Google Penguin a engendré une nouvelle prise de conscience autour de la qualité du netlinking dans le cadre d'une stratégie SEO. Une société doit-elle obligatoirement effectuer elle-même ce travail ou peut-elle sous-traiter ces actions en totalité ou partiellement ? Cet article en deux parties tente d'amener une réflexion autour de ce débat...
Inutile de présenter Google Penguin : tout d'abord, ce filtre de nettoyage s'est présenté lui-même à de nombreux sites web :-), et d'autre part, le sujet a été longuement traité sur ce site.
Ce qui est certain, c'est que le manchot a créé un sacré vent de panique, notamment sur le Web francophone, ce que beaucoup de webmasters pourront confirmer devant le nombre de demandes de suppression de liens "douteux" qui ont envahi leurs boîtes e-mail dernièrement 🙂
Tout comme pour Panda, Google a donc pleinement réussi sa stratégie de FUD : plus on fait peur, et plus les webmasters agissent pour nettoyer leurs méthodes parfois "limites" !
La grande qualité de Penguin est que ce filtre de nettoyage aura apporté une nouvelle réflexion sur la notion de netlinking et sur la qualité des actions menées pour améliorer la popularité d'un site web.
D'où la raison du présent article (dans la lignée de notre précédent sujet : Net-blingbling : une prestation de netlinking honnête est-elle encore possible en SEO ?), qui se propose de passer en revue les différentes possibilités proposées par les sociétés de référencement actuelles en termes de netlinking et de tenter de comprendre ce qui peut être fait pour avancer dans la bonne direction à l'avenir...
6 stratégies possibles de netlinking
Dans cette première partie, nous allons essayer de définir les différentes possibilités qui s'offrent à un éditeur de site web pour externaliser cette stratégie de création de liens auprès d'une société de référencement et/ou de Webmarketing.
Nous avons donc identifié 6 offres de services différentes qui nous semblaient recouvrir toutes les possibilités actuelles à ce niveau :
1. La "Boîte noire" de netlinking : la société SEO vous propose, en échange d'une certaine somme, des liens vers votre site mais sans beaucoup plus de détails. Quels types de site vont vous renvoyer des backlinks ? Sur quelles pages ? Etc. Bref, la quantité est vendue mais sans que vous puissiez mesurer la qualité du travail effectué. A priori, on voit assez peu ce type de prestation à l'heure actuelle. Mais cela ne veut pas dire qu'elle n'existe pas... 😉
2. Le "netlinking de bourrin" sur des annuaires et communiqués de presse (CP) en quantité. Exemple : "Inscription sur 1 000 annuaires et 200 CP en une semaine". On y rajoute parfois des commentaires bidons (générés automatiquement) sur des blogs ou dans quelques forums et le compte est bon.
3. Le "netlinking de bourrin civilisé", toujours basé sur des annuaires, CP et commentaires blogs et forums, mais en privilégiant des sources de qualité et sans aucune automatisation. Les actions sont manuelles et sur des sites choisis (annuaires et sites spécialisés dans la même thématique que le site à linker, par exemple).
4. La recherche de liens réciproques : après une première recherche de sites potentiellement recevables, des mailings sont envoyés pour demander des échanges de liens réciproques entre les deux sites. Bien sûr, la liste des sites visés peut être plus ou moins pertinente (tous les webmasters reçoivent chaque semaine des demandes d'échanges de liens avec d'autres sources d'informations qui sont aux antipodes des sujets traités dans leurs pages... Passons...). Cette recherche peut également être plus ou moins automatisée, plus ou moins adaptée à chaque site, etc.
5. La recherche de "vrais" partenariats avec d'autres sites. Le prestataire SEO se pose des questions essentielles comme : Quelle est l'activité du client ? Qui sont ses concurrents ? Quel est son marché ? Sur cette base, il recherche des "sites cousins" (connexes et non concurrrents) avec lequels nouer des partenariats réels et sérieux : échanges de contenus, jeux-concours, mise en place de sites cobrandés, etc. Bref, peu de partenariats mais mis en place de façon solide et pérenne. La société SEO peut fournir une liste de contacts, libre au client de l'exploiter en allant plus loin en direct avec les partenaires potentiels, ou s'occuper de la procédure complète en contactant elle-même ces partenaires identifiés au préalable.
