste (qui fédère plusieurs dizaines de sociétés du numérique ainsi que tous les grands éditeurs français TV, radio et presse), l'ESML (syndicat des éditeurs de services de musique en ligne), le Seto (syndicat des entreprises du tour operating) et Funke Medien Gruppe. Au total, 400 acteurs du monde numérique européen, issus du monde des médias, du tourisme et de l'e-commerce, (qui) s'engagent sous la bannière de la nouvelle coalition.".
Une conférence de lancement est prévue aujourd'hui pour annoncer la création de cet organisme ainsi que pour dévoiler le contenu de la plainte lancée contre Google pour abus de position dominante en Europe. La journée devrait être conclue par une intervention d'Arnaud Montebourg.
De nombreux acteurs européens avaient effectivement été très surpris des conclusions de Joaquin Almunia, commissaire européen à la concurrence, très favorables aux dernières propositions de Google à ce sujet. Le but de l'OIP est certainement d'en "remettre une couche" afin d'éviter que le dossier ne soit définitivement enterré du côté de Bruxelles...
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Quand Google investit directement dans des sociétés comme HomeAway et que cette boit truste toutes les premières positions via deux de ses sites et n est pas sanctionnée quand elle fait du spamdexing ( buzzea) ca commence a en faire trop, beaucoup trop.
En 1970, on disait US GO HOME. Nous vivons dans une société « molle » qui dit OUI à tout. Ca suffit !
Il est temps de réguler tous ces sites nords-américains qui ne respectent rien et qui sont entre les mains des services de renseignements américains.
D’accord en partie avec @David, à part le projet un peu artisanal de Premsgo.fr , il reste étonnant qu’aucun ne s’est risqué a faire un simple moteur de recherche Français, pour l’essentiel. Chez Dassault Système qui a récupéré le moteur Exalead, on a enterré le bébé pour en faire une simple vitrine de savoir faire. J’en aurait fait une vraie machine de guerre sans aucun doute. Qwant me semble encore trop ambitieux à vouloir couvrir 15 pays, souhaitons lui tout de même le succès.
Bref, les 400 qui rouspètent gagneraient autant sinon plus a faire un concurrent de Google en France.
et de rajouter que le politique devrait par contre plancher sur l’utilisation du https sur un outil de recherche qui a le monopole (voulu ou pas), ce qui lui donne une dimension quasi « d’utilité publique », et devrait ainsi l’interdire de faire la rétention pour son propre intérêt des précieux mots clés tapé par les internautes et qui conduisent les internautes sur les sites.
Ces sites on « légitimement » le droit de connaitre ces mots clés et ce « détournement », vital ou non pour les sites web, reste une action condamnable.
A première vue, la seule concurrence déloyale ou abus de position dominante est me semble-t-il sur ce que Google affiche comme propre contenu. Hors en France, Google n’impose dans les résultats que des fiches sociétés de fichier acheté (transformées en GG+ pro). On ne trouve ni réservation de billet d’avion, ni d’hôtel ou autre prestation.
Pour le shopping, le contenu est produit par les marchands, mais effectivement, la place est payante et occupe une bonne place sur la page de résultat.
A part les annuaires pro et certain gros marchands n’étant pas dans les premières pages, à mes yeux, certains n’ont pas forcément une action légitime. mais ce n’est qu’une appréciation ne connaissant pas tous les secteurs concernés.
Comme tous les membres de l’OIP, à l’instar d’Axel Springer qui achète des boîtes pour renforcer sa puissance, Google a aussi élaboré un modèle économique, certes plus évolué, plus qualitatif, plus durable et plus rentable.
Ok, il est évident que ces membres ayant quelque peu de mal à digérer leur manque (voire incapacité) d’innovation rentable optent pour une solution facile : il est plus facile de détruire que de construire.
Cherchez de vraies solutions messieurs les chers payés, plutôt que de taper sur le voisin que vous êtes tant venu voir quand tout allait bien pour vous.
Je n’aurai pas aimé les avoir à mes côtés en 1939 ces gars là !
Il faut situer cela dans un contexte:
le monde des médias, notamment le groupe Axel Springer, avait obtenu une législation en Allemagne en leur faveur, Google y a réagi par un système d’opt out (Abondance en a parlé à l’époque). Tous ces groupes allemands ont accepté l’opt in (évidemment forcés de le faire !!). Maintenant, ils reviennent à la charge.
Je ne prend pas parti. Je rappelle simplement le contexte. Et on a tort de mêler politique à ces problèmes de concurrence, que ce soit chez Google ou les médias, chacun avec leur puissant lobbying politique.
Je précise que je parle à l’Open Internet Project et pas du site « abondance » 🙂 (qui est excellent au passage) . Après relecture cela pouvait porter à confusion.
Cela commence à m’énerver cet acharnement contre Google. Estimez vous déjà heureux d’être référencé.