Le site Forget.me, qui a mis en place une offre de services autour du formulaire de droit à l'oubli de Google, nous a envoyé un certain nombre de statistiques sur les demandes effectuées au travers de son outil...
Suite à la mise en place par Google d'un formulaire de droit à l'oubli début juin, le site Forget.me s'est créé pour proposer une offre de services autour de cette possibilité. Voici quelques statistiques fournies par la société concernant les demandes effectuées au travers de son outil :
- 1 106 demandes de droit à l’oubli ont été effectuées jusqu'à maintenant sur Forget.me pour un total de 5 218 liens Google à supprimer.
- Le rythme actuel d’envoi des demandes est de 250 formulaires/jour.
- L’atteinte à la vie privée et à la réputation représentent près de 50% des demandes de suppression de liens Google. Les procédures pénales représentent seulement 5% des demandes.
- La répartition des demandes par nature est la suivante :
Source de l'image : Forget.me |
- La répartition détaillée des demandes de la catégorie "Atteinte à la vie privée" est :
Source de l'image : Forget.me |
- La répartition détaillée des demandes de la catégorie "Atteinte à la réputation" est :
Source de l'image : Forget.me |
Cette catégorie regroupe essentiellement des cas de diffamation. Voici 2 exemples :
* Diffamation > Faits étrangers : « Mon nom est cité dans une affaire où je n’ai rien à me reprocher. Je n’ai pas été mis en examen mais cela nuit à ma réputation car mon nom est associé.
* Diffamation > Fausses rumeurs : « Je suis victime de fausses rumeurs faisant croire que je suis membre d'une secte. »
- La répartition géographique des visiteurs de Forget.me est enfin la suivante :
Source de l'image : Forget.me |
Les statistiques divulguées par Forget.me ne sont bien sûr valables que pour les demandes effectuées sur son site (un millier par rapport à, certainement, quelques centaines de milliers reçues par Google au jour d'aujourd'hui) et ne sont peut-être pas totalement représentatives des demandes globales. Elles n'en restent pas moins intéressantes pour comprendre les motivations des internautes à initier une telle démarche.
A regarder les statistiques, on s’y croit au tribunal!
je l’ai bien expliqué dans cet article http://blog.top-web.ch/article45/formulaire-droit-oubli-google
Google remplace la justice avec ce nouvel droit à l’oubli.
De toute façon les données restes accessibles hors Europe.
De deux choses l’une :
– « mieux vaut prévenir que guérir » : il y a certaines règles de conduite à suivre sur le net pour ne pas avoir de trop gros boulet au pied
– Je ne crois pas qu’on puisse nettoyer intégralement une identité « salie » sur le web. Un peu comme vanish : on retrouve des couleurs mais c’est jamais comme neuf :p
Un bras de fer, l’équipe de Google peut elle traiter toutes les demandes ?
Rien qu’avoir les statistiques, du pain sur le planché.
Bon courage Mr. Google, il est grand temps de faire le ménage de ta serp.
Ce site forget.me va avoir beaucoup de succès surtout avec les jeunes, ils publient beaucoup de choses sur leur vie privées qu’ils regretteront plus tard.
Une très bonne initiative.
Plusieurs questions vont se poser suite à la mise en place de cette procédure :
– Qu’en est-il des pages désindexées de Google ? Imaginons que la page en question est agrégatrice de trafic pour mon site et donc, de revenus. Le préjudice peut être important…
– Comment savoir qui dit la vérité ? Des propos peuvent être considérés comme diffamatoires par la personne, mais pour autant être vrais.
Enfin, on n’a pas fini d’entendre parler de cet outil !