6. Le conseil, la formation et l'accompagnement en termes de netlinking. Le but ici est de faire en sorte que ce soit le propriétaire du site qui réalise son netlinking in fine, mais avec l'aide de spécialistes du domaine. Bref, un transfert de compétences depuis la société SEO vers son client.
A ce niveau de notre article, et avant d'aller plus loin, la question essentielle est : voyez-vous d'autres catégories de prestations tournant autour du netlinking qui pourraient être (ou qui sont) proposées par des sociétés de référencement naturel, afin que nous les ajoutions à notre liste ?
Dès que ce point sera réglé et que la liste des services possible sera la plus exhaustive possible, nous publierons la deuxième partie de cette étude, qui analysera chaque prestation et ses avantages/inconvénients dans le cadre d'une éventuelle externalisation/internalisation de netlinking par un site web.
Maintenant, à vos plumes (ou vos claviers) pour nous dire ce que vous en pensez et vos éventuelles suggestions. Et à très bientôt pour la suite de cet article !
Source de l'image : Doctissimo |
Mais les liens acquis via cette méthode auront en général un meilleur apport aussi bien en trafic qu’en link juice que toutes les autres méthodes plus « faciles », et seront des liens généralement de meilleure longevité (problème des annuaires dont la durée de vie moyenne est très courte par exemple).
D’autre part, cela permet de construire par touches successives un maillage de liens entrants cohérent susceptible d’installer ou de renforcer l’autorité du site à référencer.
Je viens de repasser au peigne une partie du site (toujours pas fini) , et je constate que la page démo comporte deja une erreur sur l’iframe de ses communiqués de Presse.
Sur ce projet, le linking est important en volume par site et très diversifié. Non pas pour forcer ou gonfler artificiellement une quelconque position sur Google, mais pour renseigner ‘linternaute sur les sites amis d’un établissement, sur les sites qu’il conseilles etc.
Cela pour un seul annuaire. Donc, j’interviens pour exprimer mon opinion sur l’externalisation ou pas, et je serais d’avis que ce soit le cas, autant pour ceux qui ont besoins de spécialistes et qui veulent autant de la qualité de service (si le prestataire est compétent) que se libérer du soucis de gestion de ces liens.
Si je suis bien le chemin du raisonnement d’@Olivier , c’est peut-être avec Pinguen, une profession presque autant a part entière qui se dessinerait a l’horizon que la gestion des BL?
Bonjour,
Il me semble qu’il manque quelques catégories, et notamment une qui me plaît bien, le « link begging ». Mené intelligemment, même si c’est très consommateur en temps, c’est souvent l’arme ultime permettant d’acquérir des backlinks de qualité là où les concurrents n’iront pas en chercher…
Sans vouloir anticiper sur la seconde partie de l’article, c’est typiquement le genre de travail qu’un client préfèrera confier à son agence. Ce n’est jamais très glorieux d’aller mendier des liens non-réciproques, et l’on doit s’exposer à de nombreux refus, alors autant laisser son prestataire se faire claquer la porte au nez à sa place 😉
Mais les liens acquis via cette méthode auront en général un meilleur apport aussi bien en trafic qu’en link juice que toutes les autres méthodes plus « faciles », et seront des liens généralement de meilleure longevité (problème des annuaires dont la durée de vie moyenne est très courte par exemple).
D’autre part, cela permet de construire par touches successives un maillage de liens entrants cohérent susceptible d’installer ou de renforcer l’autorité du site à référencer.
