Une étude du site Moz.com montre que le temps de chargement des pages n'est pas globalement un critère déterminant pour le positionnement dans les SERP. Un constat que nous faisons également très souvent...
Le site Moz.com a mis en ligne une étude visant à établir une éventuelle corrélation entre le temps de chargement d'une page web et son classement dans les résultats de Google. En effet, cela fait maintenant plusieurs années que Matt Cutts, notamment, indique qu'un bon temps de chargement "améliorera votre référencement".
Selon cette étude, il n'en est rien : il a été impossible de montrer qu'il existait une quelconque corrélation entre le temps de chargement et le positionnement. Un petit bémol est cependant donné par l'étude au niveau du critère Time to First Byte (TTFB) ou temps de réponse pour obtenir la première information lors d'une requête sur le serveur, un "temps de réaction" en d'autres termes. Dans ce cas, les sites qui avaient un bon TTFB semblaient mieux classés que les autres. Mais le temps de chargement, de façon globale, ne semble pas avoir d'impact notable en SEO.
Ceci est d'ailleurs conforme aux constations que nous faisons depuis bien longtemps. En revanche, bien sûr, des temps de chargement améliorés généreront certainement un meilleur crawl de la part des robots des moteurs et, bien sûr, une meilleure expérience utilisateur pour vos visiteurs. La question se pose également d'un impact indirect sur la notion de "confiance" que pourrait avoir Google dans un site très lent voire très rapide... Bref, l'impact de ce temps de chargement n'est pas aussi évident que Google veut bien le dire. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas le regarder attentivement, ne serait-ce que pour satisfaire vos visiteurs... 🙂
Source de l'image :Moz.com |
Êtes-vous certain de cette information? Je sors d’un an d’apprentissage dans un cabinet d’experts e-marketing qui m’ont appris le contraire. Je ne sais plus qui croire! ^^’
J’ai récemment changé de formule d’hébergement pour du vps et gagner en performance par rapport à du mutualisé, dans une optique d’amélioration de l’expérience utilisateur. Même si le temps de chargement n’influe pas sur le positionnement, il est toujours bon de veiller à celui ci au cas ou l’algorithme de Google viendra à évoluer…
En attendant, comme souligné précédemment cela permet de réduire le taux de rebond !
Bien sur, il vaut mieux optimiser.
Et pourtant, combien d’articles as t-on vu passer affirmant haut et fort qu’à chaque seconde de gagné, le taux de conversion augmenterait de tant …
Aucune différence constatée sur notre site e-commerce où nous avons pourtant gagné plusieurs secondes de chargement par page (!) lors de la refonte et du changement d’hébergeur.
Techniquement, ça ne m’étonne pas que ça ne change pas grand chose. En revanche, c’est plus le comportement utilisateur et son habitude à faire back qui peut avoir un impact dans les SERP sur le long terme.
Même si pour le moment on ne voit pas encore les effets du temps de chargement sur le positionnement, il ne faudra pas se plaindre quand Google prendra réellement en compte ce critère. En tout cas, je continue d’optimiser mes sites pour qu’ils soient de plus en plus rapide
C’est vrai mais c’est tout de même à nuancer: même si ça n’affecte pas directement la placement du site sur les moteurs de recherche, ça l’affecte indirectement car un site qui a de longs temps de chargement est « trop lourd » : il perdra son audience qui ne dispose pas d’un matériel informatique adapté: en clair, ceux qui ont une carte graphique naze préféreront aller sur d’autre site que de s’acharner à ramer sur celui-ci…
Dans tous les cas, je ne pense non plus que le temps de chargement, en tant que tel et intrasèquement, ai un poids très important dans les les critères de positionnement de google.
@Jérôme Lille: personnellement, je ne pense pas que ce soit une coïncidence, par contre on peut raisonnablement penser que si vous avez cherché à améliorer la vitesse de chargement dans le but de gagner des places dans les classements des moteurs de recherche, c’est que vous avez également mené d’autres actions en ce sens, auquel cas l’amélioration de la vitesse de chargement ne sera pas le seul levier ayant agi sur le positionnement des sites en question, non?
