Google mène actuellement une deuxième série de tests sur l'affichage de données connexes à la requête demandée directement dans la SERP. Est-ce que ce sont les prémices du "moteur sémantique" que Google a annoncé pour cette année ? Il semble bien que oui...
En novembre 2011 Google avait lancé un test d'affichage d'informations, sur certaines requêtes, sur la droite de sa page de résultats (SERP).
Le site Search Engine Land a remarqué qu'une nouvelle vague de tests semblait avoir été mise en place depuis peu aux Etats-Unis (sur une sélection d'internautes uniquement), avec détection d'entités nommées (noms de personnes, lieux, entreprises, etc.), et affichage d'infos connexes sur des acteurs, des émissions télévisées, des films, etc.
Voici quelques exemples de telles "fenêtres d'information" proposées actuellement :
Source de l'image : Search Engine Land |
Source de l'image : Search Engine Land |
Source de l'image : Search Engine Land |
Ces nouvelles fonctionnalités pourraient-elles être les prémices du futur moteur de recherche sémantique que Google annonçait au Wall Street Journal par la voix d'Amit Singhal en mars dernier ? Cela pourrait y ressembler fort...
On ne peut pas décemment reprocher à Google ses efforts en matière de R&D. La question, c’est de savoir s’ils tendent vers le même but que celui affiché par le W3C, ou s’ils ne servent qu’à coinder, in fine, l’internaute dans l’univers Google.
Les développements en question sont-ils une véritable avancée sur le terrain de la sémantique, ou ne sont-ils en réalité que de la « poudre aux yeux » pour capter le trafic ? Cette question reste ouverte, et il est serait prématuré de parler d’imposture. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on a besoin de garde-fous, pour éviter que le monde du web ne se fasse abuser, et qu’il découvre un jour qu’il est « fait aux pattes ». Pourtant, j’adore Google et ses outils, qui nous facilitent la vie de tous les jours. Mais ces gens-là me font peur. Car on le sait, le pouvoir rend fou, et celui de Google est déjà colossal. L’offre de Google est basée sur des outils qui amènent l’internaute à céder à l’instantanéité, donc à la facilité. Du coup, ce dernier devient paresseux, et de moins en moins curieux. A terme, à la moindre de ses requêtes, il risque de se contenter de la soupe qu’on lui servira, toute formatée, toute sexy, pourvue qu’elle soit servie dans l’instant. Sans même se rendre compte de la supercherie (si supercherie il devait y avoir…). Car on pourrait fort bien dévier vers un monde où l’information délivrée serait contrôlée ou peut-être seulement simplifiée, mais plus aussi diverse qu’elle n’est en réalité, avec les effets pernicieux que cela pourrait avoir. Ce qui pourrait s’assimiler à de la manipulation à grande échelle, sans que le but initial fût forcément malicieux.
Y a-t-il quelqu’un ou quelque société dans le monde, capable aujourd’hui de vraiment rivaliser avec Google dans le domaine de la recherche sur le Web, qui puisse garantir que le Web des Données de demain, cher à Tim Berners-Lee, ne sera pas le Web de Google ?
@ LaurentB et Ramarques : faux, il y a vraiment de la sémantique derrière tout ça, en tout cas de la sémantique dans le sens et le domaine exploré par les moteurs de recherche à l’heure actuelle. La lettre pro « Recherche et Référencement » du mois d’avril a publié un article à ce sujet, prolongé dans la lettre du mois de mai qui sort mardi prochain. Un article article, dans cette lettre, expliquera la façon dont les Orange Labs travaiilent également sur ces sujets…
Après, il ne faut pas viser Start Trek mais avant tout amener une expérience utilisateur meilleure que celle proposée actuellement… Et c’est ce que proposent ces fonctionnalités.
cordialement
D’accord avec Laurentb, rien de sémantique la dedans. Un simple affichage différents des Serps. Au mieu un match avec des données de micro format , rien ne permet de supposer qu’il y a de la prise en compte du contexte dans les exemples présentés
En tant qu’internaute lamda cela me fait penser a un internet google, on naviguera sur google en fait….jusqu’a cliker sur un lien qui vous emmera sur un site.
cela me fait penser aux premières offres internet mobile: l’accès internet se limitait à « l’internet » de l’operateur (wap par ex, orange).
donc pour être et rechercher véritablement sur internet il faudra passer impérativement par un autre moteur.
et les francais dans tout ça : ils préparent l’avenir du web? ah non, ils vont remettre la retraite a 60 ans pour arranger les choses LOL.
J’avais publié une réponse exactement dans le ton de celle de Laurent, mais j’ai été soit passé en spam, soit coupé au montage…
Snif :/
A la vitesse ou l’on avance, il n’en restera plus qu’un, je vous laisse deviner lequel, lorsque tous les documents seront référencés, les entreprises et les données répertoriées, il ne restera plus que les mises à jour à faire et le match sera terminé.
Plutot d’accord avec Media Camp : les éditeurs de sites travaillent pour Google contraints, forcés et mal récompensés !
Sans contenu à indexer, Google rencontrerait quelques problèmes pour proposer un contenu organique de qualité dans ses SERPs.
Maintenant, ça suppose la venu d’un challenger !
J’ai trop de respect pour la recherche sur la sémantique pour appeler ces gadgets et autres effets spéciaux de la sémantique.
Bonjour,
Je ne vois qu’une seule solution… Travailler chez Google.
@Media Camp: tu n’as qu’à demander ta désindexation, et mettre des noindex sur toutes tes pages…
Voilà une réflexion intelligente. Dans le même ordre, tu aurais pu me conseiller de fermer le site !
Bref, du constructif…
Je ne vois pas trop en quoi reprendre le contenu de Wikipedia revient à s’approcher de la recherche sémantique..
La recherche sémantique implique deux choses :
– L’absence de recherches par mots clef, mais le fait de poser directement des question dans un langage « normal ».
– Des résultats qui seraient affichés grâce à une analyse de pertinence du contenu de l’index vis à vis de la question… Ce dernier point ne revient pas à tirer des informations de Wikipedia, mais à parvenir à estimer lequel ou lesquels des contenus présents dans l’index seraient les plus en mesure de répondre avec justesse à la question posée.
Dans vos exemples, aucun de ces deux points, qui sont la base de la recherche sémantique, ne se retrouvent…
Même si c’est certainement un coup de bol, il y a plus de « recherche sémantique » dans ce résultat de recherche vieux de 3 ans que dans les trois exemples montrés dans votre article : http://bit.ly/JXFUdZ
Génial pour l’utilisateur. Pour l’éditeur peut être un peu moins….
Super !
Plus besoin de quitter le giron de Google qui agrège l’information des sites web, grâce notamment aux micro format que nous mettons en place.
Comme ça on bosse gratuitement pour rédiger du contenu, et Google le propose en direct sans que l’internaute ne visite nos sites !
Et Google vend de la pub sur ce contenu rédigé gracieusement par ses esclaves webmasters.
En tout cas moi ça me plait pas du tout…
C’est le meilleur moyen de contrer l’avancée de Facebook ! En tout ca moi ça me plait beaucoup…
Et si simplement pour boucler la boucle, Google arrivait à proposer un digest du contenu du site en question et par la même éviter que l’internaute n’ai besoin de quitter le giron de Mountain View ?