Souvent, même au sein d’entités internes à un même groupe, ou entre fabricants/distributeurs, les relations d’une entité à une autre étant toujours complexes, l’interface d’une agence pour ce genre de négociations pourra être plus efficace. On ne vient négocier que l’établissement d’un lien, sans que la discussion soit parasitée par d’autres questions.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette stratégie de netlinking, le link begging consiste tout simplement à décrocher son téléphone (ou rédiger un mail très personnalisé) pour aller demander gentiment à d’autres sites, un par un, s’ils ne pourraient pas faire un lien vers le site qu’on représente. Il y aura beaucoup de refus ou de renvois vers les tarifs publicitaires du site, mais assez souvent quand même de jolis succès si l’on sait s’y prendre 😉
Bien sûr, cette stratégie peut être menée conjointement en interne et en externe, l’agence prenant en charge les tentatives les plus problématiques et pouvant mettre à contribution son propre réseau relationnel souvent plus large que celui du client ou ouvrant la voie à des complémentarités auquel le client n’aurait pas pensé.
Bonjour Olivier,
Il y a l’achat de lien comme tu l’as précisé, je rajouterais aussi une technique supplémentaire, à mi-chemin (ou tiers-chemin) entre le netlinking de bourrin civilisé, la recherche de vrais partenaires et le conseil/accompagnement : j’aurais tendance à l’appeler la « relation web » (ou plus généralement du guestposting).
Je travaille actuellement avec un client (je suis en agence) qui travaille sur de la réduction de pollution auprès d’entreprises. Je lui conseille de chercher à publier des articles sur les sites de ses clients (rubrique actu en général, blog s’ils en ont un) en expliquant l’impact de leurs actions. Les clients ne rechignent pas trop puisque ça leur permet d’améliorer leur image en jouant sur leur engagement environnemental, et mon client peut avoir des liens sur les sites de ses clients, parfois prestigieux.
Ce type d’action est complexe à réaliser en interne si l’entreprise n’a pas un service dédié, ce qui est rarement le cas, c’est pourquoi j’aurais tendance à dire qu’il est parfois favorable d’externaliser son linking 😉
@ Ach SEO! : j’y ai pensé mais je ne l’ai pas mis car on rentre là dans des stratégies indirectes : externaliser le contenu pour obtenir in fine des bons liens. Mais on peut aussi externaliser la partie graphique et un peu tout pour obtenir un site plus joli, plus sympa, plus tout, ce qui amènera plus de liens.
Je suis d’accord sur le principe, mais j’ai préféré m’arrêter aux techniques de netlinking strictes, sinon on n’en finit plus :-)))
Cordialement
Il y a aussi la création de liens basée sur des techniques des relations publiques: proposition de contenus (des SEO pur jus appelleraient cela du linkbait), production du contenu, distribution de l’information de l’existence du contenu (je ne parle explicitement PAS de sites de CP). J’étais d’ailleurs très surpris que cela n’apparaissent pas dans la liste de 6. C’est quand même ce qui prêche Google: produisez du contenu intéressant et les gens vont créer des liens vers vous.
Bonjour Olivier,
j’ai confié a un prestataire extérieur qui a mis au point un programme pour rentrer mon site a sur des annuaires, 600 annulaires en 6 mois, qui a modifié le contrat en cours pour 300 annuaire qui ont été mis en place en 1 mois 1/2 mais n’a fait que 100 annuaires !!! et me propose de faire des articles sur 50 blogs pour épuiser le trop versé ….. il n’a demande au départ de fait un teste long plus un texte court et un tésorus de mots clés. cela me semble est satisfaisant bien que je n’ai pas eu le temps de contrôler son travail avec précision.
cette personne a l’ai de connaitre son travail, semble sérieux, et il est pas cher…..
si cela t’intéresse tu peux me contacter. on s’est un lors conférence a la ccih du Havre
amitiés MIchel
@Marc L. Un excès de R301 d’une multitudes de domaines vers un seul domaine , surtout sur des domaines à KW commerciaux est sûrement vu d’un sale œil par les moteurs qui voient ici une tentative claire de spammer l’index !
@Gilles , la qualité avant la quantité, cela semble évident. En ce qui nous concernes, nous n’avons fait que quelques inscriptions dans quelques annuaires fiables, le reste est venu tout seul. Cela restera a l’identique, c’est le « baitlinking » qui prime, c’est à dire des liens créés naturellement par qui jugera utile et intéressant de le faire par sa propre initiative.
