John Mueller, de Google Zurich, vient d'indiquer sur un forum que Google prenait en compte les nouvelles extensions (.web, .movie, .search...) comme n'importe quelle extension générique (.com, .net, .org) et ce , même si elles contiennent des informations géographiques (.paris, .alsace, .bzh...). Pas la peine donc, d'espérer un avantage SEO en les utilisant. Pour l'instant...
On sait que, depuis quelques temps, de très nombreux nouvelles extensions (.web, .dance, .paris, .alsace, .bzh, .mail, etc.) sont ou seront bientôt disponibles. Matt Cutts avait indiqué en mars 2012 que Google les traiterait "en essayant d'en tirer le plus d'informations possible" (bref, du Matt Cutts dans le texte 🙂 ).
Dans une discussion sur le forum pour webmasters de Google, John Mueller (Google Zurich, voir photo ci-dessous), qui fournit souvent des indications beaucoup plus précises en termes de SEO, explique ceci : "we currently treat the new TLDs as gTLDs, even if they sound like they may be region-specific (eg .berlin). If, over time, our analysis shows that they're clearly limited to only websites from those regions, that might be worth reconsidering. In the meantime, you should be able to set geotargeting manually for these TLDs."
En clair, ces nouvelles extensions sont actuellement traitées par Google comme des extensions génériques (.com, .net, .org), donc sans réelle signification sémantique, même si elles ont une connotation géographique (.berlin, .paris, .alsace, .bzh...). Mais il explique que si, à l'expérience, ces extensions se révèlent être totalement spécifiques à une région donnée et si cela peut apporter un "plus" en termes de pertinence, cette analyse pourrait être reconsidérée à l'avenir. Mais pour l'instant, il n'en est rien.
La conclusion est donc claire : n'attendez pas de ces nouvelles extensions qu'elles améliorent votre référencement. On s'en doutait déjà fortement, mais les choses sont plus claires maintenant...
Source de l'image : Google+ |
L’annonce Google tombe sous le sens. Évidemment qu’ils n’allaient pas dire « oui le BZH squattera les premières Serps géolocalisées » ! En attendant, ce sont les scripts qui se basaient sur les extensions génériques pour valider les formulaires de contact qui vont censurer sévèrement !!!! Je prédis un engouement de type « feu de paille » pour la majorité de ces extensions, et à moins d’avoir le budget pour réserver et sécuriser son extension d’ici à ce que Google la fasse ressortir avec un bonus de visibilité, je trouve que c’est encore beaucoup de bruit pour pas grand’chose.
Merci John Mueller 😉
Sachant que la souveraineté des extensions à connotation géographique fait débat, car ces dernières devraient (en théorie) être attribuées uniquement aux instances représentatives des régions, villes, pays, etc…et seulement après étude du dossier du candidat faisant la demande d’une telle extension….
Difficile de croire que Google ne renforcera pas la crédibilité des nouvelles extensions (à termes), et ce, dans la mesure où l’attribution de certaines extensions se fait au cas par cas, et déjà selon des critères de pertinence.
Google se dit peut-être que n’importe quel référenceur Black Hat pourrait se porter candidat pour des extensions géographiques et en abuser pour monétiser des sites sans intérêts…et ainsi décrédibiliser la valeur des extensions géographiques et leur pertinence. …Certes, c’est possible.
Quoi qu’il en soit, il faut sans doute comprendre que la prise en compte (poid seo) des nouvelles extensions ne se fera que si elles sont utilisées à bon escient et qu’après étude du comportement des référenceurs qui les utilisent.
Ce qui devrait (en théorie encore) être le cas si les critères de sélection des candidats aux nouvelles extensions empêchent les référenceurs lambda de s’enquérir de tout et n’importe quoi (extensions) pour positionner des sites spammy.
Au regard de la tendance au référencement 100% White Hat qu’impose Google, l’exploitation (seo) abusive des nouvelles extensions parait peu crédible, car tout le monde (pas sûr !) a compris qu’il faut désormais faire dans la pertinence.
Mais Google se méfie…à tort ou à raison, qu’importe. Si nous continuons à faire du référencement propre et durable ainsi qu’à produire des contenus à forte valeur ajoutée, nul doute que les nouvelles extensions finiront par peser dans les critères de pertinence de Google.
Ce n’est pas pour demain, certes, mais espérons que ça se passera ainsi.
Cela confirme ce que tout le monde sait déjà.