Matt Cutts explique dans une vidéo que le moteur de recherche Google n'utilise pas, actuellement, de signaux spécifiques issus de Facebook ou Twitter pour classer plus ou moins bien les sites dans ses résultats. Depuis le temps qu'on le dit...
Matt Cutts vient de mettre en ligne une nouvelle vidéo (4'12", tee-shirt noir "report Spam"), répondant à la question Are pages from social media sites ranked differently? ou, en français, "Est-ce que les contenus issus des médias sociaux sont traités différemment des sites web "classiques" ?".
La réponse est simple : non, les signaux (nombre de followers sur Twitter, Like ou partages sur Facebook, etc.) renvoyés par Facebook et Twitter ne sont pas traités comme des signaux à part entière par Google. Les pages "crawlables" de ces réseaux sociaux sont traitées comme les autres pages issues de sites web "classiques". Les retweets ou Likes ne sont pas comptabilisés, notamment car Google ne veut pas passer du temps à développer ce type d'analyse de signal avec le risque d'être bloqué à un moment ou à un autre par les réseaux sociaux, comme ça a été le cas par le passé avec Twitter.
Il rappelle bien sûr l'intérêt général de ces réseaux sociaux, tout en expliquant qu'ils n'ont pas d'impacts SEO, en tout cas pas plus qu'une page "normale" (dont les liens sortants sont en "nofollow" quand même)... Il revient également sur la notion "corrélation vs causalité déjà débattue ici même.
Cela ne fait que renforcer ce que nous disons depuis des mois et des mois ici-même et qui a été étayé par d'autres études : Facebook et Twitter n'influent pas de façon directe le positionnement d'un site web dans Google. Encore une fois, l'impact indirect est évident (notoriété, création indirecte de liens, trafic, etc.) mais au même niveau qu'une campagne d'e-mailing ou une publicité télévisée par exemple...
Dernier point : Matt Cutts ne parle pas dans cette vidéo de Google+ qui est, à l'évidence, LE réseau social à suivre en termes de SEO pour les prochains mois. Pas le choix : Google nous y contraint depuis sa création...
Source de l'image : Google |
Bonjour, est-ce que cet article est encore d’actualité ? Beaucoup d’expert préconise d’être sur les réseaux sociaux pour l’inverse de ce qui est dit ici.
Oui, toujours valable, tout comme ici : https://www.abondance.com/20160628-16763-limpact-reseaux-sociaux-seo-video-seo.html
Merci pour cet article très intéressant. Je suis encore junior en SEO mais je pense que cela n’a peut être pas d’impact direct sur le référencement mais en revanche un article fortement partagé est un indice de qualité et va par conséquent ramener un trafic qualifié sur le site. C’est cette conversion réseau sociaux > site qui pour moi va renvoyer des signaux positif à Google via le taux de rebond etc… De plus ça va peut-être inciter d’autres sites de la même thématique à faire des liens naturels vers le site… Non ?
J’en étais un petit peu persuadé , maintenant c’est effectivement plus clair google ne fait pas vraiment confiance à facebook et twitter.
Très bon article. J’étais persuadé que google utilisait les réseaux sociaux dans son algo, ce qui pourrait se comprendre. Un site qui n’utilise aucun des réseaux sociaux à disposition cela devient rare et son impact est forcément moins fort.
Merci pour cet article intéressant. En espérant que Matt Cuks soit totalement transparent…
Il y a longtemps que l’on s’en doutait. Au moins, les choses sont claires maintenant. 😉
Le fait que Facebook et Twitter soit en NoFollowed montre bien la volonte de Google d’eviter de prendre en compte ses signaux. On peut acheter des followers, retweets et likes facilement et il y a tres peu de moyens de les differencier. Dites moi si je suis dans le vrai?
Cependant, comment Google utilise les Google+ shares qui sont UnFollowed? Comment utilise-t-il les autres donnees de qualite presentent sur son reseaux social?
négliger facebook serait quand meme une grave erreur mais precher pour sa propre paroisse à savoir google+ est évident meme si le réseau n’a pas la vivacité de facebook.
A titre privé, il peut être intéressant parfois d’utiliser un réseau social à la mode, a titre professionnel, c’est beaucoup plus rare, 80% inutile.
Il y a peu de temps, Google annonçais sur sa page Adwords que 94% des recherches venant des internautes Français concernaient aujourd’hui des recherches de produits, de services ou de compagnies.
Qui se rappelle du temps ou il était « vital » de trouver un bottin et d’y figurer en bonne place, du nombre de fois que l’on rentrait dans un café pour consulter le précieux support et trouver une cabine téléphonique en état? Les besoins n’ont pas changés, pas ceux-là qui restent une majorité, dans les termes de recherche, même si le support à changé.
Personnellement, je n’ai jamais fait une recherche sur un réseau social, a part twitter, ni sur Facebook, ni sur Google +, depuis 18 ans que je travailles sur le web.
C’est surement cette inutilité qui conduit au déclin de Facebook et à l’insuccès de Google+ qui a voulu l’imiter et limiter « les bruits extérieurs », certains chercheurs auraient annoncés la disparition de FB d’ici 2017 ; http://www.zone-numerique.com/selon-des-chercheurs-de-luniveriste-de-princeton-facebook-va-perdre-80-de-ses-utilisateurs.html
Alors, a quoi bon pour Google d’aller donner de l’importance là où elle n’existe pas?
@Vincent Moreau : Haaaa … Si Matt Cutts pouvait avoir le nez de Pinocchio, on serait tellement plus zen =)
Certes, mais Google dit-il toute la vérité ? Peut-être l’équipe référencement considère-t-elle les signaux sociaux utiles, et parallèlement les forces stratégico-commerciales imposent-elles la doxa voulant que rien ne peut être dit confortant FB ou TW ? Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle est cohérente. L’affaire Snowden nous montre a minima que toute vérité n’est pas bonne à dire … Faut il attribuer parole d »évangile à Saint Matts ?