Pour tout site d’information, que ce soit annuaire ou un autre type, on gagne sa place sur internet par la qualité du travail et du service que l’on apporte avant toute chose, link ou pas link … C’est vrai que parfois ont est tenté de vouloir forcer les choses, mais si est site est vraiment super, ca fini par moult de liens naturels.
Rien n’empêche par contre d’optimiser et il y a toujours à gagner, aussi, l’article est intéressant et ont attends la suite 🙂
@Annuaire Français : la quantité de liens ou la qualité des liens ?
juste pour rappel, Google travaille depuis un moment sur la qualification des liens et non plus le nombre de liens.
c’est le cas depuis bien longtemps avant Panda et Penguin, mais de façon plus basique que ce que laissent présager les dernières sociétés et brevets rachetés.
Les « filtres » de Google démontrent qu’il faut stopper les mauvaises pratiques et nombreux continuent pourtant à rechercher de nouvelles mauvaises pratiques.
Mais quand comprendrez-vous que vous serez plus sereins en travaillant mieux avant de sortir vos projets, plutot que de privilégier des techniques qui certes ont des résultats à plus longs termes mais qui ont le mérite de rester à chaque mises à jour.
Perso, les sites dont je m’occupe ont justement bénéficié des dernières mises à jour.
Ca a pris quelques semaines, mais sans toucher aux pages, sans faire de netlinking, sans bidouiller, sans black hat, celles-ci ont gagné 4/5 positions.
Donc un grand merci aux seo de mes concurrents qui ont fait dans le moche et m’ont permis de passer devant eux.
@ Marc. L : les mots clés dans le NDD ont un intérêt pour l’URL finale, mais pas pour l’URL de départ lors d’une redirection…
@olivier ok, mais les mots clé du NDD ont tout de même leur valeur, même si elle a considérablement baissée avec le temps. Une redirection « transmet » du jus, ou de la pertinence.
Il suffit d’avoir « déménagement » ou « hôtel » sur son site final pour gagner la pertinence du NDD. Vu le nombre de NDD (par milliers), au final, ce n’est surement pas négligeable, et ce sont la majorité des .fr . hotel-versailles , hotel-toulouse …
Je pense que cela était plutôt du SEO au départ que du squating de domaine.
Bref, je conçois que ce n’est pas (plus)une stratégie payante aujourd’hui, ou si peu…
Bonjour Olivier,
Personnellement, j’utilise les points 3, 4 et 6.
Avec une précision sur « le netlinking bourrin civilisé » que j’utilise avec grande parcimonie.
Le site dont je m’occupe est une Web Tv artistique. J’ai dû l’inscrire en 6 mois sur 5 sites spécialisés dans l’art et le spectacle…
A chaque vidéo postée, j’essaie également de trouver, sur des blogs à contenus artistiques, des articles ou vidéos correspondant à notre thématique. Par exemple, pour une vidéo parlant des interactions entre art-science (vaste débat), j’ai trouvé un article qui relatait un système transformant les images en musique… J’y dépose un commentaire sur la vidéo avec mon ressenti puis un second avec un lien vers notre vidéo (« nous aussi nous proposons un mélange entre l’art et la science dans cette vidéo réalisée à Lille dans le cadre… »)
Ces commentaires ne génèrent pas de grands flux ; c’est évident. Mais cela attire l’attention des blogs. Et certaines conversations se créent autour de thématiques entre notre web.Tv et certains blogs spécialisés. Et ça, c’est vraiment le but.
Ces conversations lorsqu’elles sont relayées sur les réseaux sociaux (Twitter et facebook pour nous) donne une légitimité et peuvent déboucher sur des RDV physiques ou la création d’articles sur certains bons sites.
Voila ma stratégie : utiliser un netlinking parcimonieux et développer des conversations sur les réseaux pour trouver des partenariats pérennes.
A bientot
Merci pour l’article..j’attends la suite.
