Un internaute américain a noté que, sur certaines requêtes, l'emplacement alloué au Knowledge Graph est occupé par une publicité très proche de l'aspect visuel proposé par les données encyclopédiques fournies par le moteur, trompant ainsi l'internaute sur la nature des informations fournies. Tout serait-il à vendre chez Google ?...
Jour après jour, on a parfois l'impression que les pages de résultats de Google sont à vendre et que la part des choses n'est pas toujours faite entre les résultats naturels (algorithmiques) et la publicité dans les SERP.
Ainsi, un internaute a montré dans un tweet une page de résultats du moteur américain pour la requête "dont make me think" (titre d'un livre) qui présente, sur la droite, une publicité de type "Google Shopping" à la place du Knowledge Graph, sous une forme très proche, pouvant facilement tromper l'internaute. Le Knowledge Graph, pour sa part, étant affiché en-dessous (voir illustration).
On avait déjà vu dernièrement des publicités s'insérer dans le Knowledge Graph, mais il semblerait qu'il soit maintenant possible d'acheter l'emplacement lui-même...
Google se serait-il permis ce mélange des genres il y a seulement cinq ou six ans de cela ? Certainement pas... Le signe que les temps changent et que le profit est bien désormais le seul... moteur de Google ! Au détriment même de l'expérience utilisateur. Et ça, c'est nouveau !
Source de l'image : AAron Wall |
Comme on dit : »tout fait ventre pourvue que ça rentre » 🙂
L’expérience utilisateur c’est Google et lui seul qui la défini comme pour la soit disant protection de l’utilisateur, le « Not provided » !
Google abuse et ré-abuse !!!! Jusqu’à quand cet abus de position dominante … Big G est-il si imbattable que ça ?
@Robert, je croit que l’on a tous le même constat aussi bien envers le ton d’Olivier et la dérive de Google. Les mots clés cachés ont été le plus gros coup de Google contre les SEO, était-ce si nécessaire? j’en doute.
Je crois en l’émergence de petits moteurs très spécialisés à l’avenir, soit dans des domaines, soit sur un secteur géographique. Comme toujours, plus une entreprise grossie, plus sont inertie est importante et se crois à l’abris derrière une « toute puissance ».
En informatique, on n’est jamais bien longtemps le plus fort, quel que soit le domaine, c’est mon avis.
Ou en est Qwant?
@robert
Cette dérive vers le gratuit-payant m’était apparue lors de la sortie du Knowledge Graph et j’avais commis un petit papier là-dessus qui s’intitulait « pourquoi le web03 dit web sémantique a-t-il échoué? ». Je crois qu’on y va tout droit.
Olivier, cela fait des années que je suis lecteur de ton blog et je trouve ton changement de perception très intéressant. La tonalité de tes articles laisse percevoir une certaine lassitude à l’égard de Google, alors que c’était tout le contraire en 2005.
Google est en quelques années passé de l’image d’une startup géante et super-cool ayant la cote auprès des jeunes talents (tout le monde sa bat -ou se battait- pour aller bosser chez eux) à celle d’une affreuse pompe à fric dont on entend parler que pour des histoires d’évasion fiscale ou d’abus de position dominante.
On est à un tournant où l’image de Google se dégrade de jour en jour. Le moteur de recherche révolutionnaire d’hier est en train de basculer sur un mode à la PagesJaunes : un espèce d’annuaire avec une petite partie gratuite, et des options payantes à gogo issues des réflexions fécondes des équipes des ventes.
Amis SEO, vos avis ?
« un internaute » 😀
C’est Aaron Wall tout de même.
Sinon là c’est quand même bien abusé. Je n’avais pas grand chose à redire sur leurs opti pub, mais ça devient réellement trompeur.