Google a mis en ligne dans son 'Transparency Report' les chiffres sur le nombre de demandes de suppression de pages de son index pour cause de violation de copyright. Des statistiques en très forte progression depuis quelques mois...
Google vient d'annoncer sur son blog officiel une nouvelle version de son Transparency Report, site lancé en septembre 2010 et qui liste toutes les demandes de suppression de pages de son index. Jusqu'à maintenant, c'était uniquement les demandes effectuées par les divers gouvernements de la planète qui étaient listés.
Une nouvelle section vient d'être ajoutée avec les demandes de suppression pour cause de copyright. L'outil propose ainsi le top des organisations ayant effectué ce type de demande, le top des sociétés les plus lésées (Microsoft, BPI et NbcUniversal actuellement) ainsi que les sites web les plus visés pour ce type de délit (filestube.com, torrentz.eu et 4shared.com constituent le trio de tête actuellement).
Ainsi, le mois dernier, ce sont pas moins de 1 246 713 demandes de suppression qui ont été effectuées, concernant plus de 24 000 sites et touchant près de 1 300 détenteurs de droits. Des chiffres en très forte progression de mois en mois avec actuellement plus de 250 000 demandes par semaine, soit le nombre total de requêtes pour toute l'année 2009 ! Cependant, Google ne semble pas indiquer combien de pages, parmi ces 1,2 millions de demandes, ont été réellement supprimées de l'index...
Source de l'image : Google |
Qui plus est, vu le délai de suppression des urls chez Google, il y a fort à parier que des mêmes demandes arrivent plusieurs fois.
Une autre conséquence, c’est que le site http://www.chillingeffects.org/ qui publie les plaintes DMCA semble complètement dépassé et met des mois avant de publier les documents, ce qui n’est pas sans poser des problèmes.
Il y a peut-être aussi le fait que les demandes peuvent maintenant être introduites par formulaire en ligne (grâce à une signature électronique). Il n’est donc plus nécessaire d’envoyer la DMCA par courrier ou fax.
Cela a peut-être aussi contribué à l’augmentation des demandes pour les cas de problèmes de copyright mineurs.
visiblement le contrôle des publications et de l’e-réputation semble devenir une pré-occupation