@Marc.L : un seul NDD suffit. Rediriger un NDD, quelle que soit la méthode, ne sert à rien en SEO puisque Google prend en compte l’adresse finale (celle vers qui pointe la redirection).
cdt
@ Vincent
Google n’interdit pas l’échange de liens (qui est a la base même du web). Il interdit l’échange qui sont faits dans le seul but de MANIPULER LE PR.
Un praticien voit facilement les échanges interdits (des échanges massifs tous thèmes, des échanges spécifiquement basés sur le PR de la page donneuse,…) et ceux admis (échange thématique entre sites complémentaires, en quantité raisonnables), sans pouvoir ici entrer dans plus de détails.
@Olivier, je me pose aussi la question, sur le poids actuel. A savoir que ces NDD ont souvent fait le yoyo entre page de redirect avec un refresh de qq secondes, une redirection 302, puis redirection 301, passant de l’une a l’autre methode.
En un temps ( ces NDD sont quand même anciens, donc probablement pas d’usage SEO actuel? …) , les mots cles du NDD pesaient lourds.
A savoir aujourd’hui, j’ai pas les moyens d’acheter 3000 NDD pour faire le test.
Je remarques toutefois que sur la requete de l’expression « déménagement versailles » , le coucou n’a pas fait sont nid 🙂
@Marc. L : je ne comprends pas à quoi ça sert en SEO d’acheter 3000 NDD et de les rediriger en 301 ??? Ou alors j en’ai pas compris la manip.. ??
Je suis preneur de plus d’explications 🙂
cdt
@Vincent : et oui, et pourtant, ce sont des pratiques clairement proposées par de nombreuses sociétés de référencement aujourd’hui…
Olivier, comment peut-on encore parler d’échanges de liens en 2012 (Point no4.) quand c’est clairement contraire aux règles de Google, au même titre que l’achat de liens?
@Olivier , il y a aussi les redirections 301 a rajouter dans la liste, même si ce ne sont pas de vrais « backlinks » , les pages jaunes ont ainsi achetés +3000 NDD et procédés de la sorte.
ex demenagement-versailles … suivi de .fr .
2 poids, 2 mesures … google est bien « complice » sur ce genre de « blackhat » … un jour, cela va se terminer en procès pour concurrence déloyale … (voilà, j’ai mes nerfs qui reviennent 🙂 )
Une prestation qui me semble originale n’a pas été explorée. Création d’un réseau de sites (une dizaine par exemple) autours des thématique du site principal.
Ces sites proposent du contenu de qualité et font un lien (vers la home ou autre page).
Bonjour , Un article très intéressant et de qualité. 🙂
Pour la stratégie de netlinking Votre présence sur les réseaux sociaux impactera le positionnement de vos sites par effet de ricochet. Cela suppose toutefois de vous être construit une véritable communauté, et d’être actif auprès d’elle. car Google prend on considération que se soit le nombre de j’aime pour le Facebook , les nombres des tweets de Twitter et le nombres de + 1 pour Google + ainsi que les autres réseaux sociaux tel que pinterest , you tube … 🙂
Le problème est que de plus en plus, les sites où l’on pouvait trouver du backlinks sont saturés. Finit les annuaires, et pour les CP, c’est plutôt mal barré !
Encore un article intéressant et de qualité, bravo Olivier !
Un bémol néanmoins, parfois des clients sont sur des marchés de niche (c’est rare mais ça arrive) et le netlinking de bourrin civilisé (3) reste un bon levier. En revanche, il faut dans ce cas porter une plus grande attention à la qualité !
Il y a créer son propre réseau de site. Si c’est réalisé proprement, cela peut être efficace et c’est une vrai stratégie.
1. Je crains que la catégorisation de départ ne soit pas correcte et qu’elle mélange des critères de fond (qualité du netlinking ) et la forme contractuelle du référencement. En exagérant beaucoup pour me faire comprendre, je dirais qu’on pourrait très bien voir des cas de conseils (cat. 6) dont le contenu serait la cat 1 ou 2.
