Google a répété une nouvelle fois que le fait qu'un site web mobile soit conçu en responsive design (avec un contenu qui s'adapte automatiquement au terminal utilisé par le visiteur) ne l'aiderait pas à monter des les résultats du moteur de recherche, même si ce choix était bien celui qu'il préconisait...
Cela a été dit plusieurs fois par le passé, mais il est parfois important de répéter certaines choses, car les croyances ont parfois la vie dure. 🙂 Donc, NON, le fait qu'un site site soit en "responsive design" ne l'aidera pas à être mieux classé dans les résultats du moteur de recherche, que ce soit sur le Web ou sur mobile.
La googleuse Zineb Ait Bahajji l'a rappelé sur un forum Google dédié aux webmasters : "We do not rank responsive web design sites better than sites using other configurations (separate site for mobile or dynamic serving)" (nous ne classons pas mieux les sites réalisés en responsive design par rapport aux sites conçus au travers d'autres configurations mobiles), avec un lien vers les recommandations pour les développeurs qui explique que, si le responsive design est bien la recommandation de la société de Mountain View pour un site mobile, "Google does not favor any particular configuration as long as the page(s) and all page assets are accessible to all Googlebot user-agents" (bien que, bizarrement, cette phrase semble avoir sauté dans la version traduite en français de cette page ?).
Donc pour résumer :
- OUI, Google préconise que votre site mobile soit conçu en responsive design.
- NON, le fait qu'il soit ainsi conçu ne lui fera pas gagner des positions dans les résultats de recherche.
Source de l'image : Abondance |
Attention à ne pas confondre responsive (terme parfois utilisé de façon abusive) et optimisation mobile.
Le responsive n’est qu’une technique parmi d’autres, qui se passe côté client (adaptation css surtout). Le dynamic serving évoquė serait appelé ailleurs ress ou responsive server side, qui peut également etre utilisė (le serveur détecte le mobile par le useragent ou du js, et envoie une structure html/css différente, avec des images aux tailles adaptées tout en présentant le même contenu… Avec souvent un bénéfice en terme de bande passante.
Google naturellement prend en compte le fait que le site soit optimisé sur mobile (par extensions sur *tout support*) et ce quelque soit la solution technique retenue
Et le label ‘mobile friendly’ dans les résultats de son moteur mobile ??
Assez d’accord avec Matthieu, les temps changent, vu comment Google insiste sur l’ergonomie et l’user expérience. Il est fort à parier que certains sites ne gagnent pas de position en vue de leur « non responsivité »
Si le responsive ne donne pas de boost de référencement (strictement parlant), à contrario cela fait plusieurs fois que Google précise qu’un site non adapté au mobile (donc non responsive, selon les recommandations de Google, ou sans version mobile) peut être défavorisé dans les résultats de recherche mobiles. Cela se ressent par des sites non adaptés à la navigation mobile qui perdent des positions dans les résultats de recherche mobiles et par les récents labels que Google teste pour mettre en avant les sites compatibles mobiles.
Donc le responsive design est bel est bien un critère de pertinence intégré à l’algorithme de Google. Le titre de la news est complètement mal tourné car la déclaration de Zineb est suivie d’une comparaison entre le responsive et d’autres solutions mobiles.
Je trouve ça normal mais là encore, tout est question d’interprétation. La compatibilité mobile serait un éventuel facteur de pertinence selon Google, mais cette compatibilité est jaugée selon les pages visitées, donc si elles sont en responsive et qu’elles répondent aux critères, ça peut donc mieux positionner ?
En gros, faire du responsive n’est pas un critère en soi, mais ce qui en découle peut l’être… C’est un peu comme le critère du PageSpeed et la vitesse de chargement des pages. Noter la vitesse de chargement est faussée, mais valoriser un site parce qu’il remplit un lot de facteurs (du PageSpeed) visant à booster la vitesse, ça c’est possible…
Sur le principe, je suis donc d’accord mais je reste convaincu que par effet boule de neige, faire du responsive agit sur la compatibilité mobile qui elle-même agit sur le positionnement (enfin, si Google a dit vrai récemment…).
Le responsive est indirectement un critère de qualité. Qui aurait envie de rester sur un site qui propose du contenu avec une police minuscule et des animations javascript partout. Le taux d’abandon et le temps passé sur une page reste des critères importants pour Google pour le classement dans les SERPS donc OUI le responsive est un critère de pertinence !
Gino, je suis tout à fait d’accord avec toi.
« Qui aurait envie de rester sur un site qui propose du contenu avec une police minuscule et des animations javascript partout. Le taux d’abandon et le temps passé sur une page reste des critères importants pour Google pour le classement dans les SERPS donc OUI le responsive est un critère de pertinence ! »
Bah voyons, elle est bien bonne celle là ! le marché bascule sur le mobile, et qui domine les applications ? alors évidemment…
Oui mais perso je ne comprends pas du tout ce que marque Zineb dans ce sens puisqu’elle écrit qu’un site responsive n’est pas mieux classé qu’un site qui disposerait d’une version fixe ET d’une version mobile (avec une URL un peu différente ou un sous-domaine donc) ce qui n’est quand même pas la même chose que de dire qu’un site responsive ne serait pas mieux classé qu’un site ne disposant que d’une version ‘fixe’.
A mon avis, y’a trop de mythe encore sur le SEO. Dernièrement, on disait que les échanges de liens réciproques pouvaient nuire. Mais quand on est dans un secteur de niche, je préfère faire des échanges de liens (pas optimisés) plutôt qu’avoir 1000 liens de sites généralistes et qui n’ont rien à voir avec ma thématique.
Quand on voit ce que peu avoir comme coût l’adaptation d’un site en responsive design, ça laisse à réfléchir … à plus forte raison si « l’ancienne » version passe sans trop de problème sur les Smartphones.
Alex,
Il est certain que d’adapter un site en responsive a un coût. C’est le cas quelle que soit la technique employée pour adapter la disposition de l’info au support.
Si le responsive est une préco de Google, l’optimisation de la disposition de l’info dans une page selon un contexte est avant tout d’une recommandation des web designers / ergonomes. En effet, entre « une ancienne version qui passe sans trop de problème sur les Smartphones » et une version mobile bien pensée, ces derniers justifierons souvent qu’il y a une marge pour améliorer l’expérience de l’internaute et, par là même, pour augmenter le taux de transformation.
Pour ma part, ce qui m’interpelle, compte tenu du fait que faire du responsive nécessite parfois (souvent) de sacrifier l’affichage de contenus sur les petits terminaux, c’est la mise en regard du présent article avec les récentes annonces sur le fait que « Google pourrait ne plus indexer le contenu potentiellement visible » (cf : https://www.abondance.com/actualites/20141201-14458-google-indexer-contenu-potentiellement-visible.html).
En d’autres termes, on rappelle ici que le responsive design n’est pas un critère de pertinence du moteur Google et on dit d’un autre coté que Google pourrait ne plus indexer le contenu potentiellement visible (ce qui pourrait laisser sous entendre que le responsive design n’est en effet pas un critère de pertinence).
Ma question : Qui sait (de source sûre / laquelle ?) si (et comment?) Google est en mesure de faire la différence entre la version responsive desktop (où pour des questions ergo, on cache déjà pas mal de contenus (via accordéon, onglets,…)) et la version responsive smartphone (où un grand nombre d’infos sont rendus inaccessibles par défaut ou de façon définitive) ?