Au fil de mes tests, réflexions et discussions avec d'autres personnes du microcosme des moteurs de recherche et du référencement, je suis assez persuadé qu'aujourd'hui, tous les liens ne sont pas égaux devant les moteurs. Je parle ici des liens sortants et non pas des backlinks (liens entrants).
En effet, il existe deux sortes de liens sortants d'une page web :
- Les liens structurels, qui sont avant tout des liens de navigation : ils font partie de la charte graphique et, le plus souvent, sont répétés à l'identique sur toutes les pages du site.
- Les liens contextuels : ils font partie de la "zone éditoriale" de la page. Par exemple (vraiment au hasard, hein...), une page qui parle des présidentielles 2007 va proposer, dans son contenu, des liens vers les pages qui présentent chaque candidat. Chacune de ses pages va proposer des liens vers une biographie, leur programme, des extraits de discours, etc.
Je suis intimement persuadé que ce sont ces liens-là qui ont une réelle importance par rapport au référencement et, plus encore, au positionnement sur des mots clés. Si les liens structurels peuvent avoir une importance quant aux visites de spiders (ils permettent aux moteurs de découvrir de nouvelles pages), je ne pense pas que leur poids soit très fort en termes de ranking...
Il se pourrait également que le PageRank affiché dans la barre d'outils de Google soit calculé sur la base des deux types de liens, ce qui donnerait en fait une image erronée de la réelle popularité d'une page, qui ne devrait, finalement, être calculée que sur les liens contextuels... D'ailleurs, rien ne dit que le "vrai" PageRank, celui dont se sert Google pour son algorithme de pertinence, n'est pas élaboré ainsi...
Ainsi, il existerait donc, de façon assez logique, des "liens à deux vitesses", pour la navigation et pour l'aspect plus strictement éditorial. Une dichotomie qui pourrait, finalement, expliquer pas mal de choses. Qu'en pensez-vous ?
J’aime bien ce site il est très étonnant vraiment Bravoo!! pour votre travail et Merci.
Désolé pour l’identification un peu loupée 🙂
@David : mon propos ne se base pas sur ce qui existe mais sur ce qu’il risque de se passer d’ici quelques temps.
Nous savons que l’objectif n°1 de Google est de garder et d’optimiser la pertinence de ses résultats et à en croire une récente annonce de Google France sur les achats de liens, il parait logique de penser que les autres liens « hors » contexte sont (seront ?), eux aussi, très mal vus par le moteur de recherche.
Il semble clair que les liens ne sont pas évalués de la même valeur, mais j’ai du mal à comprendre la démonstration où ce mélange link, Backlink et PageRank.
Si je résume :
« – Les liens structurels, qui sont avant tout des liens de navigation »
Il parait évidant par rapport au principe de vote (imaginé par Google) que les liens internes au site n’améliorent pas le PR.
» – Les liens contextuels : ils font partie de la « zone éditoriale » «
Selon moi il existe un autre type de lien, les « liens partenaires », qui sont comme les liens de navigation présent sur tous les sites, mais qui pointent vers des sites extérieurs, la valeur qu’il apporte au PR est sans doute moins élevé que les liens éditoriaux.
C’est vrai que dit comme ca, ca semble une évidence 🙂
Tant mieux car ca donne encore plus de poids aux contenus riches qui pointent vers d’autres contenus riches
Je soutiens tout à fait cette analyse, et c’est la raison pour laquelle j’essaye d’intégrer les liens vers les sites que je souhaite « vraiment » promouvoir au sein de phrases et de paragraphes au contenu réel, aussi simple soit-il, et d’éviter autant que possible des liens identiques en faisant varier automatiquement, certes, mais de manière variée et pertinente, le texte voisin, le texte du lien, le titre du lien et autres éléments relatifs au lien figurant sur les pages de mes sites.
Je pense pouvoir valider cette théorie par un exemple. Je suis en 8ème position sur mon récent blog sur la requête « Choisir président ». Ceci en moins de 8 jours. La page propose aux internautes de « Choisir un président au hasard ». 5-6 blogueurs ont repris le libellé dans leurs billets. Padawan (le premier blogueur à avoir parlé du bouton) est avant moi dans les résultats. Son blog a une renommé et ancienneté beaucoup plus importante que la mienne.
