La société StoneTemple (Eric Enge) vient de publier une étude montrant que l'influence des partages (share) de Google+ en termes de positionnement dans les SERP ne peut aujourd'hui être prouvée. En revanche, cela semble aider à la découverte d'une page et à son indexation...
Mise à jour 18 septembre 13:00 : l'article a été modifié pour tenir compte du fait que l'étude prend en compte les "partages" (shares) sur Google+, plutôt que les +1 comme initialement indiqué. Les conclusions restent valables.
Eric Enge (StoneTemple), l'un des gourous du SEO outre-Atlantique, vient de publier une étude sur l'impact des partages (shares) sur le positionnement d'une pages, baptisée "Direct Measurement of Google Plus Impact on Search Rankings". L'analyse est basée sur la causalité et non sur la corrélation, donc plus fiable que de nombreuses études déjà parues à ce sujet par le passé. Rappelons que, le mois dernier, Matt Cutts avait indiqué qe les +1 n'avaient pas d'influence.
Et cette étude confirme l'absence de signaux sociaux : le fait qu'une page soit plus ou moins partagé sur Google+ n'a pas d'incidence sur son "ranking" dans les résultats de recherche du moteur. En revanche, il semble qu'un lien sur Google+ vers une page donnée puisse accélérer le processus de découverte, voire d'indexation de cette dernière. Mais aucune preuve d'une quelconque "aide" de Google+ en termes de positionnement d'une page n'a pu être identifiée par ces tests.
Bien sûr, cela ne veut pas dire qu'il n'en sera pas de même à l'avenir (le signal renvoyé n'est peut-être pas assez fort aujourd'hui pour être exploitable) et que Google+ est inutile en SEO (Google+ local est très important pour une entreprise ayant une action géolocalisée, l'authorship est souvent essentiel, etc.). Mais, de façon générale, et comme il est dit sur ce site depuis quelques temps, l'impact direct des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Google+, etc.) sur le positionnement d'une page dans les résultats de Google est aujourd'hui clairement proche de zéro. Et l'étude de StoneTemple en est une nouvelle preuve.
Source de l'image : StoneTemple |
Selon une étude, c’était les partages Facebook qui semblaient avoir beaucoup de poids.
@Ecomiz lis bien mon commentaire.
Il y’a une différence entre les +1 et les partages.
pas pris en compte dans l’algorithme et à des bénéfices SEO…!!!! emm à résoudre peut être..
c’est un algorithme donc ensemble de facteurs et chaque facteur à un %
c’est à nous de jouer la bonne r7
Juste pour éclaircir, Matt dit que Google n’utilise pas directement les +1 comme facteur dans leur algorithme. Il n’a jamais mis en question les bénéfices SEO que peuvent porter les partages sur Google+.
@jordane
C’est le but (FUD) 😉
c’est du Wishful thinking !!!
Bonjour ! Oui, j’ai vu cette information sur SEJ ce matin aussi. Les +1 et les partages n’auraient aucune incidence sur les positionnements
On sait plus qui croire
@Serge : dans mon dossier je ne parle pas des +1 mais des partages
@Olivier : ton titre et ton article ne sont pas corrects car pas assez précis. L’étude citée ne cherche pas à étudier l’impact des +1 mais l’impact des partages, ce qui est très différent car ces derniers génèrent des liens follow, d’où le questionnement de leur impact. Mais les conclusions restent proches au final.
je m’explique + en détails sur cette étude dans cet article : http://www.webrankinfo.com/dossiers/google-plus/impact-referencement-stonetemple
Tout ceci est à prendre avec beaucoup de pincettes et de recul.
Un test aussi rigoureux soit-il, peut donner des résultats très différents d’un domaine à l’autre, et d’une niche à l’autre. G+ n’est effectivement pas aussi mûre que twitter ou FB, et je ne suis pas étonné que la plupart des tests en arrive à cette conclusion (j’ai vu passer des conclusions contradictoires).
Néanmoins s’il n’y a pas (encore) d’impact direct sur le positionnement, on peut supposer que Google puisse analyser la résonance des +1, likes etc, au cas par cas (en surcouche) pour faire du recoupement. L’algo de Google est de moins en moins manichéen, et notre perception de ce dernier doit l’être de moins en moins.
Je pense aussi que l’influence (directe) des +1 ne sera jamais systématique comme peut l’être l’influence des backlinks, autrement Google prend le risque de se tirer une balle dans le pied, ouvrant la porte aux abus et à la décrédibilisation de son réseau. Bref l’influence sur le ref nat, n’est sans doute pas là ou on l’attend.
Olivier reprend sur Webrank les données principalement issues de moz.com dans cet article : http://moz.com/blog/google-plus-correlations
Je suis cependant assez d’accord avec François sur le fait que les études sont clairement orientées selon les « tendances » actuelles et qu’on peut faire dire ce que l’on veut à certains chiffres, tout dépend du périmètre de l’étude et des indicateurs suivis…
J’ai moi meme fait des tests SEO via FB, Twitter et G+ clairement Twitter influe sur l’indexation de la page mais ne la place pas. G+ agit aussi ( pour mes tests) sur le SEO.
L’article de WebRankInfo parle de corrélation mais la causalité n’est pas prouvée. Donc en effet, ils ne disent pas vraiment le contraire.
Bonjour. Je ne pense pas que WRI dise vraiment le contraire en fait…
sur webrankinfo, http://www.webrankinfo.com/dossiers/google-plus/impact-referencement-naturel, il disent le contraire , qui croire ?
On parle de causalité et de corrélation ? Ça me rappelle un certain speyronnet. 🙂
J’ai regardé la méthodologie de leur analyse. Cela semble sans faille.
C’est marrant, je ne peux m’empêcher de penser que lorsqu’on cherche à prouver quelque chose on finit toujours par y arriver.
Lorsque tout le monde était persuadé que les +1 avaient un impact, toutes les études le montraient. Maintenant que Matt Cutts a remis en question le rôle des +1 sur le positionnement, les études montrent que cela n’a pas d’impact.
Ou peut-être que les auteurs de ces études ont-ils enfin réalisé la distinction basique entre causalité et corrélation que vous évoquez ?
+1 pour toi Francois, ;p