En outre, ce serait une erreur de croire que que ce qui est complexe ou nécessite des conseils et des recherches poussées serait mieux que ce qui est simple et basique. Au contraire, ce qui était FONDAMENTALEMENT bon en 2000 en netlinking le reste aujourd’hui Et ce que le manchot a corrigé , c’est ce que certains avaient IMAGINE être bons et qui en fait ne l’était pas.
2. On parle d’annuaires, de CP, d’échanges de liens, d’échange de contenus,… tout cela en général. Mais dans dans leur globalité, cela ne veut rien dire. Prenez 100 échanges de liens différents, 90 peuvent être de basse qualité et 10 peuvent être de bonne qualité OU l’inverse. Idem pour toutes les autres techniques.
D’ailleurs, google ne s’en prend pas au communiqués de presse mais aux sites de communiqués de presse. Un bon article dans site qui n’est pas fait que de cela et que dans ce but reste hautement valable.
3. Bref, d’après moi, la bonne approche serait: il faudrait d’abord définir (ou rappeler) ce qui fait la qualité d’un netlinking et ensuite si et comment on peut l’externaliser. La première étape est de loin la plus complexe et la seconde va sans doute découler facilement de la première.
Et le linkbaiting simple? De plus en plus de WH incluent le netlinking dans une presta globale de SEO avec production et valorisation de contenus et incitation au partage, au relais et au BL qui va bien. Au final, on travaille tout en un pack, le contenu, le netlinking, la communauté. Ça va dans le sens de ce que GG nous incite a faire !
Ps: le netlinking bourrin + pages satellite s’observe encore en agence web, assez sport de ramasser les pots cassés!
Et souvent la « boîtes noire » ou le « netlinking de bourrin » est vendu packagé sur un critère de nombres, ou de qualité (en rapport avec l’activité du client ou non)…
Travaillant pour un groupe qui a énormément de marques et encore plus de sites, je suis depuis longtemps à la recherche d’un bon stratège qui a l’expérience des linkwheels un peu complexes. Le hic c’est que l’éthique professionnelle des experts actuellement reconnus dans ce domaine est totalement incompatible avec celle du groupe auquel j’appartiens (et la mienne aussi). Vivement que les WH montent en puissance sur ce sujet.
Peu importe la méthode choisie, (même si certaines encore pratiquées sont carrément à proscrire), par contre ce qui fait la réussite d’un linking c’est l’ancre.
D’après ma petite expérience et mes résultats tendent à le prouver, on peut faire du linking de bourrin (dose réduite quand même) mais en étant malin. La variation de l’ancre, le positionnement de cette ancre et leur mélange fait qu’un site peut ranker assez vite dans les SERP.
il fut un temps ou il y avait des pubs en liens en dur, a une époque, j’avais vu ca sur Overture.
Perso, je prévois au lancement de mon site la quasi totalité de la marge réinvestie dans le referencement, et notamment dispersé auprès de chaque meilleur référenceur de chaque pays européen (voire +) , mais sur la base de lien « serieux et fiables » que je tiens absolument a controler.
Associé au « bon service » du site d’où j’espere un large referencement « naturel », cette option de referencement par des « pro » me semble incontournable pour lancer serieusement un « grand » site qui veut dépasser les 100k VU/jour à terme…
@Valentin : on va mettre ça dans la rubrique « black hat » :-))
@olivier : et le négative SEO 😉
Malheureusement @Frank je ne pense pas que cette modification « pengouin » ai le moindre impact sur le paysage des agences SEO douteuses…
Le client n’est pas informé comme nous pouvons l’être et il ne sera donc pas conscient qu’il prend des risques sur sa visibilité. Le client lambda sera toujours pigeon pour certaines agences peu scrupuleuses au plus grand dame des agences SEO prônant une certaines éthique…
La plupart du temps je dirais même que le client ne sait pas mesurer l’apport (ou l’inefficacité) du travail effectué par l’agence…
Et le black hat… Mais enfin bon… 😉
cdt
Bonjour
J’avais oublié dans l’article une 7ème prestation pourtant évidente : l’achat de liens !
