Depuis près de deux mois que le formulaire de droit à l'oubli de Google est en ligne, ce sont 91 000 demandes qui auraient été traitées. 55% d'entre elles sont pour l'instant acceptées...
On le sait, sous la pression de la Cour de Justice de l'Union Européenne, Google a mis en place un formulaire de demande de droit à l'oubli début juin. Le premier jour a vu affluer près de 12 000 demandes. Début juillet, c'est le chiffre de 70 000 envois qui était évoqué pour le mois de juin.
Le Wall Street Journal vient également de publier de nouvelles statistiques à ce sujet : à ce jour, ce serait 91 000 demandes qui auraient été faites, portant sur 328 000 URL incriminées.
Parmi ces demandes :
- 30% seraient rejetées par Google.
- 55% seraient acceptées.
- 15% demanderaient des informations complémentaires pour être traitées.
La France serait le pays le plus actif avec 17 500 demandes, puis viendraient l'Allemagne (16 500), la Grande Bretagne (12 000), l'Espagne (8 000), l'Italie (7 500) et les Pays-Bas (5 500).
Source de l'image : Search Engine Roundtable |
C’est quand même dingue, j’ai quand même l’impression que les géants américains sont intouchables.
Tu as le droit à l’oubli mais ça doit être approuvé. C’est quand même le monde à l’envers.
La Cour européenne de justice a statué le mardi 13 Mai 2014 que les firmes qui gèrent les moteurs de recherche sur Internet sont responsables du traitement des données personnelles des utilisateurs et doivent, dans certains cas, retirer de leurs résultats de recherche des informations sensibles sur une personne qui en fait la demande.
Perso je trouve que cela relève de la vie privée donc c’est une bonne décision de créer ce formulaire !!
Je continue d’être abasourdi par cette décision de justice qui limite ses effets aux versions nationales européennes de Google alors que Google.com est largement aussi utilisé dans tous les pays européens.
Ou bien la décision était fondée, et elle doit alors s’appliquer à tout usage de ce moteur de Google en Europe. Ou bien, il ne faut pas la prendre.
C’est comme si on interdisait une publicité malhonnête affichée d’un côté d’un rue tout en la laissant sur l’autre côté de la MEME rue.
Les avocats qui ont plaidé cette cause devant la cour de Justice, sont-ils ignorants à ce point là du fonctionnement d’internet ?