J’ai pu vérifier cette théorie sur les résultats des élections présidentielles 2007. En plus du titre qui collait à l’actualité, j’ai couplé des mots clés avec des liens contextuels ciblés. Suite à ces articles, la visibilité et l’audience de mon blog ont complètement explosé. L’actualité m’a aussi bien aidé.
Dans la pratique, un lien s’inscrivant dans son contexte a bien plus de poids qu’un lien de navigation.
Il n’y a pas très longtemps, nous nous contentions encore de liens en bas d’article (vers d’autres articles traitant d’un sujet similaire) ou dans une barre de navigation. Mais il est aujourd’hui évidant que des liens, directement intégrés dans des contenus traitant d’un sujet sémantiquement proche de celui de la page de destination, ont plus de poids. Le texte sur lequel porte un lien doit alors être en parfaite concordance avec la page de destination.
J’axe principalement mes analyses de positionnement sur Google et je n’ai jamais eu d’aussi bons résultats que depuis que j’utilise plus de liens contextuels. De plus, un lien contextuel devrait générer un trafic beaucoup plus qualifié sur la page destinatrice.
Je rejoins votre avis et pense que les liens incluent dans un paragraphe, ayant de plus un rapport avec le reste du texte, a (ou aura très vite) plus de poids.
Je ne sais pas si c’est une bonne chose finalement… Les bons sites payent pour les « mauvais » qui étaient des boites à liens !
stephane a dit
A mon avis, les annuaires ont rapidement intérêt à réviser leur position et à placer les sites qu’ils référencent dans un vrai contexte et non plus dans une simple liste.
David répond
Si Google voulait tuer les annuaires (il le peut), il ne les placerait pas aussi bien dans ses résultats. Il les reconnait comme annuaires et leur fait + ou – confiance, c’est selon.
Par ailleurs, l’annuaire et l’évolution (avec contexte) que vous décrivait existe depuis une dizaine d’années. je me souviens (dirait Perec) d’ABOUT.COM qui fut un annuaire respecté et qui s’est armé ensuite d’un contenu éditorial dans lequel l’annuaire s’est fondu en pages de liens.
Il a l’air de tenir la route mais je ne sais pas si son modèle économique a été beaucoup dupliqué.
Enfin les liens structurels sont clairement les liens de menu (donc identiques partout) et pas les liens capitalisés par les annuaires qui changent, eux.
David
C’est effectivment une théorie qui se confirme un peu plus chaque jour …
On constate ainsi qu’avec seulement quelques liens bien choisi dans le coeur du texte et contexte, on peut se positionner facilement et durablement sur des requêtes interessantes !
Ainsi, on commence a assister un peu plus chaque jour à la morte lente des annuaires au profit de liens soit spontanés qui passe par un contenu de qualité riche ou alors un nouvel échange de lien qui n’a plus sa place en footer mais plutôt :
Telle page de votre site m’interesse, je voudrais échanger avec vous un lien dans vos 3 premiers paragraphes 🙂
C’est une théorie élégante en effet, qui correspond tout à fait à ce que je pense.
La pertinence, l’intérêt, voilà ce que l’algorithme de Google affectionne. Il me parait donc tout à fait logique d’en conclure qu’un lien contextuel aura beaucoup plus de poids qu’un lien de navigation interne : il apporte de l’information, il enrichit le contenu.
Allons un peu plus loin, Google doit très certainement faire la comparaison entre l’environnement sémantique du lien contextuel et l’environnement (toujours sémantique) de la page pointée.
Dans le cas des « fermes de liens » nous avons un environnement peu intéressant (liste de sites avec peu de texte), pointant sur des pages ayant un contexte sémantique intéressant.
Ca ne colle pas. Et même si encore aujourd’hui, Google donne des points, je doute fort que ça continue encore longtemps.
Je pense d’ailleurs que ça marche dans les deux sens.
Une page riche pointant sur des liens pauvre ne donnera certainement pas beaucoup de crédit à cette dernière.
A mon avis, les annuaires ont rapidement intérêt à réviser leur position et à placer les sites qu’ils référencent dans un vrai contexte et non plus dans une simple liste.
Je me trompe peut-être mais je sens venir l’avènement des annuaires ultra-spécialisés, contenant eux-mêmes bien plus qu’un simple classement : un environnement riche en informations, en contenu, en intérêt.
c’est une théorie qui tient la route quand on voit comment google arrive à récupérer les articles sur GGnews (en ne récupérant que la zone editoriale des sites).