Je la rajoute pour la suite de l’article !!
cdt
Les baclinks restent bien le « nerf » de la guerre pour un certains nombres de sites, et d’autant plus pour les annuaires eux-mêmes. Ceux-ci ont pris « cher » depuis quelques années, et il est de plus en plus difficile de faire sa place.
Pour des sites classiques, portants sur un sujet, ou une entreprise dans son activité, il peut être plutot facile de se positionner correctement dans sa spécialité sans trop de baclinks, du moment que leur activité est localisée.
Dès que l’on souhaites être positionné sur des themes génériques a forte concurrence, effectivement, le nombre de BL est vital. C’est d’ailleur le cas pour les sites marchands ainsi que pour les annuaires …
En ce qui nous concernes, étant prestataire de service sur la quasi totalité des professions, nous estimons que la qualité de service que notre V2 doit apporter fera (ou non) un accroissement de baclinks sans être obligés de « forcer » ceux-ci …
Salut Olivier,
Oui on pourrait aussi imaginer de mutualiser nos divers sites. Entre SEO(s), on pourrait se créer des liens (cela évitera l’échange de lien). Par exemple tu me fais un lien pour un produit bancaire et je t’en fais un pour un produit bio. Résultat ? On apporte de la satisfaction à nos clients et on mutualise nos plateformes…
Moi je suis partant.
Bertrand
le monde du seo est en émoi après ce sacré pinguin. L’article explique bien que au final , c’est la méconnaissance des clients sur ce qu’est le ref naturel et surtout ce qu’ils veulent en faire. Je me demande toujours comment des chefs d’entreprise plongent dans les offres « inscription à 1 milliards d’annuaires » !!!
Une meilleure formation des décisionnaires aiderait à faire de bonne et véritable stratégie seo, et donc toutes les agences qui n’auraient pas les compétences seraient enfin hors jeu.
Automatisation dans le sens où c’est pas moi qui m’en occupe, mais cela reste des personnes réels derrières.
Sinon oui un schéma plutôt classique de site de « CP », d’article publiés à droite et à gauche, de bookmarking and co…
Je peux envoyer un rapport d’exemple.
Mais bon on reste à des campagnes très limité budgétairement depuis un moment et ça fonctionne(ait?) plutôt pas mal. C’est surtout pour avoir une création de bases régulière de liens vers le site.
Mais justement je m’inquiète de ces soumissions que je ne contrôle que trop peu et qui ne sont pas toujours en rapport avec le sujet du site (même de loin).
Jusqu’à présent je n’avais donné que quelques directives générale, mais là avec les rédacteurs que je peux avoir sous la main je prépare une optimisation du contenu que je leur envoie, histoire d’avoir un contenu varié et de qualités propice à plaire à google que du spam de quelques articles généraliste un peu partout.
Donc en ce moment méfiance et création d’une stratégie un peu plus poussée.
Après je m’interroge toujours pour savoir si je dois reprendre le boulot moi-mêmes et n’avoir pas autant de liens qu’auparavant mais d’une qualités supérieur et plus réfléchis, mais difficile de prendre des décisions au risque de perdre quelques places précieuses.
@ Y. Wnent : et quel type de « genre d’automatisation » est mis en place ? Où les textes sont-ils publiés ? Sur des sites de « CP » (qui n’ont de CP que le nom d’ailleurs) ? Ou ailleurs ? Comment est conçue la liste de ces sites ?
Merci pour ces précisions.
Bonjour,
Alors je me posais la question et n’ayant pas tellement le temps de créer les liens basiques à la main.
J’utilise donc une agence prestataire qui s’occupe de ce genre d’automatisation, mais depuis Penguin je me pose vraiment la question de continuer ou non la création de linking avec les techniques traditionnelles.
Dans l’immédiat je prépare un gros packshot de moult textes rédigés en interne avec des ancres variant un maximum et pointant vers des pages diverses et variées du site. Histoire de rendre la choses la plus naturel tout en laissant le pilotage et les publications à l’agence.
Mais bon ils sont assez flexible et acceptent facilement que l’on les pilotes vers ce que l’on veux exactement.