Très bon commentaire de Serge que j’approuve totalement.
Pour apporter ma petite pierre de contribution à l’article, je peux dire à l’aide d’expériences clients que j’ai déjà eu des situations ou nous avons travaillé spécifiquement les performances d’un site et que les positions se sont vues améliorées. Est-ce une pure coïncidence ?
Selon mois, ce qu’il faut retenir des temps de chargements : il faut comprendre qu’en fonction de la volumétrie et de l’importance du site, Google va allouer un temps de crawl définit. Si Google vous accord 10 secondes de crawl par passage et qu’il ne charge que 5 pages car vous avez 2 secondes de chargement à chaque fois, il aurait pu en charger 10 si il y avait une secondes de chargement.
Non, le temps de chargement n’impacte pas DIRECTEMENT le positionnement mais il l’impact indirectement.
En plus comme le dit l’article, l’expérience utilisateur n’en sera que meilleure.
Selon quel mois?
+1 🙂
+1 😀
Que Google l’intègre ou pas dans son calcul de positionnement, il reste néanmoins qu’un temps de chargement plus faible sera plus agréable pour l’utilisateur… in fine c’est toujours pour lui qu’il faut bosser non ?
Par ailleurs on sait que Google consacre un temps de crawl fixe pour un site donné, donc plus les temps de chargement sont faibles plus il y aura pages crawlées à chaque passage. (cfqd). Donc de manière indirecte cela influence le positionnement que ce soit pris comme critère direct ou pas.
Faire des articles à controverse, c’est une bonne bonne technique pour faire parler. #inbound
De la même manière qu’une corrélation n’implique pas forcément une cause, l’absence de corrélations n’impliquent pas non plus l’absence de cause…
Googlebot ne charge pas une page de la même manière qu’un utilisateur ou que webpagetest, l’outil utilisé pour faire l’étude. Donc le test est déjà biaisé sur le KPI « load time » .
Sur le KPI TTFB, en revanche, la on voit bien une corrélation, lorsque le TTFB augmente les positions baissent. En gros, MOZ aurait pris cette data, (qui est sans doute plus proche des valeurs de chargement de Google) il auraient pu faire un article disant tout l’inverse.
Dans tous les cas, je ne pense non plus que le temps de chargement, en tant que tel et intrasèquement, ai un poids très important dans les les critères de positionnement de google.
Mais comme dit Olivier, l’impact est bien réel et indirect sur l’éxpérience utilisateur, ainsi que sur le taux de crawl d’un site. Mais ici, le KPI « positions » n’est pas valable pour mesurer cet impact. Il est facile à voir simplement avec google webmaster tools, en constatant l’impact du temps de chargement sur le volume de pages crawlées.
On peux le voir aussi de manière plus concrète, avec une analyse de logs, en regardant l’impact du taux de crawl sur le taux de pages actives, et par expérience, c’est systématique, plus une page est crawlée et plus elle a des chances de faire des visites, et le temps de chargement est un des critères (pas le seul) qui permet ca.
Donc bon, tirer des conclusions avec des études faites depuis webpagetest… c’est aller un peu vite en besogne 😉
Merci pour cet article qui met les choses au clair.
Il faut pas oublié donc que la vitesse aide le crawl (comme dit dans l’article) et surtout les utilisateurs, en pleine période de « Content is King » il faut bien l’associer à « Le visiteur il est content quand ça va vite sinon il se casse » :).
Après, un site bien conçu est rapide, normalement, donc ça garanti aussi une qualité de code.
Du coup, je résumerais comme ça : la vitesse ne change pas le classement du site mais garantie un utilisateur content, un code bien conçu et des bots de crawl efficient 🙂
Et pour estimer vos temps de chargement, n’hésitez pas à faire appel à la pléthore d’outils gratuits qui sont à votre disposition : analytics, yslow, firebug, pagespeed etc…
Si le moteur de recherche reste souple en la matière, les internautes le sont globalement beaucoup moins 😉